Bien que le mutliplayer soit, à l’heure actuelle, l’option dévorée par plusieurs millions de joueurs à travers le monde, la campagne en solitaire, trop souvent mise de côté, reste un point crucial à ne pas bâcler pour qu’un titre puisse espérer combler les attentes de tous ses joueurs. Après un Halo 3 et son ODST qui n’aura pas franchement su satisfaire l’appétit débordant des fans de la franchise, Bungie Software souhaitait boucler la boucle à sa façon pour son ultime chef-d’œuvre en nous plongeant non pas après les événements du troisième opus, mais avant même l’aventure du tout premier Halo, sur une planète du nom de Reach.
La mode campagne débute d’une façon plutôt surprenante, par un éditeur de personnage ou différentes pièces de l’armure peuvent être modifiées à l’aide de points récoltés tout au long de l’aventure. Sans le moindre impact sur le déroulement du jeu, cet éditeur permet toutefois d’arborer de nouvelles couleurs lors des parties en multijoueur, en plus d’apporter une poignée de modifications sur certaines options insignifiantes. Halo : Reach nous entraîne finalement dans la peau d’un membre de l’équipe Noble, un groupe composé de Spartans, une unité d’élite prête à tout pour la survie de la planète. Déployée sur zone afin d’examiner certains mouvements mystérieux de la population locale, l’escouade se rend rapidement compte que plusieurs créatures Covenants tentent de se débarrasser des derniers survivants, mais préparent surtout le terrain pour une invasion imminente.
En tant que Noble 6, nos missions sont diverses et variées et se déroulent aussi bien en solitaire qu’en compagnie d’un autre joueur ou de personnages contrôlés par l’intelligence artificielle. Initialement envoyée sur le terrain afin de surveiller les habitants de la planète, l’équipe se retrouve bien vite plongée dans le chaos le plus total en ayant pour objectif de raser les installations ennemies, d’escorter les derniers survivants des grandes villes de Reach, de protéger certaines zones pour un atterrissage ou un décollage, de détruire les tourelles anti-aériennes, mais aussi de faire le ménage directement à la source, plus exactement dans l’espace. Intenses et véritablement prenantes durant les premières heures, les nombreuses missions de ce Halo : Reach peuvent s’avérer quelque peu répétitives et bien moins prenantes vers la fin de l’aventure, la faute peut être aux environnements un poil moins spectaculaires.
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