Final Fantasy III n'avait jamais eu le même privilège que ses congenères, celle de se laisser pousser des ailes afin de quitter le pays du Soleil Levant pour s'envoler vers d'autres horizons. Ce troisième conte de Sakaguchi est sorti sur NES le 27 avril 1990 sans sortir de ses frontières. Mais mieux vaut tard que jamais comme l'on aime bien le dire puisque 16 ans plus tard, Final Fantasy III a pu non seulement renaître de ses cendres tel un phénix pour rejoindre les terres occidentales, mais sachez que le jeu s'est bien préparé pour le voyage: oubliez la 2D de la NES, dites oui à la 3D de la Nintendo DS!
(image 1) Rien à dire si ce n'est que... c'est magnifique... (image 2) Ecrivez votre nom pour rentrer dans la légende
(image 1) Parfois, le jeu peut être plus que simplement beau. (image 2) La classe du mage blanc dans toute sa splendeur.
Ce fut le 4 mai dernier que l'Europe a enfin pu mettre la main sur ce Final Fantasy qui a toujours été inaccessible pour une majorité de joueurs, cette fois c'est bon, il est là. L'évolution qu'a subi le jeu dû à son passage de la NES à la Nintendo DS s'en ressent grandement, et ce dès la séquence cinématique que nous offre Square Enix en guise d'ouverture. Incroyable... c'est le bon mot pour rendre justice au travail une fois de plus exemplaire de Square: cette poésie de mille et une couleur bercée faisant fondre le joueur dans un univers fait de monstres et de magies: le joueur en redemande...
Mais le jeu ne commence véritablement qu'à partir du moment où vous prenez le contrôle de Luneth, le héro du jeu. En effet, je le dis avec guillemet, car il faut savoir que dans FFIII, il n'y a pas à proprement parler de héro principal, mais plutôt quatre héro que les légendes et écrits appellent Guerrier de la Lumière. En toute franchise, l'histoire n'est pas le fort de ce jeu, ne vous attendez pas à une série d'évènements et un personnage torturé. Certes, Square Enix a retravaillé le script originel de Final Fantasy III pour l'adapter à notre époque, mais il s'agit là du strict minimum: combattre le mal pour que le bien subsiste avec plusieurs personnages qui feront leur apparition en temps voulu. La vrai révolution de Final Fantasy III est son passage de la 2D à la 3D. Je me souviens de l'époque où seules deux ou trois images de mauvaise qualité et de taille réduite avait filtré sur internet. Ce fut l'hystérie générale

! Depuis ce temps, les images devinrent de plus en plus nombreuses, les informations de plus en plus précises. Il faut avouer que Final Fantasy III nous a émerveillé à chacune de ses apparitions dans la presse par sa beauté, on ne pouvait que regarder les images en bavant. Oui mais ce temps est désormais révolu puisque j'ai pu enfin m'y essayer, et j'ai vu réellement de quoi ce dont le jeu est capable. Il n'y a pas de doute, le jeu est beau, mais je n'irai pas jusqu'à utiliser un superlatif comme magnifique. Le jeu offre une 3D précalculé (comprenez qu'il nous est impossible de jouer avec la caméra comme c'est le cas dans Final Fantasy XII) tout à fait honorable avec une fonction oom. Les villages et donjons sont la plupart très bien conçus, je ne serai pas celui qui dira le contraire, mais je vous avoue que je regrette un peu le mélange 3D/2D précalculé qui faisait les beaux jours de la Playstation. Mais les graphismes n'ont pas été la seule partie du jeu à avoir été l'objet d'un travail remarquable, non, il serait criminel de laisser dans l'ombre les thèmes musicales de Final Fantasy III. Nous pouvons une fois de plus laisser nos oreilles se laisser aux compositions de Nobuo Uematsu, et ce n'est pas pour déplaîre, je pense qu'il est inutile de présenter cette icône du jeux vidéo. Autant le dire tout de suite, Final Fantasy III n'est pas l'une des meilles oeuvres musicales que Nobuo Uematsu ai pu faire. Les thèmes sont de qualités, mais elles ne sont pas inoubliables, je dois dire que je n'ai souvenir que le thème principal du jeu (superbe) et du thème de combat. Toutefois je mets en garde les mauvaises langues, Final Fantasy III n'est pas une piètre expérience musicale, loin de là, mais il faut se rendre à l'évidence qu'il n'arrive pas à atteindre les cordes sensibles, les émotions les plus endormis de l'être humain. Si je devais vous conseiller une OST d'une dernière des fantaisies, je vous conseillerai plutôt de vous tourner vers celui du huitième épisode, une oeuvre magistrale. Le game play n'a pas à rougir lui non plus puisque le système de combat, (bien que classique avec son système tour par tour) se trouve très réussi, en outre il est très agréable de faire évoluer ses personnages tout au long du jeu. Il y a des joueurs qui critiqueront la lenteur de l'enchaînement des combats, mais je ne suis pas d'accord avec ces gens là, je trouve la fréquence des combats bien dosé, et venir à bout des monstres de l'univers de Final Fantasy III prend assez de temps pour ne pas tuer le plaisir du joueur à combattre les diverses créatures. Pour donner un peu de piment, c'est le premier Final Fantasy qui a proposé aux joueurs le principes des jobs, ou bien des classes si vous préférez. Il n'est pas aussi complet que celui de Final Fantasy V, mais saluons cependant pour avoir été le précurseur de cette invention géniale! J'allais oublier de préciser que contrairement aux deux précédents Final Fantasy (à savoir Final Fantasy I & II), Final Fantasy III marque l'apparition des invocations tel que Bahamut, Shiva, Ifrit, etc...De plus, notons la présence d'un ajout dans le jeu assez sympa, il s'agit ni plus ni moins du Mog NET. Ce système reprend à peu de choses près le même principe que la Mog POSTE de Final Fantasy IX, c'est à dire envoyer des courriers à tel ou tel personne dans les grandes lignes. Au passage, sachez que si vous n'avez pas accès au Wifi, vous ne pourrez pas accéder au donjon bonus et obtenir également la classe inédite des chevaliers oignons (la classe la plus puissante du jeu). Final Fantasy III était vraiment à l'époque le jeu qui justifiait l'achat de la Nintendo DS avec ce remake 3D de grande qualité, mais n'avoir des yeux que pour Final Fantasy III est se frotter à la métaphore de l'arbre qui cache la forêt... si Final Fantasy III est venu en éclaireur sur la console portable de Nintendo, un certain Final Fantasy IV arrive en véritable conquérant

. En attendant ce quatrième, comptez une bonne trentaine d'heure pour terminer l'histoire principale de ce troisième...
Graphismes: 8,5/10
Game Play: 8/10
Son: 7,5/10
Durée de Vie: 7/10
Conclusion: 31/40
(image 1) La traduction française est de bonne qualité
! (image 2) Hé oui, les chocobos sont de retour...
(image 1) Ils ont pas fier allure nos héros
? (image 2) Chocobooo!!!...
J'ai récupéré pleins d'armes en battant plusieurs boss dans ce batiment, j'ai rencontré 2 mecs qui vendent des sorts de magie niveau 8, mais maintenant je sais pu quoi faire , enfin je sais pu ou allez -_- ...
Y'a bien un boss de fin :/ ?