Un monument, un hit, que dis-je, une légende du
Versus Fighting à l’arme blanche s’offre à vous aujourd’hui en section « Best Of Gaming », le prodigieux et célèbre
Soul Calibur III.
Développé par « Namco » et sorti en Europe en 2005 sur
PlayStation 2 puis en 2006 au Japon et aux USA,
Soul Calibur III raconte l'histoire de combattants luttant pour récupérer ou détruire l'épée maudite du nom de « Soul Edge », ainsi que l'opposition entre celle-ci et l'épée sacrée, la « Soul Calibur ». Prenant place peu de temps après
Soul Calibur III, ce quatrième opus de la série des « Soul » possède tous les ingrédients de ce qui peut être considéré comme le
Versus Fighting à l’arme blanche idéal.
Le gameplay est évidemment très proche de
Soul Calibur II, pour ne pas dire pratiquement identique. Le « 8-Way Run », les « Guard Deflect », les « Soul Charge », tous les ingrédients de la série sont de nouveau présents ici. Aucune réelle nouveauté donc, à vrai dire le gameplay est déjà tellement parfaitement adapté qu'il n'était pas nécessaire de le remodeler ou d'y inclure d'autre subtilités dans le risque de le surcharger.
La première chose qui est bluffante, c'est la multitude de mode de jeu. En « Single Player », le joueur se retrouve devant de nombreux modes tous plus intéressants les uns que les autres. Outre le « World Tournament » qui n’est finalement qu’un banal tournoi, on trouve entre autre les fameux mode « Story » et « Chronicles Of The Sword » pour les plus intéressants.
Le « Story » est véritablement dantesque niveau durée de vie. Les choix sont multiples et viennent tous expliquer le pourquoi des agissements du personnage que l'on incarne, ses motivations, ses craintes et son but premier. On partage véritablement son périple, sa quête. Lors de ce mode, comme dit précédemment il est souvent possible de choisir entre 2 voir 3 possibilités dans la manière de continuer. Par exemple fuir un lieu bourré d'énergie maléfique, ou choisir d'y camper afin de défaire tous les adversaires démoniaques qui le peuplent.
Toutes ces possibilités ouvrent autant de chemins différents, ce qui donne donc au total un mode « Story » qui devra être achevé au bas mot 5-6 fois par personnage pour avoir absolument tout vu et tout exploré avec celui-ci. Vu toutes les cutscenes, testé toutes les manières de continuer le périple, etc.. A noter d'ailleurs parfois la présence de petits « quick-time events » lors des cutscenes, rien de bien difficile mais qui influe parfois légèrement sur le scénario. Se faire emprisonner ou non dans une cage permet par exemple d'assister à un Nightmare / Siegfried avant la fin de l'affrontement, appuyer sur le bouton de garde au bon moment lors d'une cutscene évitera au joueur de commencer avec de la vie en moins, etc..
Toutes ces cutscenes sont évidemment visualisables dans le « Museum », d'une taille colossale lui aussi. Ceci permettra au joueur de voir les différentes « versions » des cutscenes selon qu'il ai rentré ou pas la bonne manip à effectuer. Une curiosité amusante donc.
Vous l'aurez compris, ce mode de jeu est impressionnant de profondeur, à la fois en terme de durée de vie et de révélations scénaristiques. Du tout bon que l'on ne se lasse pas de recommencer encore et encore, ceci dans le but de collecter toutes les informations possibles sur le perso que l'on adule.
Ensuite on trouve évidemment le « Practice », qui regroupe à la fois un « Tutorial » vraiment très complet, un Free Training qui permettra au joueur de practicer un peu ses meilleurs combos, ainsi qu'un dictionnaire des termes utilisés dans le jeu. Une bonne initiative ce dernier point au passage, chose rare et pourtant parfois très utile.
Les missions sont de véritables challenges. Autant les finir en « Easy » est assez aisé, autant certaines en « Normal » sont déjà ardues, voir carrément prises de tête en « Hard ». Je défie quiconque de gagner ce fameux affrontement contre « Colossus » en « Hard », perso j'ai mit 3 heures. Ces missions sont vraiment intéressantes et permettent au joueur de se pousser parfois dans ses derniers retranchements. On joue beaucoup au « cancel », au « guard deflect », on use et abuse de feintes, d'esquives, etc.. Le tout rend le joueur plus polyvalent à la longue, plus à même de maîtriser davantage son personnage. Ces missions permettent également de débloquer diverses armes, objets dans les shop, stages, personnages, parts à utiliser en mode « Character Creation », etc. Un passage assez obligé donc, en plus d'être réellement intéressant.
