De Drôles d’oiseaux
Un jour,
En faisant un tour,
Celui que l’on fait habituellement
Et souvent
Le dimanche matin
Pour aller chercher le pain,
J’ai rencontré sur mon chemin
De drôles d’oiseaux.
Humains
Ou animaux,
Je n’ai pu faire la différence
Tellement il y avait ressemblance.
Je commençais à pencher pour l’animal.
Féroce, il râle,
Donnant des coups de becs à son voisin,
Qui cherchait en vain
Un arbre pour s’abriter,
Le temps que l’hiver soit passé.
Pendant ce temps l’oisillon,
Tentant de voler sans permission,
Sauta du nid
Sans avant prévoir un tapis.
Heureusement pour lui,
Que la vie tourna en sa faveur
Et qu’il réussit à s’envoler sans pleurs.
Mais je me dis
Que ce ne pouvait être ainsi,
Après maintes et maintes réflexions,
Qui arrivèrent à la conclusion,
Que c’étaient des humains,
Avec leurs erreurs et leur esprit nain.
Je voyais à la place des deux concurrents,
Deux personnes se disputant
L’achat d’un livre,
Les deux hommes étant ivres
De pouvoir,
De pouvoir recevoir
Cet objet
Leur étant approprié.
Pendant ce temps, l’oisillon s’était métamorphosé en un bébé
Dont l’insouciance est regretté
Par les parents,
Car la garde d’un enfant
Est aussi dure qu’élever un éléphant.
Mais celui-ci ne se pose pas la question du bon ou du mauvais,
Le monde est extraordinaire, il ne peut s’empêcher,
D’aller découvrir,
Une Terre où tout est à parcourir.
Il descendit du landau,
La mère ne le regardant pas, buvant du porto au bistrot,
Pendant que le père se dispute à côté de son auto.
Il traversa la route,
A quatre pattes,
Ne regardant pas des deux côtés de la route, ne recherchant pas le timing adéquat.
Il passa entre deux voitures avant d’atteindre la grand route.
Là on s’attendait à tout, sauf à ce qui les évite toutes,
Les véhicules roulant comme des bolides.
Il arriva de l’autre côté,
Sans blessures
Ni égratignures.
Quand le père le vit de l’autre côté, il s’empressa de traverser,
Tout comme l’oiseau qui a vu que son oisillon qui avait réussi à s’envoler.
Tous les deux attrapèrent leur progéniture,
Contents qu’il n’y ai eu aucune bavure.
Ce monde merveilleux recèle des surprises,
Que même les scientifique ne peuvent expliquer.
Mais il faut faire attention,
Car les accidents
Sont fréquents.
Les hommes sont des pions,
Qu’il faut déplacer avec précaution,
Et dont il faut leur éviter tout.
En les aidant
A élever leur enfant
Avec une affection
Que l’on ne peut décrire.
Ce jour,
J’ai appris qu’il faut faire attention à tout ce qui nous entoure.
En tous cas,
Avec tout ça,
Ce matin-là,
J’ai rencontré de drôles d’oiseaux
Qui s'entretuent et qui se font la peau !

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posted the 04/18/2006 at 02:29 PM by
imagine
"Les hommes sont des pions": le genre de chose qu'avec mon immense prétention d'humaine, je n'ai jamais voulu accepter, comme je n'ai jamais voulu accepter être réduit au même stade qu'un animal...