1.Le Monstre se dévoile
« Le sacrifice de soi est la condition de la vertu », Aristote ne le savait pas encore, mais il venait de décrire, en une seule phrase, l'univers global de Soul Sacrifice. Il y a quelque temps de cela, nous apprenions que le grand Keiji Inafune (Mega Man, Resident Evil) travaillait sur un projet exclusif à la PlayStation Vita. Famitsu, célèbre magazine japonais, avait craché le morceau en nous vendant du rêve.
Une histoire de démons, de sacrifice, de sorciers... Marvelous AQL et Japan Studio avaient de l'ambition en proposant un concept inédit dans le domaine vidéoludique. Après plusieurs mois d'attente, Soul Sacrifice est enfin passé entre nos mains. Nous nous sommes alors battus corps et âme contre les subalternes du mal pour vous parler de cette production tant attendue.
Un titre à la hauteur de nos machines ? La réponse se trouve dans les pages qui suivent...
2.Un univers glauque.....
Le jeu commence et nous plonge directement dans cette ambiance malsaine avec une cinématique plutôt bien réalisée. Une fois passée, nous débutons notre aventure dans une cage d'os en compagnie d'un livre maléfique. Nous enchaînons alors les premiers mondes et nous nous lançons dans diverses contrées au thème varié. Graphiquement nous pouvons comparer ce titre avec une pièce de monnaie : pile, c'est beau, face, c'est répugnant. En effet, les textures sont satisfaisantes même si nous nous attendions à mieux ; par moment c'est bluffant, par moment c'est tout juste limite. De gros pixels traînent par-ci, par-là, sur une paroi, ou jonchent le sol d'un niveau.
Pile, c'est beau, face, c'est répugnant.
Et pourtant, les mondes sont emplis de détails à nous émerveiller tels que des chaînes géantes exposées dans une région glacée, ou encore une immense statuette en train de séparer une mer en deux. Le tout est orchestré par un effet granuleux donnant un aspect dramatique à l'image.
Concernant les héros, protagonistes et monstres en tout genre, les développeurs et designers ont su créer des personnages charismatique et complètement farfelus. Le rendu est vraiment au poil. Autres points que nous avons notés, les jeux d'ombre et de lumière sont corrects et certains bugs de collisions sont présents.
Que dire au final ? Marvelous AQL s'est contenté du minimum pour nous en mettre plein la vue, et ça marche ! Soyons clair, dans sa globalité, Soul Sacrifice aura de quoi combler vos rétines.
3.Ma Main te délivrera du mal
Avant de vous parler de l'attrait principal de ce titre, le fait de pouvoir épargner ou sacrifier un opposant, concentrons-nous sur le gameplay. Pour chaque partie, nous attribuons certains objets à notre personnage. De ce fait, nous avons six emplacements qui correspondent à un bouton d'action ou d'invocation. En appuyant sur la gâchette R, nous pouvons alterner nos ustensiles afin de les utiliser quand bon nous semble. Ces accessoires se récupèrent dans chaque niveau. Nous pouvons les combiner entre eux pour en créer des nouveaux, mais aussi augmenter leurs compétences. Le tout devient alors plus efficace durant une bataille. De ce côté-là, il y a vraiment de quoi faire. Néanmoins, ces outils sont limités en nombre d'usage et perdent « en force ». Nous devons alors bien gérer nos combinaisons d'attaque pour ne pas finir à la ramasse.
Bien gérer nos combinaisons d'attaques pour ne pas finir à la ramasse.
Mis à part cela, notre héros peut courir en maintenant la touche adéquate. Malheureusement, petit problème de caméra, il est impossible de sprinter tout en tournant la vue ; à moins de posséder un second pouce sur une même main. Nous pouvons faire usage d'une vision spéciale qui nous aide à repérer des zones d’énergie éparpillées dans un chapitre. Ces secteurs permettent d'invoquer une arme, un bouclier ou de rebooster nos articles. Ce « regard magique » permet aussi de contempler l’état de santé d'un allié ou d'un rival.
En parlant d'ennemi, une fois éliminé, une aura étrange entoure notre adversaire et donne la possibilité soit de l'achever, soit de lui redonner vie. Deux mains s'affichent à l’écran et nous nous devons de faire un choix. En l’épargnant, nous augmentons notre vitalité et notre défense, en l’exécutant, notre force s’accroît et nous récupérons du tonus pour nos objets. Quoi qu'il en soit, plus nous tuons de créatures et plus nous évoluons. Notez que ces divers choix peuvent également être pris pour un compagnon agonisant.
