Depuis le tout premier "Scary Movie", un nombre incalculable de parodies toutes aussi nulles les unes que les autres est venue envahir nos salles obscures... Travail inexistant et humour fadasse pour demeuré congénital étaient les seuls mots d'ordre de ces productions catastrophiques pour pompe à fric. Qu'en est-il du dernier poulain en date? "Spartatouille" sauvera-t-il l'honneur de ce genre de cinéma désormais au fond du gouffre?... eeeet... non!
Autant le dire tout de suite, "Spartatouille" ne déroge en aucun cas à la règle et continue ce que "Scary Movie 3" avait commencé : sombrer dans un ridicule si profond qu'il n'y pourrait en sortir même si on l'y aidait. Amateur de bofs décérébrés shootés à l'humour débile, ce film est pour vous. Que tout ceux qui voudrait voir Kevin Sorbo (hercule of course) se la jouer gay ou tout simplement admirer le fait qu'on peut encore faire plus nul que "Steppin" et "300" (et oui c'est possible) auront peut-être la chance d'apprécier un tant sois peut cette production affligeante.
Comme n'importe quelle autre parodie classique, "Spartatouille" s'inspire de tout et de rien afin d'attirer l'attention sans jamais y arriver. Au programme, on subira donc des allusions à "300", "Steppin", "Transformers" et autres grosses productions actuelles. On aura droit à quelques scènes se voulant insultantes sur Britney Spears et Paris Hilton et enfin, Kevin Sorbo lui-même se moquera du personnage qui l'a fait connaître dans un dialogue d'une spiritualité à faire peur (Je vais te tuer à la Hercule!!!)...
Vous l'aurez compris, tout dans "Spartatouille" est aussi bien travaillé que dans un spot de pub pour gel douche de seconde zone. Les acteurs, tous lamentables n'apportent évidemment aucune contribution. Néanmoins, quelques rares scènes (3 au total) prêtent à sourire mais cela ne soulage en aucun cas la peine que l'on a à suivre ce film jusqu'à son final tout aussi pitoyable que le reste...
Bilan :
"Spartatouille" n'est qu'un mélange de ridicule et de stupidité affligeante. Il n'est ni bien fait, ni spécial, ni amusant et enfonce encore plus le genre qui l'a fait naître. Pour tout ceux qui aurait un minimum de neurones, vous savez ce qu'ils vous restent à faire. Pour les autres, que dieu, s'il existe, vous vienne en aide...