Titre: Dragon Quest Monsters : Joker
Plate-forme: Nintendo DS
Date de sortie française: 13 mars 2008
Editeur: Square Enix
Distributeur: Ubisoft
Genre: RPG
Nombre de joueurs: 1 à 2 (jouable online)
Site officiel: http://www.dragonquestmonstersjoker.eu.com/
Dragon Quest Monsters : Joker est le quatrième jeu né des spin-off Monsters de la célébrissime saga Dragon Quest. Ceux-ci consistent, tout comme Pokémon, à dresser des monstres dans le but de constituer la meilleure équipe possible. Cet épisode innove graphiquement puisqu'il est le premier Dragon Quest Monsters à utiliser un moteur 3D. C'est aussi le seul qui fut localisé en Europe...
Dans DQMJ, vous incarnez un jeune homme à la coupe punk. Votre père, n'étant autre que le chef d'une organisation secrète du nom de La CELLULE, vous charge d'infiltrer le Championnat des Dresseurs qui se déroule dans l'archipel des Archibelles. Seul celui qui aura dressé les créatures les plus puissantes en sortira vainqueur. Les inscrits devront tout d'abord trouver 10 Ténériums (cristaux mystérieux en forme d'étoile) s'ils veulent espérer participer à la phase finale du tournois. Ceux-ci étant éparpillés, vous aurez à explorer les sept zones des Archibelles, peuplées de monstres faisant partie du bestiare de la série Dragon Quest, pour les trouver.
Vous l'aurez compris : le scénario n'est pas le meilleur, il est même inexistant....Peu de passages sont scénarisés et la mise en scène est des moindres...
Les graphismes sont sûrement le point fort du soft : on a rarement vu une aussi belle full 3D sur Nintendo DS. Vous pourrez à tout moment faire pivoter la caméra jusqu'à 360° pour admirer le monde qui vous entoure. Le jeu, utilisant le Cell-Shading, est naturellement très coloré. De plus, on a droit a des effets jours/nuits très agréables pour les yeux. La carte du monde n'est pas très ordinaire pour un RPG puisque les habitations, ponts et autres constructions que vous rencontrerez le long de votre voyage sont proportionnelles à la taille du héros (fini les toutes pitites maisons sur lesquel on marchait pour y entrer !). On a donc droit à de beaux déplacements sur la map, malgrés la sensation de vide que l'on peut y avoir...
Comme pour tout Dragon Quest, Akira Toriyama, le créateur de Dragon Ball, s'est occupé du character design du soft. Beau boulot de la part du mangaka le plus célèbre ! Niveaux personnages, il faut bien avouer que c'est sans plus (on regrette notamment le fait qu'il n'y ait que quelques PNJ - Personnages non-jouables - différents qui se baladent dans les îles...). La où Toriyama fait fort, c'est pour le bestiaire du jeu : les 200 monstres (rappellons-le : issus des différents DQ) ont été très bien dessinés.
Ces bestioles, pour la plupart attachantes, sont visibles sur la carte du monde, ils n'hésiteront pas à vous pourchasser si vous passer à côté d'elles, certaines iront même jusqu'à vous éviter si votre niveau est nettement supérieur au leur. Mais dans DQJM, le personne principal ne se bat pas, il transmet juste les ordres à ces trois créatures autorisées en combat. Trois autres monstres peuvent être choisis en temps que remplaçants qui n'ont la possibilité d' être échangés qu'hors combat. Plutôt intéressant puisque ceux-ci gagneront un peu moins d'expérience à chaque combat gagné que les trois titulaires de votre équipe alors qu'ils n'auront pas combattu.
Votre premier combat commence : génial, on va pouvoir tester la petite bête donnée par La CELLULE. Le système de combat au tour par tour est très classique. Avec votre stylet (qui n'est utile qu'en combat) ou avec les crois directionnelles, vous devrez choisir une action que votre monstre accomplira. Notons que les lorsque les monstres attaquent, la caméra change d'angle de vue ce qui rend le combat beaucoup moins ennuyeux qu'un de Pokémon, par exemple. Passons au système de capture très original du fait que vos compagnons devront intimider l'adversaire pour le convaincre de vous rejoindre. Pour cela, ils vont l'attaquer chacun à leur tour. Plus des dommages seront causés, plus vous aurez de chances de dresser l'ennemi. Pour avoir une idée de la puissance de votre attaque, une jauge se remplira jusqu'à 100% (0% = aucune chance de capture, 100% = monstre dressé à tous les coups). Attention à ne pas vexer votre adversaire car il se mettra en furie et ça fera mal !
Dans le pire des cas, votre équipe risque d'être anéantie. Vous vous retrouvez donc au centre de dressage dans lequel on peut soigner ses monstres, sauvegarger sa progression, consulter sa réserve (dans laquelle sont tous les monstres dont on ne veut ni en combat ni en remplacement), discuter avec d'autres dresseurs et peut-être échanger des créatures, faire des synthèse... Ce dernier point consiste à fusionner deux monstres de niveau 10 ou plus afin de n'en constituer plus qu'un, plus fort et qui héritera des habilités de ses parents. Néanmoins, celui-ci commence au niveau 1, ce qui vous obligera à passer des heures à entraîner vos nouvelles recrues...Les monstres les plus puissants du jeu ne peuvent être obtenu qu'en fusionnant.
Les musiques et bruitages de ce DQMJ sont pour la plupart les mêmes que ceux que l'on peut entendre dans les autres Dragon Quest, ce qui n'est pas une mauvaise chose. On peut notamment noter que le thème de combat n'est autre qu'un remix de celui du premier Dragon Quest Monsters. De bonnes musiques, mais pas inoubliables...
Comptez une vingtaines d'heures de jeu pour venir à bout de la trame principale du titre. Les fans souhaitant aller plus loin en dressant tous les monstres du jeu pourront y passer bien plus longtemps. Un mode Wi-Fi est disponible pour ce jeu, mais vu le temps que vous y passerez, la durée de vie ne sera pas augmenté. Les affrontements en CWF sont inintéressants puisque l'intelligence artificiel contrôle vos monstres. Tout ce que vous aurez à faire c'est regarder...
Dragon Quest Monsters : Joker est donc un titre que je ne conseille qu'aux personnes intéressées par Pokémon, les autres le trouveront sûrement ennuyeux et se rabattront sur l'un des autres RPG sortis sur DS récemment (Final Fantasy Crystal Chronicles : Ring of Fates, The World Ends with You...).
Note Indicative : 14/20