Personne ne connaît exactement l’année de naissance de William Wallace. D’après certains sites Internet, il serait né en 1270, et selon d’autres en 1272.Il est né a Ellerslie (aujourd’hui Eldersie) en Ayrshire (Ecosse).
Son père, Sir Malcom Wallace, était un petit propriétaire foncier et chevalier écossais. Sa mère se prénommait Margaret De Crawford.
Les premières années de sa vie ne sont que très peu racontées. On suppose qu’il passa sa jeunesse a Dunipace, près de Stirling.Son oncle l’éduqua, il apprit le français et le latin .Son amour et sa passion de la liberté sont en grande partie à créditer à son oncle qui lui apprit les vrais valeurs de la liberté.
En 1291 le père de William fut tué par le chevalier anglais Fenwick car il a refusé de céder à l’autorité du roi Edward Longshansks. William décida de venger son père. En mai 1296, il attaqua le convoi mené par Fenwick qui allait en direction du village de Ayr. Ils (William et ses partisans) tuèrent tous les soldats ainsi que Fenwick et ainsi il vengea la mort de son père.
Cette première attaque rapporta à Wallace plus de 200 chevaux, des armes, des armures et des quantités d’or et d’argent.
En 1297 il épousa Marian Braidfoot à l’église de St Kertigen de Lanark.
En Mai de la même année Marian fut assassinée sur ordre du gouverneur de Lanark, William de Hazelrig ,en représailles des combats menés par William Wallace contre les anglais.
L’un de ses grands exploits fut sa victoire sur les anglais lors de la bataille au « pont de Stirling ».
En 1297 presque toute l’Ecosse était revenue aux mains des écossais. Seul le nord était encore occupé par les anglais.
John de Waldegrave avait réuni une formidable armée (plus de 1000 cavaliers lourds et 50 000 soldats). Son armée était la plus réputée d’Europe pour sa grande expérience au combat. Cette armée n’a jamais connu de défaite.
L’armée de Wallace, qui s’était ralliée avec Sir Andrew de Moray, était composée tout au plus de 16000 soldats, incluant 150 cavaliers pauvrement armés, sans aucune expérience au combat. Mais les écossais avaient par contre un esprit insatiable face au combat et la motivation compensait le manque d’expérience au combat. Les écossais, poussés par leur sens du patriotisme, étaient près à se battre et à mourir plutôt que de supporter la tyrannie de l’occupation anglaise sur leur propre terre.
Lors de la traversé du pont par l’armée anglaise, Wallace donna le signal d’attaque à son armée et les rebelles chargèrent en grand nombre, levant et brandissant leurs armes vers le ciel en hurlant comme des fous. Les lances en avant, ils transpercèrent les anglais pris au piège sur le pont.
La bataille dura un peu plus d’une heure et les écossais avaient massacré l’armée anglaise sans pitié .En une seule bataille, les hommes de Wallace avaient anéanti la plupart des chevaliers lourds et 5000 soldats incluant 300 archers. Cette victoire montra qu’une armée de paysans
était capable de détruire une armée anglaise soit disant invincible.
Cette victoire démontra que Wallace n’était pas seulement un chef et un guerrier, mais que ses capacités et sa tactique de guerre étaient toute aussi forte que celle de l’armée anglaise.
Le château de Stirling tomba entre les mains de William Wallace et l’Ecosse était presque entièrement libre des forces anglaises.
La force patriotique de Wallace demeura dédié à la lutte pour la liberté de l’Ecosse.
William Wallace fut fait chevalier en mars 1298 à Tor Wood (peut être par Robert de Bruce) et nommé gardien de l’Ecosse.
En juillet 1298 l’armée anglaise écrasa les écossais à Falkrik malgré tous les efforts de Wallace. Lui-même faillit mourir au combat mais Robert de Bruce vint le secourir.
Apres cette défaite, Wallace renonça à son titre de gardien d’Ecosse et Robert de Bruce fut désigné pour le remplacer. On ignore ce que William Wallace fit jusqu’à son arrestation en 1305.
La fin de William Wallace
En 1305 il fut trahi par un de ses chevaliers et fut capturé par les anglais près de Glasgow. Il fut emmené à Londres pour y subir son procès. On l’accusa de trahison .la sentence fut prononcer sans qu’il ait pu tenter de se défendre (les hors la loi n’ayant pas le droit de se référer à la loi).
Son châtiment pour cette accusation fut très pénible. Il fut d’abord traîné par des chevaux sur une distance de 6 miles (=9 km66) dans les rues de Londres jusqu'à Smith Fields où il a été exécuté.
Il fut pendu et perdit connaissance. Puis il fut attaché sur une table, on lui arracha les membres, on lui appliqua un fer rouge sur ses entrailles. Son supplice prit fin quand on le décapita.
Son corps fut divisé en plusieurs parties.
Sa tête fut exposée sur le pont de Londres, son bras droit sur le pont de Newcastle, son bras gauche à Berwick, sa jambe droite à Perth et sa jambe gauche à Aberdeen.
La personnalité de William Wallace semble être résumée par ses vers favoris :
« JE TE L’AFFIRME EN VERITE, LA LIBERTE EST LE PLUS BEAU TRESOR A GAGNER. N’ACCEPTES JAMAIS DE VIVRE DANS L’ESCLAVAGE, MON FILS »
Peu de temps après l’exécution de Wallace, robert de Bruce mena une armée écossaise, déterminé à le venger et à se battre pour la liberté. Robert de Bruce écrasa les anglais et en 1306 fut couronné Roi d’Ecosse.