Ganbare goemon (Play,PS2) part 5:


Ganbare Goemon – Uchuu Kaizoku Akogingu (PlayStation, 1996)
(Le pirate de l'espace Akogingu)


Premier opus de la série PlayStation.
L'histoire commence dans l'espace extra-atmosphérique où un étranger nommé Baban est attaqué par le vaisseau de l’impitoyable Akogingu.
Goemon, de son coté, passe une nuit calme et paisible. Zzzzz Zzzzz Zzzz.
Quand soudain BOOUUM ! Un choc énorme vient perturber cette douce nuit. Goemon, pris de panique, le front dégoulinant, jette les yeux dans tous les sens se demandant ce qu'il lui arrive et voit, une fois ses esprits récupérés, Ebisumaru arriver en furie, et qui lui explique qu'une chose terrible vient d'arriver !!! Une météorite s’est écrasée dans les environs !
Goemon s'habille en toute vitesse, prend sa pipe et le voilà parti pour une nouvelle aventure.
Le jeu commence dans le village de Goemon sous une musique qui n'est pas méconnue de nos oreilles mais cette fois ci dans un style reggae.
Les sprites on gagné en couleurs et en animation, leur donnant un coté très cartoon.
Tous les éléments atypiques à la série sont au rendez-vous : les petites maisons de bois avec leurs porte en bambou donnant à l'univers du jeu son charme légendaire, les cerisiers perdant leurs pétales au souffle du vent, les hôtels ou l'on peut choisir la classe de chambre et les chiens errants donnant l'impression d'être dans le plus grand désespoir.
Pour ma part, mon truc favori dans les Goemon, c'est de botter les fesses à ces chiens. Hi!! Hi!! Hi!!
Dès la sortie du village, on découvre un petit stage en vue 3D isométrique (à la façon de Zelda 3 SFC) sous une mélodie mystérieuse qui en dit long sur ce qui va se passer. Aucun ennemi à l'horizon (bizarre non ?!) quand soudain, surgit un enfant bloqué par une énorme pierre.
Ce petit s'avère être le fils de Goroku et c'est en l'aidant que commence cette formidable aventure..
Le jeu malgré son portage PlayStation reste en 2D, du plus bel effet d'ailleurs. Cet épisode est un peu similaire au Ganbare Goemon 3: Shishijyuurokubei No Karakuri Manji Katame (Super Famicom) et se définit comme une aventure a la Zelda entrecoupée de jeu de plateforme.






Ganbare Goemon – Kuru Nara Koi ! Ayashi Geikka No Kuroi Kage (PlayStation, 199
(Et si l'amour venait ! L'ombre noire de la famille d'Ayashi)



Deuxième opus sur PlayStation, celui-ci est entièrement en 3D très fluide mais visuellement affreux (nombreuses coupures au niveau des polygones).
Les musiques laissent à désirer ce qui est assez rare pour un Ganbare Goemon.
Yae et Sasuke sont de retour et grande nouveauté, chaque membre du groupe possède son propre robot.
Une introduction en image de synthèse du plus mauvais effet vient mettre en scène nos quatre protagonistes.
Par un beau matin, la petite amie de Goemon surgit dans sa maison et le réveille, Goemon, lui, crut faire un mauvais rêve et par effroi la chassa de chez lui.
Goemon, reprenant ses esprits, pris conscience de ce qu'il venait de faire et essaya de la rattraper pour lui présenter ses excuses mais en sortant de chez lui, se heurta à Ebisumaru.
Et voila nos deux héros partant encore une fois pour de nouvelles aventures.
Nous nous trouvons toujours dans le village de Goemon mais cette fois ci dans une pleine 3D en vue isométrique.
Goemon et Ebisumaru retrouvent les traces de sa copine qui de son coté était rentrée chez sa grand-mère.
Quand elle vit Goemon, elle ne put s'empêcher de lui demander un service !
Elle lui demanda d'aller dans les montagnes pour lui ramener un gland. Sur cette demande Goemon et Ebisumaru ne purrent faire autrement que d'accepter.
Dans le premier stage, l'action se déroule en 3D isométrique. Nous avons à affronter une multitude de monstres et divers passages plateforme à franchir, ce qui est très difficile car malheureusement le sprite glisse et au niveau des sauts, cela gêne énormément.
Après quelques minutes de prise en main, nous arrivons enfin au but de notre quête "le gland".
Tandis que Goemon cueille le gland, Ebisumaru quant à lui se goinfre de champignons trouvés sous une souche d'arbre, mais ayant un appétit aveugle, ne s’aperçoit pas qu'il s’agit de champignons empoisonnés.
Il tombe raid sur le sol!!!!!!!!!!!
Suite à ce malheur, un étrange personnage en forme d'oeuf vint à la rescousse d'Ebisumaru en lui donnant un antidote.
Petite discussion avec l'étrange personnage et revoilà nos 2 joyeux lurons repartis pour apporter le gland.
A l'arrivée chez la grand mère, stupeur ! La fille a disparu. Goemon et Ebisumaru, comme toujours, décident de partir en quête à la recherche de la fille.
Un Goemon sans grand intérêt, graphiquement très pauvre, musicalement timide, et qui marque le début de l'ère des ratés de la série Goemon.




