Review::.
Je reposte cette review ici, sachant que je l'avais déjà posté sur mon blog. Aucun remord de la fouttre ici, elle a tout à fait sa place! Je prépare la deuxieme partie sachant que la 8eme saison à repris et qu'elle augure plutôt du bon par rapport au désastre de la saison 7! Bref, à très vite et bonne lecture.

Doctor Who est une série qui (re)vient de loin. C'est le plus long show télévisé SF du monde et il ne compte pas moins de 800 épisodes ! Diffusé sur la chaine anglaise BBC, la série à était crée en 1963 avant d'être rebooté en 2005 par Russel T. Davies. Elle affichait 26 saisons au compteur après sont arrêt en 1990. Aujourd'hui 34 si on y ajoute les 7 saisons du reboot ainsi que la huitième en préparation dont la sortie est prévu pour automne 2014. Il s'agit d'une longévité étonnement longue pour une série de science fiction. Le genre étant destiné pour un publique averti. Qu'est ce qui a fait que Docteur Who ait tenu aussi longtemps ? Quels sont les clé de son succès et pourquoi la série actuel risque de duré encore un bon moment ? Voici des débuts de réponses dans cette petite review qui va de la Saison 1 à 4, periode que les fans appel l'ére Davies/Tennant.
Russel T. Davies étant le scénariste principal et David Tennant l'acteur interprétant le 10eme docteur pour cet arc narratif.
Doctor Who. Une série, plusieurs visages.
Avant toute chose, faut le savoir : Doctor Who c'est le bordel ! Je n'ai pas vu les 26 premieres saison (peut être un jour inch'allah!), je prend un peu le train en marche. Je ne suis pas le seul dans ce cas. En faite Docteur Who est transgénérationnel, de ce fait, plusieurs scénaristes ont construit sa mythologie, plusieurs réalisateurs sont passé derrière la caméra et grâce à l'astuce scénaristique de la régénération, plusieurs acteurs, treize en tout, ont prêter leurs traits au docteur.
Ainsi le challenge est de créer des épisodes qui peuvent être compris par tous afin de ne pas paumer les nouveaux arrivants, de les fidéliser et parallèlement à ça, faire avancer l'intrigue pour les mecs qui suivent la série depuis ses débuts ( oui il y en a ). Vous imaginez l'embrouille.
Russel T. Davies et Steven Moffat. Les Deux scénariste principaux de la franchise.
Surtout qu'au sein même du reboot qui comporte 8 saisons, une scission s'est opéré entre la saison 4 et 5. Déjà le docteur s'est regénéré ( David Tennant ayant laissé sa place à Matt Smith ) mais en plus,
le showrunner principal Russel T.Davis après avoir remis au goût du jour la série s'est fait jarter pour laisser la place à Steven Moffat, un autre scénariste de talent qui a donner une tout autre couleur au show. Lorsque vous parlez de Docteur Who, il faut donc faire attention à bien savoir qui est quoi ? Qui fait quoi ? Qu'est ce qu'on fait ? Où tu vas ? Bref c'est le bordel ! Mais c'est bon signe, ça signifie que l'univers est riche autant à l'écran qu'en coulisse. Cette richesse permet à la série d'avoir une fan base solide. Il y a n'y a qu'a jeter un coup d'oeil sur les forum DW pour voir à quel point l'engouement peut être différent d'un docteur à l'autre, et plus récemment d'un showrunner à l'autre. Certains fans applaudisse bien haut Steven Moffat pour son travail sur la série ( qui va de la saison 5 à 7 ) et rejette catégoriquement ce qu'a pu créer Russel T davies avec les quatres précédentes. L'inverse a aussi était observé.
On est bien d'accord, c'est pourri comme attitude mais c'est pareille pour toute les grandes sagas. La deuxieme trilogie Star wars est renié par la grande majorité des fans, et les différentes saisons de Stargate ne sont pas tous égale en qualité, certains fan préférent atlantis, d'autres universe,etc,... C'est pareille avec Docteur who, c'est une grosse franchise qui déchaîne les passions, on doit pas déconner avec elle. Pour paraître un minimum crédible, je ne pouvais donc pas critiquer la série dans son ensemble car ça aurait était ne pas tenir compte des réalités hors caméra. J'ai donc coupé la review en deux partie. L'une concernant la période mené par Russel T.Davies (2005 à 2009) et l'autre qui viendra plus tard et qui concernera l'ere Steven Moffat ( qui à repris la franchise depuis 2010 ). C'est ti-par' ma gueule.
2005, l'année du renouveau.
L'histoire prend place de nos jours. Rose Tyler une jeune londonienne de 20 ans incarnée par Billie Piper rencontre par le hasard des choses le personnage haut en couleur du docteur incarné dans cette première saison ( et juste dans cette première saison ! ) par Christopher Eccleston. Le duo va alors voyager à travers le temps et l'espace et vivre de folles aventure.
