Marseille a mis la pression dès vendredi soir en s'imposant face à Nantes. Le PSG, momentanément à quatre points des Olympiens, se devait de recoller au classement, et pour cela, il fallait se débarrasser de l'OGC Nice, et enchainer une neuvième victoire consécutive toutes compétitions confondues.

Il ne fallait pas être en retard en cette fin d'après-midi au Parc des Princes. Paradoxalement, ce sont les Niçois qui tirent les premiers par l'intermédiaire de Pléa, mais Sirigu est à la parade. Le PSG réplique aussitôt par Cavani (8e), puis c'est Ibra, après un très bel enchaînement, qui touche le poteau (10e). La main mise parisienne sur la rencontre s'amplifie, et c'est fort logiquement que le PSG obtient un pénalty suite à une faute sur Lucas dans la surface. Ibra ne se fait pas prier pour transformer la sentence et donner l'avantage aux siens (1-0, 15e). Les hommes de Laurent Blanc ne sont pas rassasiés pour autant, et continuent leur festival. Zlatan, Cavani et Lucas notamment s'en donnent à cœur joie, sans parvenir à trouver la faille. Les Niçois sont totalement asphyxiés par le pressing parisien, et ne parviennent pas à sortir la tête de l'eau. Les Aiglons répliquent timidement, sans vraiment parvenir à semer la panique côté parisien. La mi-temps est sifflée avec cet avantage d'un but pour le PSG, ce qui n'est pas cher payé au vu de la domination des hommes de Laurent Blanc.



Paris revient des vestiaires avec les mêmes intentions, mais ne concrétise pas pour autant sa domination, et s'expose du coup à un retour des Azuréens au tableau d'affichage. Le match baisse en intensité, Cavani s'écroule bien dans la surface à l'heure de jeu, mais l'arbitre ne bronche pas. Blanc choisit alors d'injecter du sang neuf en faisant entrer Rabiot et Lavezzi à la place de Matuidi et Lucas (63e). Cela ne change pas grand-chose, et la psychose d'une égalisation dans les derniers instants de la rencontre hante joueurs et supporters. Tout le Parc retient son souffle quand, dans un angle fermé, Amavi tente sa chance. Heureusement que Sirigu est là pour sauver la baraque. Paris déjoue complètement en cette fin de match. Blanc choisi même de faire renter Marquinhos pour bétonner derrière... On aura tout vu ! Le PSG tient cependant le coup, sans pour autant rassurer ses supporters, et son président, qui avait reproché le manque de jeu de son équipe dans la semaine. Il faudra repasser. Mais l'essentiel est là, le PSG revient à un point de l'OM .