Je continue ma descente dans le passé et je quitte la partie rpg pour aller dans la categorie plateforme...
C'est donc dans un pays connu de tous les gamers que j'arrive...Si je tourne la tete à droite je peux voir plusieurs tuyaux verts...Si je tourne la tete à gauche je peux voir une etrange creature avec un chapeau en forme de champignon...Enfin si je regarde en l'air je peux voir un gros moustachu avec une cape ^^. Vous savez tous de quel endroit je veux parlé...Dinosaur Land...Terre d'accueil du celebrissime Super mario world.
Ce jeu a été developpé par nintendo et a été edité par nintendo. L'opus est sorti en France en 1992 sur super famicom. Super mario world met en scene le personnage phare de nintendo le denommé mario.
Pour les gens de ma génération super mario world est l’icône parfaite de la super nintendo. Ce jeu cristallise parfaitement toutes le émotions qui ont précédé la sortie de cette console attendue comme le messie.
Replaçons nous dans le contexte de l’époque. La NES est en bout de course. Tout ceux qui ont passionnément aimé l’honorable vieille dame sont forcé de se rendre à l’évidence : son règne touche à sa fin. Oh certes elle a encore de beaux restes, et l’humiliation qu’elle a collé à la Master System lui assure une place éternelle au panthéon du jeu vidéo. Mais la triste vérité pointe insidieusement : il faut passer le flambeau. Depuis quelques mois déjà les segamaniaques narguent les amoureux du grand N. Eux ont une console 16 bits. Alors que fait Nintendo en cachette ?
Une rumeur enfle depuis quelques temps déjà. Et puis des photos sont apparues. Super Famicom. Il paraît même que les japonais l’ont déjà. Elle est belle. Diaboliquement belle. Rondouillarde et racée. Un nom filtre déjà : mode 7. Peu d’entre nous imaginent déjà quel destin fabuleux l’attend dans le monde.
A tout ce battage médiatique de cours de récré s’ajoute celui d’un jeu. A l'epoque les consoles étaient vendues avec un jeu ^^. Les perfides sbires du Dieu marketing n’ont pas encore osé vendre les consoles sans jeu et avec une seule manette. Ca viendra. Mais donc pour l’heure le jeu qui accompagnera la belle sera l’inévitable adaptation du plombier le plus célèbre de tout l’univers. A l’époque point d’internet pour se faire une opinion en avant première. Il faut donc patienter.
Et là c’est la claque. Les graphismes de Super Mario world sont somptueux. Même encore aujourd’hui. C’est un vrai régal de contempler mario juché sur un Yoshi qui vole sur fond étoilé. Une maniabilité hors pair vient se greffer à ce tableau. Mario cours, saute, fait des vrilles, vole, lance des boulettes enflammées, devient invincible, gonfle comme un ballon, le tout sur un Yoshi tour à tour cracheur de flamme, invincible ou se prenant pour un moineau.
Les musiques sont parmi les plus belle de l’époque 16 bits. Alors c’est sûr qu’on ne peut pas comparer la qualité de la bande son à celles des jeux sur CD d’aujourd’hui, mais ces mélodies là resteront pour toujours dans le cortex de ceux qui auront touché au mythe. Car SMW est un mythe, rien de moins.
Tous les ingrédients sont là : champignons rouges et verts, fleurs et plumes, étoiles et interrupteurs. Rajoutez des clés et des ballons, un nombre impressionnant de passages secrets et un level design de folie furieuse et vous obtiendrez le meilleur mario de l’histoire selon moi. Il ne vous sera pas nécessaire de parcourir tous les niveaux pour voir la fin, mais vous ne trouverez pas le sommeil tant que ce ne sera pas fait. Et certains vous prendront un long, très long moment. Car l’idée de miyamoto est lumineuse sur ce point : vous savez à l’avance si le monde dans lequel vous évoluez comporte ou non une sortie secondaire s’il est représenté par une pastille rouge sur la carte.
Les boss sont relativement faciles à battre, de même qu’un Bowser final en petite forme (aucun échec, même lors de notre première rencontre). C’est finalement le seul reproche qu’on puisse faire à Super Mario World : si trouver certains chemins cachés vous emmènera aux frontières de la folie maniaco-dépressive, arriver à la fin en prenant le chemin le plus direct sera d’une facilité déconcertante. Seuls quelques passages délicats entraveront votre route mais très brièvement. Après tout vous avez été élevé à la dure avec la NES non ? Non mais….
Bref vous l’aurez compris ce jeu est une légende. Un des piliers fondateurs de l’histoire de la Snes, et l’un des plus glorieux titres du genre plateforme. Jouez-y, rejouez-y et quand vous l’aurez fini 20 fois recommencez. L’écoeurement n’est pas compris dans le prix du jeu. C’est peut être tout simplement à ça qu’on reconnaît la marque des jeux exceptionnel.
Si la Snes est le plus beau des navires, alors Super Mario World en est assurément son capitaine.