Ces trois dernières semaines, trois voyageuses ont été brûlées au niveau des fesses, des jambes ou des mains dans le train, le métro ou le RER.

Les enquêteurs sont à la recherche d´autres jeunes femmes qui auraient pu être victimes de faits similaires.

A chaque fois, la même histoire, les mêmes blessures. Trois voyageuses ont été mystérieusement agressées avec un liquide de type acide ces trois dernières semaines dans les transports en commun franciliens. La série a commencé le 19 mars au matin quand une jeune femme de 25 ans monte dans un train à la gare Saint-Lazare en direction de Clichy. Au cours du voyage, elle ressent une douleur au niveau des fesses. A son arrivée sur son lieu de travail, elle souffre de brûlures et est conduite à l´hôpital.

Le lendemain vers 19h15, une femme de 30 ans qui attend le RER D à Gare de Lyon en direction de Melun, en Seine-et-Marne, est prise d´une vive douleur aux fesses. Elle descend à Maisons-Alfort pour alerter les secours. Brûlée au deuxième degré aux fesses et à la main droite, elle est transportée à l´hôpital Henri-Mondor de Créteil. Une source policière indique alors que ses brûlures ont été occasionnées par de l´acide sulfurique.

A la recherche d´autres victimes

Enfin, mercredi en fin d´après-midi, une autre jeune femme de 27 ans, demeurant en Seine-Saint-Denis, patiente pour prendre le métro sur la ligne 2 à la station Ternes (Paris 17e). Elle ressent une violente douleur. Ses fesses et ses jambes sont brûlées.

Le Service régional de la police des transports (SRPT) a été saisi de l´enquête. Selon une source proche de l´enquête qui attendait vendredi les résultats des analyses sur les produits employés, le lien n´est pas formellement établi entre ces trois affaires, même si le ou les agresseurs s´en prennent uniquement à des jeunes femmes âgées d´une trentaine d´années et aux heures de forte affluence. Les enquêteurs sont à la recherche d´autres jeunes femmes qui auraient pu être victimes de faits similaires et qui ne se seraient pas manifestées.