Historique
Tecktonik est le nom raccourci des soirées Tecktonik Killer, proposées par la discothèque le Metropolis à Rungis près de Paris, lors desquelles on peut écouter du hardstyle.
Tecktonik est devenu, grâce au succès des soirées Tecktonik Killer, le nom d'une marque de vêtements, d'une boisson énergétique et de plusieurs compilations de hardstyle produites par les DJs coutumiers du Metropolis.
Une danse apparue en 2000 et communément appelée tecktonik ou Milky Way, par extension, est née du succès des soirées Tecktonik Killer, et sa popularité croissante l'a hissé au rang de phénomène culturel dans la France entière : les danseurs se réunissent dans la rue, lors d'après-midi (par opposition avec les soirées), en apportant leur propre matériel de sonorisation et leur propre musique pour danser.
Cette mode en plein essor a donné lieu à de nombreuses erreurs et idées reçues à son sujet : en effet, tecktonik ne désigne pas un style de musique électronique mais désigne certaines soirées du club Metropolis, la danse qui y est pratiquée, les compilations produites sur la base de ces soirées, une marque vestimentaire, une boisson, et le phénomène de popularisation de tout ce qui précède par le biais de rassemblements dans la rue et de vidéos disponibles sur internet. [2]
Des clubs et des soirées
Les soirées Tecktonik Killer ont été organisées en 2000 par Cyril Blanc et Alexandre Barouzdin (membres de l'équipe artistique du Metropolis) dans le cadre de leur projet, Tecktonik Events, et dont le but était de promouvoir en France deux styles musicaux issus de Belgique et des Pays-Bas : le hardstyle et le jumpstyle. Ce projet prévoyait, pour le Metropolis, la création de trois types de soirées où devaient se réunir des DJs du domaine du hardstyle : les soirées Blackout, les soirées Electro Rocker et les soirées Tecktonik Killer.
Ces soirées se déroulaient pour la plupart au Metropolis, mais plusieurs autres boîtes de nuit ont proposé des évènements similaires, telles que l'Amnesia, le 287. Des clubs étrangers ou provinciaux ont aussi adopté le concept des soirées Tecktonik Events (notamment en Suisse).
L'import du hardstyle et de son influence belge en France et dans ces soirées a provoqué l'émergence d'une danse proposant une alternative au jumpstyle en évoluant dans sa technicité. Les danseurs ont commencé à s'affronter en dansant sous forme de attles (atailles en anglais : deux personnes s'affrontent en dansant, la victoire revenant au concurrent qui recueille le plus d'applaudissements) et des vidéos ont été diffusées sur des sites web de partage. Comme celles-ci avaient souvent pour titre Tecktonik (car se passant aux soirées Tecktonik Killer), ce nom de la danse tecktonik est resté.
[réf. nécessaire] Les personnes comptant dans l'histoire de la tecktonik sont en premier lieu les DJ DJ Dess et RV. B et des noms de DJs tels Deepack, Max B Grant, Miss Hiroko ou encore DJ Furax. Certains danseurs ont aussi acquis une grande renommée grâce au partage de vidéos sur internet.
Les rassemblements tecktonik attirent depuis quelque temps de plus en plus de monde et le Metropolis (d'une capacité de 8000 personnes) est systématiquement complet.
Une danse
Le langage de la tecktonik met en jeu la désarticulation du corps, avec une propension à l’accélération extrême de l’exécution. Il en résulte une impression de fébrilité chaotique, de pantomime débridé, hors de contrôle, non sans une pointe d’humour (comme le mettent en scène certaines vidéos montrant, dans un lieu public, des danseurs pris de gesticulations frénétiques, décalés au milieu de la foule des passants).
La tecktonik s’articule autour d’une palette de mouvements corporels et de figures gestuelles que l’exécutant combine librement, y ajoutant des éléments personnels, voire empruntés à d’autres danses. Le canevas de la danse reste donc souple, et c’est l’impression de liberté et de créativité qui doit prédominer dans les combinaisons.
Une des figures est devenue emblématique de toute la danse. Elle consiste à exécuter avec le bras un mouvement enveloppant autour de la tête : on avance la main vers le cou, près de l’oreille, pour l’engager sur la nuque en direction de l’autre oreille pendant que l’avant-bras passe par-dessus la tête – mouvement perçu comme une stylisation du geste consistant à s’appliquer du gel dans les cheveux.
La tecktonik se danse en solo, même s’il arrive qu’un danseur soit juché sur les épaules d’un autre, ou bien les jambes enserrant la taille d’un autre danseur et le buste basculé vers le sol.
Cette danse peut être réalisée comme une performance. Si l’exécutant peut se contenter de la danser pour son propre plaisir, la tecktonik fait aussi partie des danses ayant vocation à être un spectacle : elle est vécue comme telle par les personnes s’attroupant autour du danseur pour apprécier sa prestation, voire exécutée devant une caméra en vue d’être diffusée.
L'importance de la danse est telle qu'il existe des rivalités et des concours de danse tecktonik. Des équipes se forment et chacun tente de montrer qu'il est meilleur que les autres.
Merci à Wikipédia pour les informations, vous pouvez retrouver la suite du document à cette adresse : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tecktonik
Bonne lecture.

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posted the 01/11/2008 at 03:11 PM by
tektonik