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J'ai commis un meutre. L'inspecteur divisionnaire Barque vous le dira: «Mademoiselle Asuka Blood n'est pas innoncente. Mais elle n'est pas coupable non plus.»
Alors, sans être guidée par autrechose que son coeur, il nous faut écrire des lignes et des pages, libérer un peu son esprit torturé par le réel. Au gré de la musique, au gré du crayon. L'Art et le rêve sont étroitement liés, je pense.Tant mieux. Je ne pense pas être exeptionnelle, je pense seulement devoir mourir au creux de toi. Dans tes bras ou dans ton âme, m'y reposer à jamais, pour toujours. L'éternité donne un aspect si attirant aux choses que je crois devoir m'allonger pour respirer moins fort et calmer ma passion si soudainement ravivée...jamais éteinte, comme tout le monde le sait. «L'absence est à l'amour ce qu'est au feu le vent : il éteint le petit, il allume le grand.»
Je veux être au creux des vagues.
Je veux, derrière toutes ces formules banales qui se veulent belles, être dans du liquide amniotique. Maman.
Pan.
Freud arrive et massacre, démystifie l'Art. Ou plutôt, il le rationnalise, mais c'est jouer avec les mots.
Il me reduit à l'état de libido bouillonnante.
Je crois qu'il a raison, mais pour moi l'art sera toujours merveilleux. L'Art sera l'Art. Il sera lui, je serais moi, je l'aimerais toujours. «Toujours». La puérilité de ce mot m'effondre mais ne m'effraie pas. Je te déclare avec toute la confiance béate des gens pleins de convictions: TOUJOURS! JAMAIS!
Toujours, toujours, toujours je t'aimerais, Lucien. Et je t'ai tué.
Qu'est-ce qu'un coucher de soleil pourra changer dans ma conscience torturée d'assassin?
Mes pensées filent, tellement indisctinctes que je suis inaptes à en faire des phrases cohérentes. Soupirante, lassée de mes laisses, j'attends la fin du blanc: le vers suivant.
S'émerveiller comme des idiots
Les rubans de couleurs biologiques
Rien ne nous autorise à aimer un phénomène
Nul sort n'est jeté, pas plus que de magie
Rien de beau ne réside dans les tons feutrés de la nuit
Rien ne pousse les amandiers à fleurir sans soleil
Il dévale des couleurs comme un torrent
Histoire d'un jour, n'aimer que l'Art
Et le rêve et l'irréel
Et l'éphémère et les portraits
Sourit, mon Dorian Gray
Car nul ici n'a pourri en ces lieux de démesure
Si pour vous, je suis floue, alors l'esprit est un brouillard
Une brume blanche comme une jacinthe enneigée, un présage tardif
De perce-neige (une plume éternelle)
Et de délicatesses en délicatesses, la lune erre
Effleurer le dessus, oublier le rugueux
Point de redondances je n'ai faite, sortez plutôt vos lunettes!
Et de l'humour à la légèreté
De l'amour aux bougies
Encens lourds de parfums. (peut-être trop capiteux)
Ma conscience est un encens de certitudes, et elle pèse lourd dans mon air environnant, je ne peux alors que me confesser.
Confesser comme ces religieuses du silence et de l'ombre qui confondent «péché capital et lumière du soleil».
La nonne vierge, elle au moins, n'a tué personne. Peut-être son bonheur, mais c'est infime. Le christiannisme a fait des guerres, le sexe jamais.
Ce qui inspire ces confessions indignent de celle de Rousseau, c'est donc cette suite de déceptions qui ont rendue ma vie invivable, comme doit être toute vie qui se respecte. Il y avait tellement de promesses d'amour et d'éternité dans la vie que me décrivait et mes livres et mes rêves, que la réalité ne pouvait me suffire. Je créais des mensonges, des mensonges si bien inventés que on les aurait cru vivants...Des mensonges vivants.
Mon plus gros mensonge était pour Lui.
à jamais ta soeur plus mieux que soeur
(au fait j'ai vu Laura cet aprèm elle te fait des bisous ^^)
SA PHOTO...
c'est une idée, mon idée, une idée comme une autre...
parce que si you will always love him,
faut ptet que tu dévoiles sa tête...
et puis on verra à quoi (qui?) ressemble Lucien...
nan laisse tomber c'était juste mon idée, qui m'est passée apr la tête, on réfléchira à tout ça, En CoRsE!!