Ma bonne vieille voiture
Faire un tour avec ma bonne vieille voiture,
Du son je passe le mur.
Mon imagination,
C’est malheureusement ma destruction,
Je l’ai vendue pour un cabriolet,
Celle-ci roulait à 100 kilomètres/heures dès que je la démarrai,
La sensation de la liberté qui m’enivrait.
Sur l’autoroute j’étais à 180,
Quand tout à coup une voiture essaya de me rattraper, en vain.
Je passais les 200,
Dans mes veines s’était stoppé le sang.
Là le camion de marchandises,
M’attendait sans surprises.
Je suis passé à gauche les cheveux dans le vent,
Je roulais à contresens, oh et puis et j’étais content.
Quand tout à coup un camion apparût,
Devant moi je le voyais,
A ma droite je ne pouvais tourner,
Là je me dis que j’étais perdu.
J’ai eu le courage d’ouvrir la portière,
Et de sauter, la laissant continuer son chemin, sans rien faire.
Nous étions tous sorti indemne de cet accident,
Malheureusement mon véhicule était en plan.
Ecrasé par les roues,
Il me faisait la moue.
Là je regrettais mon vieux tacot,
Soit disant trop lent, mais tout les jours je ressortais du véhicule, sauvée était ma peau.
Le regard des autres était insurmontable,
Ma bonne vieille voiture je l’avais mise dans l’étable.
Je l’ai ressortie,
Elle m’attendait, les phares qui me sourient.
Et si la vitesse était une fausse réalité,
Si la maladresse n’était que rapidité,
Alors ce monde serait parfait,
Mais comme ce n’est pas le cas,
Je garde mon vieux tacot, tel est son état,
Mais je l’aime, c’est tout,
L’amour d’une chose n’est nullement tabou.
