Alors que les plus vieux ont déjà torché le jeu avant que je ne sois conçu par papa-maman, j’ai surtout connu
Dragon’s Lair via les vidéos du
Joueur du Grenier (pas de honte). Bien que le JDG s’attarde sur les versions archaïques NES et Super Nintendo, il faut savoir que l’original est sorti sur borne d’arcade sous la forme d’un dessin animé interactif. Pièce d’histoire,
Dragon’s Lair marque l’histoire comme étant le fondateur du
Quick Time Event (QTE) dont le principe consiste à appuyer sur une touche au bon moment pour faire avancer le jeu.
Donc, j’ai décidé de tester la version PSP car c’était gratuit ( :siffle: ) et facile à trouver. Le jeu est sorti un peu sur tous les supports pour bien exploiter le filon…
La meilleure version sortie à ce jour semble être la version PC/Steam remasterisé récemment par Digital Leisure. Ce qui est bon à savoir, c’est que le « jeu » à l’avantage d’être
compatible avec les lecteurs DVD/Blu-Ray et donc avec votre télécommande.
Sous la direction de Don Bluth, connu pour avoir fait carrière chez Disney, on a sous les yeux un
véritable dessin animé old-school comme on les aime. Des animations un peu saccadées, un héros qui se tortille, tout ce qui fait le charme du bon vieux temps. Le fabuleux scénario consiste à guider Dirk le chevalier pour sauver la princesse Biatch Daphné enlevée par un dragon (amateurs de zoophilie, bonjour). Pièges et défis sont en rendez-vous pour en faire baver. Les scènes durent de 10 à 30 secondes où l’on doit progresser dans des salles avec des
QTE à effectuer avant de passer à la salle suivante.
Le gros défaut de Dragon’s Lair étant sa difficulté et son manque de cohérence. Ni plus ni moins que du « die & retry », les séquences de
QTE sont à apprendre par coeursont peine de Game Over. Par exemple, pour certaines scènes, un flash jaune à l’écran indique une port et la direction que Dirk doit prendre (gauche, droite, haut ou bas), cela ne dure même pas une seconde (il est possible d’appuyer à l’avance sur le bouton). Le problème n’est pas forcément le temps de réaction imposé, mais surtout que dans la majorité des scènes, il n’y a aucune indication pour le joueur. Cela équivaut donc à crever maintes et maintes fois en essayant d’analyser la scène pour savoir où se diriger.
Cependant, les récentes versions permettent d’activer une option d’aide pour savoir sur quelle touche appuyer. J’ai décidé de faire sans sinon ça retire tout l’intérêt du jeu (à savoir le plaisir de rager comme un porc), sachant que
le jeu dure 10 minutes en ligne droite ! Il m’aura donc fallu une heure et demie avec les vies infinies pour défoncer le dragon.
Expérience intéressante mais frustrante, j’ai quand même décidé d’entamer Dragon’s Lair II : Time Warp sur PC et pour le moment, il a l’air bien meilleur au niveau de l’animation et le joueur est mieux guidé par les flashs pour faire les QTE. Par contre, les séquences de jeu sont plus longues et donc plus difficiles.
A suivre…