Durant leur périple on apprend entre autre que le docteur est un Seigneur du Temps qui au seuil de la mort peut se régénérer en changeant de corps. Il est aussi le dernier de sa race après une guerre qui à exterminer les siens et ses ennemies. Certains de ses anciens adversaires reviennent le chatouiller un petit peu à chaque épisodes jusqu'au grand final. Globalement le pitch reste le même les saisons suivantes( statu quo oblige). On assiste cependant a un changement de docteur ( David Tennant ) dès la deuxieme saison. Ce dernier changera par ailleurs, deux fois de compagne. Il troquera Rose Tyler contre Martha Jones ( Freema Agyeman ) lors de la saison 3, cette dernière elle même remplacer par Donna Noble ( Catherine Tate ) pour la saison 4.
Christopher Eccleston, le docteur de la saison 1 en compagnie de Billie Piper qui incarne Rose Tyler.
2005 était donc l'année qui à relancer la carrière du docteur après un passage à vide d'au moins 15 ans. Il s'en est passé des choses en 15 ans. L’avènement d'internet, les téléphones céllulaires, Larusso, la Mdma en tant que drogue récréative, en claire une nouvelle génération est né. Une génération qui n'avait aucune idées de qui était Doctor Who. J'en faisais partie. Il a fallu reposer les bases pour toute cet bande d'ignare. Ça, Russel T. Davies peut se vanter de l'avoir fait avec brio. La première saison jette à l'écran les informations nécessaire à savoir pour partir serein dans l'aventure.
Avec Russel T. Davies en tant que showrunner, la série,autant au niveau de la narration que de la mise en scène, rend hommage aux série Z des années nineties.
Elle s'éloigne des productions américaines des débuts 2000, en choisissant des axes narratifs à raison de une intrigue/un épisode. La mise en scène, elle, est plutôt sommaire, efficace mais pas des plus brillante. Les décors sont soit in situ, soit fabriqué avec des matériaux un peu kitsh ( peu de budget), l'utilisation d'effet spécial est rare. Si vous comptez voir des extraterrestre en 3D c'est raté, il y a bien quelques épisodes où ont fait péter de la créature de synthèse mais la plupart du temps, ce sera à la vrai, avec du maquillage. Tout ces partie pris sont assumés dès le premier épisodes et Davies n'en démordra pas jusqu'à la fin de la saison 4. Ça peut ne pas plaire, c'est sûr, mais aux moins, l'ambiance est marqué et la série vit au travers d'une réel atmosphère.
David Tennant incarne le 10eme docteur à partir de la saison 2.
Afin de toucher le plus de monde possible, il n'y a pas réellement d'intrigue qui se suivent d'un épisode à l'autre. Il y a bien sûr des épisodes charnières inévitable mais certains sont un peu plus dispensable. De cette manière là, durant la diffusion télé, n'importe qui peut prendre l'histoire de court. Bon nombre de fan français ont ainsi découvert le docteur sur France 4 grâce à ça.
Russel T. Davies a néanmoins pensé aux personnes qui vont s'enfiler les épisodes à la suite et aux fans assoiffé d'intrigue. Il a donc distillait des indices ( plus ou moins évidents) dans chacun des épisodes sur le destin de certains de ces personnages. Son but ?
Créer un fil rouge menant au dénouement du double épisode final, un schéma qu'il va utiliser de la saison 1 à la saison 4. Cela sera sa marque de fabrique. Certains fans se sont plaints des ressorts scénaristiques de Davies qu'il a recyclé de saison en saison. Pour ma part je trouve que ça marche très bien, ce schéma narratif à apporter une certaine structure là où des saisons comme la 6 et la 7 ont eu plus de mal à trouver un rythme. C'est un point que je développerai lors de la critique de l'ère Moffat. Mais passons, le reboot de Doctor Who, il vaut quoi ?
Une aventure galactique riche en rebondissement.
L'avantage lorsqu'on est scénariste sur une franchise tel que Doctor Who, c'est que l'action ne se déroule jamais au même endroit. Les possibilités sont presque infini pour créer de bon pitch. Les écrivains peuvent reprendre des éléments de la mythologie Whovienne ( c'est pas moi c'est les fans qu'on donné le nom ) comme en créer de nouveau spécialement pour un épisode.
Doctor Who est donc une vrai mine de concept. Alors oui, certains épisodes sont tiré par les cheveux, une bonne partie des intrigues demeurent complètement fantaisiste mais au fond c'est ça qui est bon ! Même si les scénarios partent parfois en live il reste toujours plutôt cohérent, l'intrigue est dynamique et surtout chargé d'humour. Ce dernier point est important car
ce qui fait de Doctor Who une série attachante c'est qu'elle ne se prend pas au sérieux.
