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Dire que l'on assiste à une confiscation du pouvoir politique semble excessif pour certains. Hors, entre les lois cadres (lois de l'Union Européenne qui prévalent sur les lois nationales), la puissance des lobbies (de tous les types) installés à Bruxelles et les groupes d'influence (Bilderberg, Trilatérale, Le Siècle, etc.), il est clair que le pouvoir politique a une marge de manœuvre plus mince qu'avant. Le pouvoir du politicien ne s'exerce plus comme il y a encore quelques décennies. Il doit se soumettre à certains impératifs.
Joseph Stiglitz
On l'a vu durant la crise des subprimes, les agences de notation avaient une réputation de tueur. Les dirigeants français craignaient une dévaluation d'une note attribuée par un organisme extérieur (non rattaché à la France), non démocratique (pas de représentants élus par le peuple). Une note virtuelle (se basant sur peu de choses au fond) qui émerge d'institutions le plus souvent financées par les banques et les entreprises (ce qui explique la dent dure envers les nations vu que les agences de notation ne leur doivent rien).
Lorsque l'on évoque la domination du système banquier sur le système politique, il y a souvent un regard courroucé chez l'interlocuteur, un énervement retenu. Drumont et d'autres que j'évoquais précédemment, malgré leur phobie juive, ne disaient pas autre chose. Ils critiquaient cette dévaluation du politique au profit de la finance. Ce qui passe mal dans la bouche de Drumont passera, je l'espère, mieux dans la bouche d'un prix Nobel.
Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie en 2001, effectua ces mêmes critiques (la focalisation ethnique en moins) à plusieurs reprises. Tout d'abord, dans son livre La Grande Désillusion où il dit :
"La mondialisation semble souvent remplacer la dictature des élites nationales par la dictature de la finance internationale...Le changement le plus fondamental qui s'impose pour que la mondialisation fonctionne comme elle le devrait, c'est celui de son mode de gouvernement".
Dans le numéro de Marianne du 15 janvier 2011, Joseph Stiglitz réaffirma ses propos en chargeant une nouvelle fois les banques et la suprématie de la finance sur le politique :
"La démocratie est un bon principe selon lequel "un homme égale une voix". Mais hélas, aujourd'hui, les banques disposent de 51% des votes car aujourd'hui elles achètent les gouvernements.".
Il ne s'agit pas d'un propos d'antisémite (Stiglitz est issu d'une famille juive pour information), ni d'un déluré sans fondement (prix nobel d'économie en 2001 pour un travail commun avec George Akerlof et Michael Spence).
L'article d'origine :
http://breviairedesvaincus.blogspot.fr/2012/10/joseph-stiglitz-et-la-suprematie-de-la.html
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