Ahhh Planescape un bon vieux rpg comme on n'en fait plus. Tout droit sortis de l'imagination des fous de Black Isle, il est paru entre le premier et le second opus de Baldur's Gate en 2006. Un des rpg les plus adultes et le plus atypique qui existe.
Synopsis :
L'univers est celui d'une campagne du jeu de rôle papier Donjons et Dragons : Planescape ; dont il reprend aussi le système de jeu. Dans cet univers on admet l'existence d'univers parallèles appelés plan, l'accès à ces plans se fait par une porte et une clé. Le seul problème est que la clé peut être tout et n'importe quoi : un bout de chiffon ou la pensé d'un champ de blé en été ; du coup de nombreuses portes restent inconnues. L'ensemble de ces plans est appelé Multivers et au centre de celui-ci se situe Sigil la cité des portes. Comme son nom et sa position l'indique, de cette ville on peut accéder à tous les plans.
Scénario :
Vous jouez dans Sigil et dans d'autres plan au fil de l'histoire. Le héros s'appelle : ... Ah bah non en fait il n'a pas de nom, du coup on l'appelle Sans-Nom. Notre héros se réveille sur une table dans la morgue et a perdu la mémoire. Evidemment à ce niveau de l'histoire ça parait très basique mais il suffit de savoir que le premier de vos compagnons est une tête de mort volante (Morte) suffit à se détacher du lot. En compagnie de Morte et d'une ribambelle de compagnon aussi étrange que bariolé vous allez partir à la recherche de votre nom et de vos souvenirs.
Très vite on se rend compte que tout est plus compliqué qu'il n'y parait dans cette ville : les différentes factions ne sont jamais bonnes ou mauvaises, les personnages ont toujours une personnalité très travaillé. Exemple : Dak'kon est un githzéraï qui ne cessera de philosopher sur sa condition tout en usant de son épée métamorphe pour trancher ses ennemis. Une très grande liberté est donnée dans ce jeu, vous pouvez flaner tranquillement, tuer, piller sans trop de risque enfin au début. Très vite l'entité qui gère la ville : La dame des douleurs peut décider de vous envoyer au détour d'une ruelle dans son labyrinthe et là bonne chance pour en sortir.
Vos compagnons seront :
-Morte, la tête de mort qui apprend de nouvelles insultes
-Dak'kon, le guerrier magicien philosophe
-Ignis, le magicien pyromane et brulé fou
-Grace, la succube repentie prétresse
-Annah, la femme chat voleuse
-Vhailor, l'armure sans rien dedans
-Nordom, le robot
Mécanisme de jeu :
Tout d'abord contrairement à son prédécesseur BG, Planescape ne s'embarasse pas d'une phase de création de personnage poussé. En effet le héros est déjà défini tout ce que vous avez à faire est de répartir les points dans les différentes caractéristiques et c'est parti. Du coup pas de choix de classe, on est de base guerrier mais il suffit de parler à un maître d'une autre classe pour changer et ce autant de fois que vous le voudrez. Cela confère au titre une grande souplesse : vous savez qu'il y a un combat contre un magicien, hop on passe guerrier puis après des coffres à piller, hop on passe voleur etc. La chose est que finalement vous gagnerez plus de point d'expérience en parlant qu'en frappant (merci le bug de l'XP infini ^^), et croyez-moi c'est une bonne chose vu la qualité des dialogues et leur variété : ce n'est pas souvent que vous dialoguerez avec une armoire sur la précieuse sensation que sont les petites culottes féminines dans ses tiroirs... Là les intellectuels en herbe sont ravis et les bourrins en devenir terriblement déçus, rassurez-vous messieur les brutes ne sont pas oubliées. Planescape comprend une tripoté d'arme variée de la hache au marteau en passant par les dents ; du côté de la magie on en prend plein les yeux : des sorts plus beaux les uns que les autres et toujours plus dévastateur : de la hache des tourment au météore en passant par l'orbe de feu et glace, certain étant aggrémenté de cinématique.
En ce qui concerne le moteur du jeu, il suit les règle de donjon et dragon et ne devrait donc pas vous dépayser pour les habitués mais ajoute très souvent sa touche originalité notamment pour les sorts ou les compétences comme parler avec les morts.
Technique :
Planescape se base sur une évolution du moteur graphique de BG 1. Pour le coup on a le droit à une 2D très belle bien que coincée à 640*480. Les décors fourmillent de détails, de vie et d'animation tout en étant tout le temps renouvellés. Les animations restent dans la veine de BG mais les sorts sont à tomber par terre quand ils donne pas lieu à une cinématique, ils sont l'objet d'animations époustouflantes.
Et maintenant ?
Tu n'aimes que moyennement les rpg japonais où le héros est un ado prépubère avec le charisme d'une huitre mais ton pc ne peut pas faire tourner Oblivion.
Tu veux jouer à un rpg avec un vrai scénario travaillé, un univers détonnant et des personnages attanchants mais atypique.
Alors viens jouer à planescape ce rpg de référence. Le seul problème est qu'il n'est pas trouvable facilement en magasin mais si tu as l'occasion essaye-le et profite de cette perle.
Au final Planescape : Torment est un jeu de rôle qui a assez bien vieilli et qui, par sa profondeur, se révèle être indispensable.
Sur ce enjoyez les gens

tags :
publié le 07/02/2007 à 21:33 par
sp0k3n