Ganbare Goemon – Oedo Daikaiten (PlayStation, 2001)
(La grande révolution d'Oedo)


Après le désastre du second jeu Playstation, Konami a apporté la série de nouveau à ses racines, avec une 3D en vue de coté donnant un bon effet de profondeur. ¶Malheureusement, il est bien trop court.
Le Gameplay est très identique à Ganbare Goemon 2 sur Super Famicom.
Nous retrouvons ainsi les robots souris, les mêmes tambours qui rendent le saut plus haut, de même que la carte du monde.
Les mêmes thèmes musicaux sont repris sous un nouveau jour.
Une introduction en images de synthèse lance le jeu mettant en scène nos quatre héros. Celle ci aussi courte que mal réalisée ne restera pas gravée dans les mémoires.
De nombreuses Cut-Scenes viennent entrecouper l'action. Celles-ci sont très mignonnes (on dirait le style graphique de Yoshi Story en Nintendo 64).
En bref, du déjà vu donc rien d'intéressant, mais le jeu reste quand même de bonne augure.




Ganbare Goemon – ShinSedai Shuumei (PlayStation, 2001)
(Goemon : la nouvelle ère)



Une superbe introduction en animé vient nous mettre en haleine mais...
Oh mon dieu ! Mais qu'est il arrivé a notre team préférée !?
Goemon a un look très néo punk, ses zoris (petites tongs japonaise) ont été remplacé par une espèce de bottes en métal, son costume de ninja rouge laisse place a un short orné d'une ceinture de cuir. Il porte des boucles d'oreilles et a perdu sont petit minois qui le rendait si irrésistible.
Ebisumaru, lui ressemble à une fille. Il est très grand, très affiné, possède une longue chevelure mauve (et oui je parle bien d'Ebisumaru), porte sur la tête un chapeau d'aviateur, un pantacourt violet avec des bandes jaunes qui ornementent les cotés et pour clôturer le tout une paire de baskets noires remplace ses zoris.
Yae a été transformée en bimbo. Le nombril à l'air, des vêtements soyeux ornés de fourrure et une jarretière servant de pochette de téléphone portable.
Sasuke Mark II est le nouveau modèle de cette génération de robots. Pas de grands changements pour lui, excepté de petites rétro-fusées qui sont venu s'ajouter pour lui permettre de planer dans les airs.
Goemon Impact quant à lui adopte le look Gundam.



Dans un style très néo tokyo, Ganbare Goemon a énormément perdu de son charme, à tel point que les fans de la série ne s'y retrouveront pas.
Le jeu est très accès Rockman (Mega Man en France) avec une petite partie aventure en bonus.
Les musiques très japonaises ont été délaissées pour laisser place à un style techno rock. Elles restent néanmoins très bien mais changent fort de ce que nous avait habitué Konami.
Le jeu dans l'ensemble est très bon si l'on fait bien sur abstraction qu'il s’agît d'un opus de Ganbare Goemon.
D'ailleurs, au Japon, le jeu est considéré par Konami comme une erreur de la série.





Goemon – Bouken Jidai Katsugeki (PlayStation 2, 2000)


Comme la plupart des jeux PlayStation 2, une superbe introduction en animé vient nous mettre en haleine.



Que dire sur ce jeu à part que les musiques sont sublimes, la réalisation en reste néanmoins médiocre.
De gros problèmes de gestion 3D et la jouabilité laisse a désirer surtout au niveau des sauts.
L'aventure en elle même reste quand même de qualité avec de nombreux stages action et une Map à découvrir.
Goemon Bouken Jidai Katsugeki est un très bon jeu d'aventure à mettre à part de la série