Dans la série des jeux d’aventures ultra surestimés, j’ai pu en voir des jeux ! Mais si un jeu a toujours été surestimé à outrance au point de carrément l’avoir érigé au rang de créateur d’un genre, c’est bien Shenmue.



Etron made by Suzuki, Shenmue a su passer au travers des mailles des nombreux filets à étron qui parsèment notre planète… Retour sur une série qui a su bluffé la face du monde,il était grand temps que je vous ouvre les yeux.

Alors Shenmue au fond c’est quoi le principe ? Alors vous prenez une pincée de Bruce Lee et de ses meilleures daubes cinématographiques (tou a toué mone pèrrreux), vous y ajoutez la liberté bien bidon d’un No More Heroes et vous mélangez le tout avec un grand bol de ringardise en prenant bien soin de rajouter l’ingrédient spécial : Un héros con et chiant au possible.
C’est avec cette recette aussi appétissante qu’un bon gros gâteau au caca que nous prenons place dans l’univers morne et des bridés (huhu) de ce jeu.



Graphiquement, on est sur Dreamcast, depuis Final Fantasy 7 les gens ont pris l’habitude de jouer avec des cubes en forme de personnages ou des personnages en forme de cube je sais plus et du coup nos yeux à l’époque tout du moins se sont laissés charmés par ses délicates formes si … si … bref c’était pas si mal en y repensant et ça sera toujours mieux que les textures moisies de Gears of War.
Mais bon les « graphiques » c’est pour les glands aussi et comme nous sommes quasiment tous des grandes personnes nous savons qu’on ne peut pas juger un livre uniquement à sa couverture sinon on déclarerait que ce genre de livre sont des chefs d’œuvres :



Comme je l’ai dit plus tôt, le scénario tient sur un ticket de métro, enfin juste sur un côté et en dessous de la ligne marron caca qui sert à valider, c’est dire à quel point le truc est étoffé ! Dans Shenmue 1 on poursuit un méchant vendeur de riz qui a tué notre père lui aussi vendeur de riz, on pourrait être en colère (bah ouais quoi, le mec a pas forcément envie d’être vendeur de riz mais les asiatiques vous savez comment c’est hein, les restos, reprendre l’entreprise familiale, cacher des miroirs sous les cerisiers en fleur avant de se faire démonter la gueule bref ce genre de tradition quoi) et du coup, on l’a un peu mauvaise tandis que notre mère n’en a mais strictement rien à branler… troublant…


Comme tout bon japonais qui se respecte, en plus de la vente de riz, la famille Hazuki était spécialisée aussi dans l’art de distribuer des mandales comme une fillette à savoir qu’ils pratiquaient les arts martiaux. Toujours doté de bon sens les japonais n’arrivent à résoudre les problèmes qu’en se foutant des coups dans la gueule.

Notons aussi l’arrivée d’un système sublimement con qu’est la QTE ou Quick Time Event, alors là les types de Sega je vous tire mon chapeau ! Y’avait un temps où Sega se cassait le fessier à créer des jeux léchés, avec une interaction au poil et puis un jour alors que Yu (Suzuki) se grattait les bouliches d’une main pendant qu’il écrivait avec l’autre il s’est demandé comment il pourrait se les gratter avec les deux en même temps : Et les QTE furent crées, véritable hymne au non jeu et à la facilité ces séquences enlèvent tout plaisir de jeu, on ne fait rien, on appuie sur un bouton et le mec te fait un triple salto double fist anal sans aucune sensation pour le joueur (en même temps vaut mieux pas vu l’exemple) qui s’exclame : Bah ma cochonne qu’est ce que tu t’es mis ! Mais rassurez vous, grâce à vous maintenant Suzuki peut se gratter des deux mains… Et les autres développeurs ont emboité le pas (et pas que…).



Soyez fiers alors, bande de gamers des herbes d’avoir participé quelque part au déclin du jeu vidéo que vous contestez tous aujourd’hui. Si vous aimez tant que ça les QTE pourquoi vous avez laissé Ninja Blade faire un putain de four ? Y’A QUE DES QTE BORDEL ET EN PLUS C’EST INSPIRATION BOL DE RIZ AVEC UN MEC QUI DANSE COMME UNE FILLE POUR TUER LES GENS !! VOUS FAUT QUOI BORDEL !!!??? ET HEAVY RAIN HEIN !!!?



Comble du comble, le jeu s'oublie au final lui même, d'habitude le scénario fait que l'on doit gambader dans des décors tout bidons accompagné de notre équipe de glands habituels nippons avec celui qui est fort, celui qui est nul puis fort, celle qui chiale tout le temps, celle qui a juste un carré de tissu sur ses gros seins et le mec à gonzesse puceau. Ici vous êtes seul, totalement seul, les PNJ se foutent même de votre gueule tellement vous avez l'air con et vous vous retrouvez dans le deuxième épisode à jouer un clochard alors que vous en êtes surement déjà un dans la vie. On veut rêver bordel, pas trouver une chambre à payer dans Hong Kong, faire un métier pourri de transporteur de caisses et partager une mineure avec des ministres de l'Etat merde !



Bref j'en ai soupé de ce jeu, et je ne veux pas plus longtemps lui faire l'honneur de mon article, véritable bastion de la culture japoniaisante, Shenmue est un jeu pour otakon, pas inspiré et sans saveur alors conseil à tous, prenez un smecta et passez à la suite.

Ami du bon goût bonsoir, et les autres aussi !