L'animateur s'est expliqué dimanche sur des violences présumées commises à l'encontre d'hôtesses et stewards lors d'un vol le 13 février.
Jean-Luc Delarue a été appréhendé par la police à Roissy, à sa descente d'un avion en provenance de Johannesburg.
- le 25/02/2007 - 17h24
Jean-Luc Delarue a quitté les locaux de la police aux frontières (PAF) de l'aéroport de Roissy dimanche après-midi après y avoir été entendu près de neuf heures sous le régime de la garde à vue, a indiqué une source aéroportuaire. L'animateur de télévision a été appréhendé par la police à sa descente d'un avion en provenance de Johannesburg (Afrique du Sud) dimanche matin vers 6h30 pour s'expliquer sur des violences présumées commises à l'encontre d'hôtesses et stewards lors d'un vol Paris-Johannesburg d'Air France le 13 février.
On ignore dans l'immédiat si le parquet de Bobigny compte entamer des poursuites judiciaires contre l'animateur de France 2. Si c'était le cas, Jean-Luc Delarue pourrait se voir remettre une convocation prochaine devant le tribunal correctionnel de Bobigny.
Liens de contention
Trois plaintes pour violences et insultes ont été déposées le 16 février auprès de la PAF par des personnels navigants d'Air France, hôtesses et stewards, qui l'accusent d'avoir eu un comportement agressif et injurieux à leur encontre sur un vol Paris-Johannesburg trois jours avant. De source aéroportuaire et judiciaire, l'animateur, qui voyageait en première classe, se trouvait en état d'ébriété au moment des faits et refusait de cesser de boire malgré les demandes du personnel.
Air France avait évoqué un incident sérieux qui a obligé le personnel navigant à user de liens de contention - des menottes - pour attacher l'animateur de télévision et l'empêcher de perturber le vol. Jean-Luc Delarue aurait notamment insulté, mordu et donné une claque à un steward, selon Pierre Destuguès, délégué syndical (Alliance PNC) qui a été en contact avec les personnels navigants du vol. Une hôtesse s'est aussi plainte d'attouchements au ventre et à la poitrine, selon une source judiciaire.
D'après agence