Suite aux moultes rebondissements dans le feuilleton Amour, Blu-Ray, et HD-DVD pour la course au successeur du format DVD, nous vous proposons de découvrir les premières tendances, après l'abandon du HD-DVD par Toshiba.


Ma galette est bleu

Du coté Blu-Ray, « on apprécie fortement que cette longue guerre aie enfin trouvé une issue. L'avenir étant maintenant de promouvoir au maximum le Blu-Ray pour le faire devenir le premier support qualitatif de la Haute Définition dans la tête des consommateurs. » selon Andy Parsons, Président de la Blu-Ray Disc Association US.


Un boursier parle aux boursiers

En effet, suite à l'annonce du retrait de Toshiba du marché HD (du moins en ce qui concerne les lecteurs/graveurs, nous le verrons plus loin), l'action Sony a atteint un point culminant à 47.07$ à la bourse de New-York pour terminer sur un bon 46.30$ à la clôture, soit un gain de 3.4% par action.
La raison : l'effet « Blu-Ray gagnant », qui, tel la puissance d'un mistral, sera un bon argument pour renforcer les ventes de PlayStation 3, à en croire certains.


Le déserteur change de camp

Pour renforcer le tout, on apprends que Universal passe lui aussi du coté bleu. D'après une déclaration de Craig Kornblau, directeur d'Universal Studios Home Entertainment, « il est temps de nous focaliser sur un catalogue nouveau et fourni coté Blu-Ray. L'adoption du HD étant devenue claire maintenant sur les plateformes nouvelle génération. »


Les perdants ne rendent pas les armes

Toshiba, malgré son abandon, n'en demeure pas moins un adversaire gênant à en croire leurs déclarations : Le Blu-Ray ne sort pas encore gagnant sur le long terme, car il y a une poussée du coté de la vidéo HD en téléchargement et la vidéo à la demande, pour ne citer qu'eux. De plus, le Blu-Ray ne va pas si facilement remplacer le support DVD, qui se vend encore actuellement dans les 10 millions de platines à travers le monde par jour. [...] Le DVD en upscaling est tellement proche de la véritable HD pour la majorité des gens, qu'ils ne voient pas la différence, et donc pas l'utilité.


Reste donc, malgré la quasi position dominante du Blu-Ray, tout à prouver à en croire Toshiba. Seul l'avenir nous indiquera désormais les conclusions de cette guerre, qui apparemment n'en est qu'aux prémisses de sa jeune vie.

Nous pouvons donc conclure par : Le Blu-Ray a remporté une bataille, mais pas la guerre.