On attendait la rupture que promettait Nicolas Sarkozy. Elle est venue, mais pas là où on l’attendait. En outre, elle n’est pas du fait de Nicolas, mais de Cécilia. Néanmoins, on doit reconnaître que le président de la République a réussi un joli coup médiatique, en faisant connaître son divorce le jour de la première grande grève de son quinquennat. Comme il était prévisible, les médias se sont jetés sur la rupture conjugale, et ont mis au second plan la rupture du service public des transports.
Pour le reste, non seulement on attend toujours la rupture, mais on constate une sévère aggravation de la continuité. Notamment en ce qui concerne la politique européenne et la politique d’immigration. Pour ce qui est de la grève, les Français auront constaté que les syndicats ont une fois de plus pris les « clients » de la SNCF en otages, sans que le gouvernement ne dénonce l’illégalité manifeste du mouvement (que seul Jean-Marie Le Pen a relevée), et sans qu’il y ait l’ombre d’un service minimum. Certes, la loi n’est pas encore en application. Mais cette loi est parfaitement inopérante, et les Français s’en rendront compte lors de la prochaine grève...

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posted the 11/07/2007 at 12:11 AM by
maitre