Parce que l'on adore le détester, nous ne pouvions faire l'impasse plus longtemps sur l'un des derniers projets en date de la grande-gueule Uwe Boll, Seed. Un film d'horreur que l'on annonce bien hard, et qui n'aura pas même les honneurs d'une sortie en salles puisqu'il sera en fait directement disponible en dvd aux Etats-Unis. Ce sera pour le 9 septembre prochain et nous ne pourrons qu'émettre un léger regret face à cela, le bonhomme semblant s'être quelque peu amélioré ces derniers temps en matière de réalisation. Car après la réussite inespérée de Postal (qui ne lui a pas plus permis d'être mieux distribué, cependant), les premiers échos quant à ce Seed, mais aussi Tunnel rats, se montraient plutôt positifs. Ou en tout cas encourageants, ce qui est déjà énorme avec ce cancre jouisseur qu'est Boll. L'histoire du film suit Max Seed, un meurtrier de la pire espèce. Finalement arrêté, il est condamné à mort. Mais la chaise électrique ne peut rien contre une telle force de la nature et, après trois essais infructueux qui l'ont malgré tout gravement défiguré, gardiens et médecins décident d'un commun accord de le déclarer mort. Pourtant, Seed est toujours bien en vie lorsqu'ils l'enterrent, et il l'est encore plus quand il parvient enfin à s'extraire de son tombeau, uniquement mû par son désir de vengeance... Comme vous l'aurez constaté, rien de bien neuf sous le soleil avec ce scénario usé jusqu'à la corde mais qui peut malgré tout faire son petit effet, pour peu que la réalisation de Boll se montre à la hauteur. Et puis il est à noter que Jodelle Ferland est au casting, la talentueuse jeune actrice vue dans Silent Hill ou bien Tideland, ce qui ne manque pas d'intérêt tant elle se montre à chaque fois hallucinante qu'elle ne peut même pas voir. Rien que pour cette mini-icône du cinéma fantastique et d'horreur en devenir, Seed se doit donc d'être vu. Et, pour cela, le film s'offrira alors à notre regard avec une image au format 2.35: 1. Ce qui est, pour l'instant, à peu près tout ce que nous savons des spécifications techniques de ce DVD (mais vous pouvez très certainement mettre votre main au feu qu'il y aura une piste audio anglaise en Dolby Digital 5.1). A côté de cela la liste des suppléments a, elle, été communiquée, et nous retrouverons ainsi dans cette édition Unrated un jeu PC complet (Advent Rising), le commentaire audio du réalisateur, un making-of, la featurette Criticized qui revient sur l'art et la manière de Uwe Boll pour répondre au raz-de-marée de critiques négatives qui lui tombent régulièrement dessus et, enfin, la bande-annonce. Ne manque désormais plus que ce DVD arrive jusqu'à chez nous, ce qui n'est pas forcément gagné. Et, tant qu'à faire, si Postal pouvait le suivre dans la foulée, ce serait parfait !!!

Enfin, après nous avoir bien fait rire avec le premier Bloodrayne, adaptation d'un jeu vidéo passé à la moulinette bollienne dans les régles de l'art, la grande-gueule germanique nous revient avec un deuxième chapitre qui, s'il a un postulat de départ des plus alléchants, a perdu en route l'intégralité de l'étonnant casting qui composait le précédent. Plus de Michael Madsen, de Michelle Rodriguez, de Ben Kingsley (et la liste est encore longue) ni même de Kristanna Loken, partie sur des séries télé comme The L Word ou Painkiller Jane et désormais remplacée par Natassia Malthe, vue récemment dans Skinwalkers ou bien encore Dead or alive (elle était aussi la Scarlet de la fausse-série/vraie-pub pour un téléviseur). Une actrice qui fait regretter à l'ami Vince' cette bonne vieille T-X, lui trouvant un manque de carrure certain pour le rôle. Mais laissons-lui le bénéfice du doute : peut-être que, elle aussi, elle aura droit à sa scène de nudité !!! Enfin, toujours est-il que ce long-métrage réservé au marché de la vidéo (la seule façon désormais pour Uwe Boll de sortir des films, après les différentes volées de bois vert qu'il s'est pris) arrivera dans nos bacs dès le 10 septembre et que nous avons hâte d'y être, histoire de voir si le film arrivera à être aussi involontairement drôle que son prédecesseur. Et puis il y a bien sûr le cadre de Bloodrayne 2 - Delivrance qui fait sacrément envie, avec son héroine qui a traversé les siècles et traîne maintenant ses guêtres du côté du Farwest, où elle devra affronter un gang de vampires déchaînés. Le film sera présenté avec une image au format 1.77 (16/9 compatible 4/3), tandis que les pistes sonores résonneront au choix en français ou en anglais, respectivement en Dolby Digital 5.1 et stéréo. En revanche, et c'est bien dommage, aucun supplément ne semble être présent sur cette édition alors que la version américaine en comprenait effectivement quelques uns. Rien de transcendant non plus mais, si nous aurions volontier fait l'impasse sur le jeu vidéo Bloodrayne complet pour nos PC, nous aurions malgré tout apprécié de retrouver les scènes coupées et rallongées ou bien le comic autour de la dhampir (mi-humaine, mi-vampire). Dommage, mais que cela ne nous gâche pas le fête ! Alors chopez vos six coups, vos épées, et préparez-vous à casser du vampire !!!