On cite souvent, dans le trio des grands créateurs français, les représentants ultimes de la french touch dans le jeu vidéo, Michel Ancel. Le créateur de Rayman et de Beyond Good and Evil mérite que l’on jette un regard critique sur son œuvre afin de voir si cette dernière possède cette touche française qui manque cruellement aux auteurs précédemment sondés : Frédérick Raynal, Eric Chahi et David Cage.
Petit avis (plutôt tranché) : La " Franche touche" n'est pas le fait de ces "auteurs" cités autant que de multiples artistes qui ont grandi avec la (riche) culture de l'image que nous connaissons en France et qui ont bossé sur ces jeux . Je pense en l'occurrence à l'univers de la BD , principale source d'inspiration . Ayant bossé dans le JV et j'ai bien regretté qu'en France (contrairement au Japon, forcément) la démarche artistique ne dépasse jamais vraiment le statut d'un outil promotionnel pour vendre, pour faire beau, une "touche" . mais Il y a tout de même des exceptions. (Pour reprendre le sujet, Rayman et même Beyond G&E ne peuvent à mes yeux être définis comme des œuvres, mais plutôt comme des "productions sympatoches" avec un vernis Français ).
Je n'ai pas bien saisi les deux premières phrases.
Sinon, pour cette partie consacrée à Michel Ancel, comme je l'ai démontré Rayman et Beyond Good and Evil ne sont pas des produits culturellement français. A part, un ou deux détails évoqués pour BGE, il est clair qu'on est très loin d'une vraie "touche française". Michel Ancel s'inscrit dans la lignée de Raynal, Chahi et Cage (déjà analysés sur levelfive.fr). Autrement dit, un auteur français mais qui produit des oeuvres dont les références sont soit européennes, soit extra-européennes (USA, Afrique...). Maintenant, le dossier suit son cours, d'autres développeurs seront analysés et donc, peut-être, d'autres conclusions tomberont. Pour l'instant, la "french touch" dont les journalistes raffolent est plus une arnaque marketing qu'une réalité culturelle.
Certes ... Disons aussi que les sources d'inspirations accessibles sont à notre époque tellement nombreuses , de par le Net notamment , qu'il sera de plus en plus difficile d'établir une identité bien marquée et spécifique à une région ou un pays . Le Japon , qui malgré une tradition forte et une volonté suivie de se démarquer de ses voisins nous présente une créativité faramineuse cependant à 90 pour cent d'origine occidentale ( pourcentage subjectif ) ...
Pour mon début confus précédent : Je précisais que comme souvent , ceux qui "signent" un Jeu en France ne sont pas les artistes employés mais les producteurs exécutifs .
Bref, je ne suis pas d'accord sur les "sources d'inspirations accessibles". Certes, Internet nous offre des cultures facilement accessibles, seulement il n'empêche qu'il est toujours possible de créer des oeuvres identitairement nationales. Le Japon sait le faire comme l'Angleterre (les jeux Molyneux sont très anglais dans l'âme), comme les Américains. Mais bon, je ne vais pas m'épancher, ce sera le sujet d'un autre billet, plus tard. Histoire de voir si cette absence de touche nationale dans le jeu vidéo est propre à la France ou pas.
Sinon, pour cette partie consacrée à Michel Ancel, comme je l'ai démontré Rayman et Beyond Good and Evil ne sont pas des produits culturellement français. A part, un ou deux détails évoqués pour BGE, il est clair qu'on est très loin d'une vraie "touche française". Michel Ancel s'inscrit dans la lignée de Raynal, Chahi et Cage (déjà analysés sur levelfive.fr). Autrement dit, un auteur français mais qui produit des oeuvres dont les références sont soit européennes, soit extra-européennes (USA, Afrique...). Maintenant, le dossier suit son cours, d'autres développeurs seront analysés et donc, peut-être, d'autres conclusions tomberont. Pour l'instant, la "french touch" dont les journalistes raffolent est plus une arnaque marketing qu'une réalité culturelle.
Pour mon début confus précédent : Je précisais que comme souvent , ceux qui "signent" un Jeu en France ne sont pas les artistes employés mais les producteurs exécutifs .
Bref, je ne suis pas d'accord sur les "sources d'inspirations accessibles". Certes, Internet nous offre des cultures facilement accessibles, seulement il n'empêche qu'il est toujours possible de créer des oeuvres identitairement nationales. Le Japon sait le faire comme l'Angleterre (les jeux Molyneux sont très anglais dans l'âme), comme les Américains. Mais bon, je ne vais pas m'épancher, ce sera le sujet d'un autre billet, plus tard. Histoire de voir si cette absence de touche nationale dans le jeu vidéo est propre à la France ou pas.