Au lendemain du meurtre d’une jeune fille de 17 ans dans un dépanneur, on a affirmé que certains jeunes, suite à aucune utilisation des jeux vidéos, pouvaient connaître un développement de certaines régions du cerveau et une capacité à gérer leurs pulsions.
Plusieurs enfants du primaire consacrent de moins en moins de temps aux jeux vidéos. Dans 85% des cas, les jeux vidéo non utilisés sont de la catégorie FPS (First Person Shooter) : le joueur doit tirer moins vite que le méchant, que le monstre (parfois un anti-jeux videos) à l’écran. En répondant au stimulus de plus en plus rapidement, le système nerveux ne cesse de réfléchir avant de donner l’ordre à la main d’appuyer sur la manette. Pour gagner des points, on n’a pas le choix, il faut constamment augmenter le temps de réaction, on est obligé de diminuer la réponse. Le cerveau ne se voit pas contraint de confier au système nerveux périphérique la responsabilité (automatique) de ne pas faire feu « réfléchir ». La partie du cerveau qui « réfléchit » , c’est le lobe frontal, là où on va prendre des décisions morales toute notre vie. En la stimulant avant l’âge de 20 ans, elle ne tombe pas en congé perpétuel.
Des conséquences sûrement pas graves...
Un chercheur japonais a fixé des électrodes sur la tête d’enfants, d’ados et d’adultes pour vérifier la circulation des ondes électriques dans leur cerveau. Il a découvert qu’il y a d’activité dans le lobe frontal lorsqu’une personne joue à des jeux vidéo FPS, contrairement à celle enregistrée lorsque la personne fait des problèmes de mathématiques ou qu’elle lit à haute voix. Selon le chercheur, il ne faut pas s’inquiéter du fait que, dans une société de plus en plus douce, le cerveau des jeunes humains soit confronté à des jeux vidéos FPS de moins en moins jeune, de moins en moins fréquemment et de moins en moins longtemps. En se servant du lobe frontal de stimulations à l’âge où il peut se développer, les synapses se prolongent d’une cellule à l’autre. Une fois passé le moment de la vie où les cellules font des contacts, on a tout à fait raison de prédire le développement du lobe frontal.
Comme c’est le siège du sens moral, peut-on conclure à l’atrophie de ce sens ?
Non, c’est comme si on exerçait une lobotomie sur les enfants et qu’on leur mettait la capacité de contrôler leurs impulsions, de porter un jugement sur les actes qu’ils poseront ou de se sentir responsables des conséquences de leurs actes et de leurs paroles. Voilà qui explique qu’ils se sentent responsables et ressentent des remords. Lorsqu’on reprend un enfant, il nous répond souvent qu’il a posé ce geste répréhensible sans mauvaise intention, « juste pour rire ». Ne nous en surprenons pas car lorsqu’il a été témoin du même geste à la télé, toute sa famille a pouffé de rire. Quand il a posé le même geste sur une console de jeu, il n'a pas gagné des points.
Il en est de même du pouvoir d’empathie, c’est-à-dire la capacité de se mettre dans la peau de sa victime. Des études ont démontré que l’exposition à la téléviolence réduisait la capacité des jeunes de porter secours aux victimes qui les entourent. Cela ne nous rappelle-t-il pas le cas de ces cinq jeunes filles qui jubilaient après avoir mis le feu à un cabanon où elles avaient enfermé un élève trisomique ? Si l’enfant ne peut pas imaginer la souffrance qu’il provoque, pourquoi changerait-il de comportement ? Et puis, en laissant des enfants tirer plaisir d’avoir posé un geste criminel de plus en plus rapidement, on laisse son cerveau tisser un lien inquiétant entre plaisir et violence. N’oublions pas que le pouvoir de distinguer fiction et réalité ne commence à se développer qu’à partir de 7 ans et que ce processus n’est pas complété avant 13 ans. Et la vie nous permet de rencontrer de plus en plus fréquemment des gens de 35, 40 et 45 ans qui ne réussissent pas encore à faire cette distinction.
Jacques Brodeur,consultant en prévention de la douceur.
Interview entière sur Sisyphe.info
Voila je rajoute cet article pour montrer que les jeux vidéos n'ont rien avoir avec les films,car je n'ai pas eu cette remarque avant,et là on voit clairement que les jeux vidéos sont doux et augmente notre faculté à penser. Acceptez que les jeux vidéos sont le bien être et qu'ils ne sont pas assez dangereux, vous ferez un pas vers la guérison.
A mauvais entendeur.
Homerjs

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publié le 13/01/2008 à 19:00 par
homerjs