Voici venir une nouvelle rubrique concernant les vaporwares. Vous savez, ces jeux et consoles dont tout le monde parle depuis des années mais qui malheureusement n'ont jamais atteint le stade de la commercialisation.

Pour ce premier article, j'ai choisi une console vraiment prometteuse pour l'époque, j'ai nommé la Phantom, console avant-gardiste d'Infinium Labs.



Annoncé en janvier 2003 comme étant "la nouvelle plate-forme de jeu révolutionnaire", le communiqué de presse d'Infinium Labs promettait un service de jeux à la demande via un abonnement façon Xbox LIVE, des années avant OnLive. Aucune info supplémentaire ne ressort de ce communiqué, si ce n'est un visuel 3D de la console.






Août 2003, Infinium Labs nous offre enfin quelques précisions: une console connectée et un catalogue entièrement dématérialisé (Xbox One te salue) à moins de 400$ pour le modèle Basic ainsi qu'un abonnement de 9.95$ à PhantomNet, l'équivalent du LIVE.

- jeux à la demande,
- jeux pré-installés,
- location de jeux,
- démos de jeux,
- patchs et màj en arrière-plan,
- périphériques sans-fils.

On parle même de pouvoir changer les composants de la Phantom selon nos désirs, DD plus grand, plus de RAM et même un modem Wi-Fi.
La console tourne sous Windows XP et permet de jouer à tous les jeux PC. Le portage de jeux Xbox est aussi au programme, grâce notamment aux kits de développement livrés gratuitement, de biens belles promesses en somme.


























Infinium Labs, renommé Phantom Entertainment entre temps, accumule les retards et des problèmes financiers se profilent à l'horizon. Février 2006, fin de l'aventure, la console reste dans les cartons. Phantom Entertainment aura dépensé plus de 62 millions de dollars pour développer et promouvoir sa console révolutionnaire. Les déboires de la Xbox One montrent en tous cas que la console aurait sans doute fait un flop retentissant. Mais qui sait, le succès du crowdfunding et de la OUYA pourrait donner des idées à certains.