La réception de Dijon, sur une dynamique catastrophique, privé qui plus est de son meilleur élément, l'avant-centre Diony. Toutes les conditions semblaient être réunies pour permettre à l'OM de repartir avec les trois points. Mais Dijon a parfaitement joué son rôle de piège. Les Olympiens ont de quoi ressortir frustrés de cette rencontre. Mais il faut se poser les bonnes questions. Car malgré un dispositif offensif, les Phocéens n'ont pas suffisamment fait trembler Reynet.
L'arbitre laisse (beaucoup) jouer
Pour son premier match avec son groupe au complet, Rudi Garcia sort donc la compo à laquelle on pouvait s'attendre. Avec Vainqueur derrière Maxime Lopez et Sanson dans l'entrejeu. En face, Dijon ne semble pas faire le poids avec son prudent 4-5-1. Mais le promu peut compter sur la bienveillance de l'arbitre. L'engagement est maximal, que ce soit Kwon au pressing sur Bedimo ou Varrault dans la foulée sur Sakai. Mais rien ou presque. Comme si ça ne suffisait pas, il y a une main dans la surface non sifflée sur une frappe de Payet qui s'était offert un joli rush. L'arbitre la voit de protection. Du coup, la frustration est grande quand Sertic trompe Pelé d'un plat du pied sur un corner vicieux tiré par Mehdi Abeid juste avant la mi-temps. Mais à bien y regarder, les Marseillais n'ont pas été trop dangereux. Gomis semblant loin de ses 100%, seuls Payet et Sanson sont intéressants balle au pied. En réaction, Payet s'arrache bien dans un coin de surface et centre en retrait pour Gomis. Mais la frappe de l'attaquant est détourné par un défenseur quasiment sur sa ligne.
Gomis a du mal
La deuxième mi-temps promet donc d'être animée avec des visiteurs qui continuent leur festival de fautes. Heureusement, sur un coup franc consécutif à un tacle par derrière sur un déboulé de Maxime Lopez, Dimitri Payet remet les choses en place. Un bijou des trente mètres dans la lucarne pour remettre les deux équipes à égalité. Marseille pousse dans la foulée, et Thauvin trouve le poteau sur un bon jaillissement dans la surface. Les Marseillais cherchent, mais ce n'est pas encore vraiment ça. Dijon semble acculé, mais, progressivement, ils parviennent à jouer plus haut et à ne plus être inquiétés du tout. A dix minutes de la fin, les Phocéens se mettent un coup de speed. Mais Gomis la joue perso plutôt que de servir un Cabella qui arrive lancé. Puis, alors que Vainqueur se présente à la finition d'un joli mouvement collectif, Baptiste Reynet sort une grosse parade. Il faut presque s'estimer heureux de ne pas voir Tavares crucifier Pelé en angle fermé dans le temps additionnel. L'Europe est encore loin.


Mais je suis confiant pour la saison prochaine
Ca c'est positif.
dedoc Minable rien a dire de plus...
kira93 si on arrive 5eme c'est dire le niveau du championnat
korou oui cnest vrai trop facile ^^
floflo nakata en espérant que ça continue comme ça Mais attendre que les autres perdent ça craint...
nakata putain lui il court au moins ^^
Un Nagatomo à gauche (ou un japonais plus jeune) ne serait pas de trop.
Et au centre la refonte de la paire Miranda-Godin ?