"Intéressant de voir ce point de vue sur la série. Je suis un peu navrée de lire quand même de juste vouloir "une bonne série avec des mechas". (qui pour moi, la classe donc au niveau Transformers. Pardon s'il y a des fans, mais ce n'est pas le scénario qu'on retient des films en général) Quid juste de la narration ? De l'écriture globale ?
Au début, oui, ce n'était vraiment que ce genre-là. Des gentils héros qui se battent contre un vilain pas beau. Manichéisme classique. Il faut attendre la mid-saison 2 pour que le plot arrive quand même, soyons honnête. Là, j'ai vraiment commencé à accrocher et à enchaîner les episodes et à attendre avec impatience la prochaine saison.
Jusqu'à la mid-saison 6.
Il y a eu un point de rupture pour moi dans l'écriture globale qui a débouché sur une saison 7 useless et une saison 8 qui essaye de recoller des morceaux un peu maladroitement.
Les paladins font une belle connerie mid-saison 6 en découle toute la merde qui arrive dans la galaxie. (Oui, pose-toi deux minutes et réfléchit pragmatiquement) Et pas une fois, une seule fois, ils se remettent en question car, ils sont du bon côté voyons. Leurs décisions sont toujours justes n'est ce pas ? Dès lors, il fut impossible pour moi d'avoir à nouveau de l'empathie pour eux.
Je le reconnais, je regardais aussi Voltron pour le ship mais je me contente juste de pester avec mes amis dans mon coin. Je suis atterrée par le comportement de gens hystériques qui vont jusqu'à faire des pétitions et menacer autrui. On a juste envie de leur dire "Get a life.", ce n'est qu'une série, il y en aura plein d'autres.
Voltron est une bonne série mais elle souffre du symdrome américain pour moi. C'est-à-dire qu'elle n'ose pas. Certes l'image finale post générique est un premier pas (remember la fin tiède-froide de Avatar Korra) mais on est en 2018 que diable et même cela mis à part car ce n'est qu'un détail, cela reste très blanc/noir, on a peur des nuances de gris.
Et ça c'est dommage car rien n'est jamais tout blanc ou tout noir."