Les représentants des magistrats et des avocats ont vivement critiqué, jeudi 21 février, la constitution par le ministère de la justice d'une liste de trente-deux criminels en fin de peine susceptibles d'être maintenus dans des centres de rétention à leur sortie de prison.
Ils dénoncent une pression inadmissible sur le Conseil constitutionnel qui doit se prononcer ce jeudi sur la constitutionnalité de la loi sur la rétention de sûreté, déjà adoptée par le Parlement. Ce texte prévoit la création de centres fermés où les criminels dangereux, notamment les pédophiles, pourront être retenus à vie une fois purgée leur peine de prison, et entend s'appliquer dès sa promulgation, une
rétroactivité dénoncée par ses détracteurs.
Source : Le Monde.
Pour ceux qui n'auraient pas suivit leurs cours d'histoire de collège, un état est considéré comme républicain lorsque les trois pouvoirs que sont l'exécutif (Président de la Republique + Gouvernement), législatif (Assemblée nationale + Sénat) et Judiciaires sont séparés.
Or, en dressant cette liste, Mr Sarkozy et Mme Dati vont non seulement à l'encontre d'un des principes fondamentaux des droits de l'homme mais en plus contre cette séparation des pouvoirs si élémentaire.
Un premier pas vers un totalitarisme ?

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posted the 02/21/2008 at 02:34 PM by
yssan
Autre chose "déjà adoptée par le Parlement" ça veut dire que le législatif a eu son mot a dire. Le conseil constitutionel n'a plus qu'à trancher si cette loi est confome a la constitution ou pas. Rien d'anormal et puis les 32 criminels en question à la rigueur je préfère les savoir enfermé que dehors.