Quoi d'autre ? Lorsque nous sommes proches de la mort, et selon nos aptitudes, nous pouvons sacrifier une partie de notre corps afin d'invoquer une « super offensive ». Point noir au tableau, il y a des effets secondaires tels que la perte d'une partie de notre barre de vitalité, ou encore une fraction de notre vue (l’écran se réduit).
4.Plongez Dans un Necronomicon
Bien que nous sommes enfermés dans des arènes, il faut savoir que ces lieux sont vastes et que les missions se répètent. C'est d'une redondance démesurée. Néanmoins, la trame scénaristique vous tiendra en haleine durant de longues heures devant vos petits écrans. Avant d'arriver au dernier chapitre, vous vous devrez d'augmenter les compétences de votre protagoniste en vous plongeant dans des quêtes secondaires. Celles-ci peuvent être réalisées en coopération si vous le souhaitez (jusqu'à quatre joueurs). Les parties en ligne sont fluides, amusantes, quasiment sans temps de chargement, c'est un régal. Bref, comptez entre 20 et 25 heures de jeu avant de boucler cette production signée Keiji Inafune.
Au niveau de la bande-son, les mélopées de Soul Sacrifice ont su nous envoûter. Elles caressent nos tympans avec délicatesse, elles raisonnent dans nos têtes une fois nos PSVita éteintes, elles nous possèdent littéralement au point de nous donner des frissons aux corps. Avec ces rythmes variés et endiablés, comment résister ? De l'Art dans un jeu vidéo, c'est possible. Pour ce qui est des doublages, et diverses narrations, le débit, l'intonation et le timbre des acteurs nous ont laissés sans voix. C'est sublime.
5.Le Paradis se trouve en enfer
Dès le départ, le ton est donné. Un sorcier d'une cruauté sans limites enferme ses esclaves dans des prisons étroites. À un moment où la mort guettait l'un d'entre eux, un livre quelque peu surnaturel fit son entrée en scène. Cette ouvrage sortant tout droit d'un des films d'Evil Dead, du nom de Librom, vous contera alors l'histoire de ce royaume sinistre et vous plongera dans des mondes qui furent dominés par des Hommes rongés par la colère, l'envie ou le désarroi, mais pas que... Faune et Flore se voient possédées par le malin. C'est à vous de mettre de l'ordre dans ces environnements souillés et les pages se dévoileront alors tout au long de votre périple.
Entre 20 et 25 heures de jeu avant de boucler cette production.
Bien que nous sommes enfermés dans des arènes, il faut savoir que ces lieux sont vastes et que les missions se répètent. C'est d'une redondance démesurée. Néanmoins, la trame scénaristique vous tiendra en haleine durant de longues heures devant vos petits écrans. Avant d'arriver au dernier chapitre, vous vous devrez d'augmenter les compétences de votre protagoniste en vous plongeant dans des quêtes secondaires. Celles-ci peuvent être réalisées en coopération si vous le souhaitez (jusqu'à quatre joueurs). Les parties en ligne sont fluides, amusantes, quasiment sans temps de chargement, c'est un régal. Bref, comptez entre 20 et 25 heures de jeu avant de boucler cette production signée Keiji Inafune.
Au niveau de la bande-son, les mélopées de Soul Sacrifice ont su nous envoûter. Elles caressent nos tympans avec délicatesse, elles raisonnent dans nos têtes une fois nos PSVita éteintes, elles nous possèdent littéralement au point de nous donner des frissons aux corps. Avec ces rythmes variés et endiablés, comment résister ? De l'Art dans un jeu vidéo, c'est possible. Pour ce qui est des doublages, et diverses narrations, le débit, l'intonation et le timbre des acteurs nous ont laissés sans voix. C'est sublime.
Note:
Les plus
Des mondes variés
Le design des monstres complètement dégoûtants
La vie, la mort, au choix
Un gameplay riche
La bande-son époustouflante
Une très bonne durée de vie
Le multijoueur addictif
Les Moins
La caméra par moment
Le ciblage d'ennemi capricieux
Quelque peu répétitif
17/20 Très Bon
Et je vous l'affirme que c'est juste magique !!!
Je pense Vous faire un unboxing du preminium édition et aussi un teste par mes soin

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publié le 15/03/2013 à 22:06 par
bandito
Merci pour le "test", ça donne encore plus envie