Malgré un humour omniprésent, beaucoup de sujet plus profonds sont traité. Le fait d'être le dernier de sa race, l’émancipation, Le voyage initiatique, Le deuil, sa place dans l'univers,... Les personnages sont malmené par leurs interrogations et remette souvent en question leur place au sein de ce mic-mac cosmique. Car ce qui fait la force de Docteur Who sous l'ère de Russel T.Davies, mise a part l'univers inhérent à la série, c'est la profondeur des personnages.
Par exemple le docteur incarné par David Tennant est très nuancé. Souvent taquin et blagueur, il est pourtant capable de vrai coup de sang face à des situations qu'il trouve injuste. Cette balance, entre le ton léger et le sérieux est très bien dosé et permettent à des épisodes dont l'intrigue est moyenne de briller. Du côté des compagnons que le docteur peut croiser on peu noter
la prestation très réussi de Billie Piper qui joue Rose Tyler, la première compagne, qui campe une jeune londonienne dont la seul envie est de voyager. Elle se liera fortement au docteur jusqu'à éprouver des sentiments pour lui. Une vrai et bel complicité s'installera entre les deux, on y croirait presque. Très compatissante et à l’écoute, elle donnera souvent son avis et sociabilisera assez aisément avec les autochtones d'autres planètes,
les émotions de la jeune Rose serviront de pont entre les lubby humaines et extra-terrestres. Cette connexion permet de soulever des problématique universel sur l'existence, le sens de la vie,etc...

Catherine Tate incarne la pétillante Donna Noble.
Mais des personnages attachants il y en a une ribambelle. Je pense notamment à
Donna Noble interprété par Catherine Tate, la troisieme compagne du docteur, une sorte de beauf londonienne insupportable en apparence mais qui se révèle être très attachante par la suite. Voir même touchante lors du finale de la saison 4... Il y a
Martha Jones, la deuxième compagne qui toute fragile au début finira par s'affirmer.
Jack Harckness, un agent du temps omnisexuel qui drague tout ce qui bouge et dont le destin s’avéra surprenant. Il y a aussi Mikey le petit copain de Rose un froussard qui trouvera un sens à son existence dans un épisode riche en péripétie. Je n'oublierai pas non plus Harriet Jones, Sarah Jane Smith ou encore The Master... En réalité la force de ces quatre premières saisons, c'est que les personnages évoluent et ont arrive à ressentir une réel empathie pour eux.
Une série comme on en fait plus.
Des personnages attachants, de l'humour, des intrigues efficace et du mystère, au fond voilà la recette d'un divertissement familial efficace qui vous captive jusqu'à la fin. C'est ça qui fait de Doctor Who un vrai phénomène transgénérationnel. Il est même curieux de voir une série comme Doctor Who marcher aussi bien quand on la compare avec d'autre productions télé actuel.
Elle fait un peu tache à côté de Games of Thrones,de Breaking bad, de Hannibal ou de Walking Dead. Ce n'est pas vraiment une série subversive et elle pourrait même être qualifié de politiquement correct. Pourtant elle est salué par la critique, par les fans de série et a en plus un capital sympathie impressionnant auprès des enfants.
En faite Doctor Who c'est un peu
un hommage à l'âge d'or des série des années 90. Le bon petit feuilleton qu'on se regarde quand on a du temps à tuer, on se marre, on se régale quand les scénario partent dans des paradoxe temporel de ouf', on fait le vide et on se prend pas la tête. C'est simple, j'ai retrouver dans doctor who le même sentiment que j'avais quand je regardais des dessins animés quand j'étais minot, du genre :
« Rien ne peut battre le pouvoir de l'amitié ! ». Car Doctor Who on va pas se le cacher c'est ça : il y a des sujets graves qui sont abordé, il y a même des scènes qu'on peut qualifier de choc ( toute proportions gardé ) pour un programme tout publique mais au fond, c'est plein de bon sentiments, c'est une ode à l'espoir, au voyage, à l'humanité même, le docteur ne cesse de faire l'éloge de ce qu'il a de plus beau chez l'humain, c'est souvent optimiste, ça finit pas toujours bien mais quand même, au final c'est bon enfant.
Dans le paysage audio-visuel Doctor Who s'apparente à un vrai rayon de soleil c'est ce qui rend la série unique.
Pour conclure, il est évident que les quatre premières saisons demeurent très efficaces. Elle repose les bases en introduisant de nouveaux personnage haut en couleur. Elles réinterprétent la mythologie déjà existante de doctor who avec brio afin de concilier les nouveaux arrivants et les fans de la première heure. Les scénarios ne sont pas tous égaux, ça oscille entre le moyen et le très bon mais globalement le tout s'enchaîne très bien. Si la mise en scène et le trop plein de bon sentiments pourront rebuter certains serievore, l'univers, l'humour et l'originalité du show compensent largement ses mauvais point. On a donc là un très bon divertissement qui s'adresse en plus à toute la famille. Pari réussi pour Russel T. Davies qui à su remettre au goût du jour un personnage emblématique de la Pop culture anglaise.