L’homme au regard de mystère
C’était nuit noire,
L’homme se levait de sa chaise où, pendant la journée, il devait s’asseoir
Juste à côté de son tableau noir
Sur lequel il marquait les devoirs
Pour les enfants
De son établissement.
Il sortit
Un foulard gris
Autour de la tête,
Cachant ses yeux
Essayant de continuer sa quête :
Atteindre la porte de son appartement.
Avançant dans la nuit
Sans faire aucun bruit,
Passant de ruelles en ruelles.
Un chien buvait dans son écuelle
A côté d’une porte
Quasiment morte.
L’homme sortit sa clé,
Sans se soucier,
Que la porte était déjà ouverte.
La porte cassée,
Ce n’était pas une grande perte,
Il n’y avait rien à voler.
Mais c’est quand il entra
Qu’il entendit un bruit, un fracas.
Il enleva son foulard,
Découvrant son regard.
Au milieu des deux pupilles,
Un point rouge comme une boule dans les jeux de quilles.
Il fusilla du regard
Tous les recoins de son studio, un air hagard.
Quand il ouvrit la lumière,
Il découvrit des corps par terre,
Une vingtaine, en pack,
Tous morts d’une crise cardiaque.
Quand il leva les yeux
Vers le plafond, une banderole était accrochée.
Sur fond bleu était marqué
Joyeux Anniversaire
Notre préféré colocataire.
Là,
Une main se leva,
Elle provenait d’en dessous un bureau.
Un homme se leva,
Petit à petit, sans bruit ni fracas,
De sorte à ce que l’homme au regard tueur ne le remarque pas.
Il s’avança, n’ayant pas remarqué les autres tassés sur le sol.
Il s’avança derrière l’homme et s’écria : Bon anniversaire Paul !
L’homme se retourna,
Lançant un regard qui ne s’oublie pas,
Et le fêtard s’assit, puis s’allongea,
Sans vie, crise cardiaque.
L’homme au regard de mystère prit une chaise,
Et pleura,
Malheureux que ce don tourne comme cela.
Quand tout à coup, une sensation de bonheur l’envahi,
Un sourire épanoui.
Il se retourna et vit,
Ses amis,
Regorgeant de vie.
Parce qu’il faut dire,
Que c’était un homme qui aimait la violence,
Sur ordinateur ou sur console
Et un grand sorcier lui avait donné ce don
Pour qu’il prenne en compte ses pensées, même si celles-ci étaient sans actes.
Le maléfice se casserait,
Quand il se rendrait compte de ses méfaits.
Il découvrit que les jeux de maintenant sont une honte,
Violence gratuite et autre choses pontes,
Pour faire découvrir la violence
Et en plus, faire apprendre aux joueurs la dépendance.
Comme je l'ai dit au début à Daisuke, mes poèmes seront toujours en Français et seront joyeux. J'ai dit aussi à Daisuke, que j'écrirais des poèmes coups de gueules. En voici un et j'espère que la plupart d'entre vous sont d'accord avec moi.

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posted the 04/18/2006 at 04:32 PM by
imagine