Concernant le graphisme de ce dernier opus, il faut avouer que je suis bluffé. La
PlayStation 2 ne dispose pas d'une carte graphique surboostée, et pourtant ce qui s'affiche à l'écran est réellement très détaillé. Les personnages ne sont pas radins en polygones, les coups sont superbement animés et bourrés de superbes effets, les backgrounds sont également particulièrement détaillés. La neige qui tombe sur l'arène, le souffle des protagonistes, les dalles qui cèdent sous le poids d'un protagoniste qui s'y écrase fortement, tout contribue à donner un environnement vivant et cohérent. Une réelle prouesse d'immersion. D'ailleurs un paramètre dans les options permet de choisir la netteté des effets accompagnant les coups, et il faut avouer que les mettre au maximum rend le tout plus impressionnant.

Les 3 nouveaux personnages de cet opus ont une utilité plutôt mitigée niveau gameplay. Autant Setsuka dispose réellement de coups intéressants, autant Tira et Zasalamel ressemblent plus à des persos bordéliques sans réel intérêt. Des persos qui, certes ont une importance scénaristique, mais ressemblent plus à des brouillons de réels persos qu'à des persos complets et réfléchis.
Les musiques sont de toutes beauté. On retrouve une bonne partie des thèmes de
Soul Calibur II, ainsi que certaines reprises de thèmes tout droit issus de
Soul Calibur sur
DreamCast. Une bonne surprise. Les sound effect sont également de toute beauté, parfaitement adaptés à l'ambiance du jeu, jouant encore là davantage sur l'immersion. Il faut avouer qu'il est parfaitement jouissif de sentir la pression monter sous l'acharnement d'un affrontement, le tout rythmé aux sons d'épées clinquant sur des boucliers, aux sons de « guard deflect » enchaînés pour trouver une faille. L'ambiance sonore est réellement immergeante et rend le tout crédible, sur un ton résolument héroïque.
Le mode « Character Creation » est réellement bluffant. Une fois le sexe, la classe et le job sélectionnés, le joueur peut créer son personnage selon de très nombreux paramètres. Tous les modes de jeu permettent de débloquer davantage d'objets, d'habits, de classes et de jobs, ce qui donne au final un nombre de « parts » assez conséquent. Il suffit de voir le nombre d'armes et d'items disponibles dans le shop pour se dire que les possibilités semblent quasi-illimités. Ce qui explique que beaucoup aient fait des persos « connus » grâce à ce mode, comme par exemple Sephiroth de « Final Fantasy VII », Gutts de « Berserk », Gohan de « Dragon Ball Z ». Le tout est réellement très complet, impressionnant.
Pour ce qui est de la réelle utilité de ce mode, il faut avouer qu'elle sera peut être un peu limité. Les coups disponibles pour un perso dépendent en fait de sa classe, par exemple un Monk aura les coups de Li-Long de
Soul Edge. Malgré cela, il est toujours jouissif de voir son perso créé de toutes pièces animé sous nos yeux ébahis.
Cela ajoute au rooster de base assez conséquent quelques personnages montés de toutes pièces, ce qui est un plus non négligeable.
Désolé pour cette « review » assez bordélique et pas vraiment structurée, mais il faut avouer qu'il y a tellement de choses à dire sur ce jeu magique que c'est difficile de s'organiser. Retenez juste que
Soul Calibur III est à mes yeux ce qui se fait aujourd'hui de mieux en terme de
Versus Fighting 3D. Aucun bug graphique, des collisions logiques et réalistes, une ambiance particulièrement bien travaillée au travers d'un scénario et d'un agencement des situations bien travaillé.
Une perle comme on en a une fois tous les 5 ans, probablement une référence du genre pour de nombreuses années. Une exclusivité
PlayStation 2, un de ces softs qui contribuent grandement au succès de la machine.
Introduction / Gameplay Mitsurugi VS Sophitia
Ensuite tu encenses le jeu sans decrire les quelques defauts biens presents comme des ralentissements ou des bugs de collisions bien presents (mais pas visible pour le joueur lambda).
Ensuite ce n'est certainement pas soulcalibur 3 qui a fait vendre des ps3 , tout comme okami ou ico, meme si ce sont des superbes jeux pour les hardcore gamers,pour la majorité des gens qui achetent des jeux sur ps2 ils passent pratiquement inapercus....
Enfin etant un fan de la serie je suis obligé de dire que l'episode le plus marquant, celui qui a fait les plus gros choc "baston" est bien soul calibur dreamcast !
Enfin non je ne te considere pas comme un joueur lambda mais des sites de fans de soulcalibur 3 qui font d'ailleurs des compets, on peut voir des videos de ses bugs, mais depuis le temps, peut etre sur you tube tu pourras en trouvé .