
LE FAIT DU MATCH
Le réalisme des Lyonnais. Quatre buts ont été inscrits par l’armada lyonnaise, mais celle-ci n’a pourtant pas fait le siège de la défense chypriote. L’ouverture du score a été consécutive à un corner et les trois réalisations suivantes ont été initiées par des attaques rapides. Rares, les offensives de Fekir et ses coéquipiers ont presque toujours débouché sur un but. Le signe d’une équipe en confiance.
LES BUTS
1-0 (29e) : un corner bien frappé par Memphis est repoussé devant sa ligne par Bruno Vale, le portier adverse. Marcelo remise de la tête et une mésentente entre Yuste et Bruno Vale profite à Diakhaby. Malgré une position de hors-jeu assez nette, le défenseur Lyonnais (reconverti milieu défensif jusqu’au remplacement de Morel par Tousart à la mi-temps) n’a plus qu’à pousser le ballon dans les filets.
2-0 (32e) : une récupération de Morel devant sa surface débouche sur un contre. Ndombélé lance Depay, qui s’en va déborder Yuste sur la gauche avant de centrer au second poteau. Nabil Fekir, esseulé, prend le temps de contrôler de la poitrine avant d’enchaîner avec une reprise du gauche, en ciseau. Lyon fait le break en trois minutes !
3-0 (67e) : Aouar est servi dans l’intervalle par Rafael, sur la droite de la surface. Bruno Vale vient à sa rencontre, avant de faire machine-arrière vers ses buts. Pendant ce temps, le jeune milieu de terrain ajuste son centre pour Mariano Diaz, dont la tête piquée prend à contre-pied le gardien portugais.
4-0 (90e) : lancé sur la droite, Fekir trouve Maolida de l'autre côté de la surface. Entré en jeu un quart d'heure plus tôt, le tout jeune attaquant de 18 ans se défait d'abord d'Alef d'une feinte de frappe bien sentie, avant de buter sur Bruno Vale. Le ballon lui revient dessus et il marque de près, du droit, dans un angle fermé.
L’HOMME DU MATCH
Antonio Jakolis : s'il y a un nom à ne pas oublier du côté de cette agréable équipe de l'Apollon Limassol, c'est bien celui du jeune ailier croate (25 ans). Très actif dans son couloir, il a fait beaucoup de mal à Fernando Marçal et a constamment amené le danger lorsqu'il a pu distiller ses centres (14e, 27e, 31e, 59e et 60e).
LES NOTES DE L’OL
Lopes (6) - Rafael (6), Marcelo (7), Morel (6) puis Tousart (6), Marçal (4) - Ndombélé (6), Diakhaby (6) - B.Traoré (non noté) puis Aouar (6), Fekir (7), Memphis (6) - Mariano (6).
LES CONSÉQUENCES
Les Gones ont fait le travail. Alors qu’il ne leur manquait qu’un petit point pour s’assurer de voir les seizièmes, ils ont empoché leur troisième victoire sur cette phase de poules. Malheureusement pour eux, l’Atalanta Bergame est allé s’imposer sur la pelouse d’Everton (1-5) et a ainsi conservé sa première place. En Italie dans deux semaines, les hommes de Bruno Genesio devront donc aller décrocher une victoire ou un nul avec au moins quatre buts, pour passer en tête (en cas d’égalité de points, la différence de buts particulière entre en jeu et les deux équipes s’étaient séparées sur un score de 1-1 à l’aller, au Parc OL).
Pour ce rendez-vous et ceux qui le précèdent (déplacement à Nice et Caen, entrecoupés de la réception de Lille en championnat), l’OL ne pourra peut-être pas compter sur Bertrand Traoré. Le point noir de la soirée lyonnaise, c’est effectivement la sortie sur blessure de l’international burkinabé, touché au genou, dès le quart d’heure de jeu. Jérémy Morel a également été sorti dès la mi-temps, plus probablement par précaution.

Bravo à Lyon (et Nice et PSG bien sûr)
Mais pour l'OM, je suis leur match européen et hélas ça vole pas haut, en plus dans une poule assez faible.
Dommage que Monaco ait fait un parcours honteux, car l'indice UEFA aurait monté.