Je fus depuis toujours un garçon passioné de jeux vidéo, et ma plus vielle expérience remonte à Mystic Quest sur Snes... j'avais alors entre quatre et cinq ans. (je me souviens même que malade (fièvre), j'avai fais un cauchemar du jeu) A l'époque, je ne dinstingais pas le rpg du jeu de course, d'une part, je ne connaissais pas encore les concepts de rpg, wargame ou jeu de course, et d'autre part, je m'en foutais royalement... je prenais mon pied un point c'est tout!...

L'année de mes neuf ans, ce fut l'année 1997, année vidéoludique marqué par un évènement connu de tous.. ou presque tous: Final Fantasy VII. Je me rappelle avoir été intrigué pendant une courte période, ne connaissant pas la série auparavant, par le titre. (ce n'est qu'après la sortie de Final Fantasy VII, que je me suis mis à lire les magazines de jeux vidéo, avant, je n'achetais les jeux que par la boîte) Non point pour son anglais qui sonne bien, mais son chiffre 7. En effet, j'avais déjà vu dans les rayons des suites de jeu ayant le chiffre 2, voir 3, mais jamais 7! Le jour de son achat, cela reposa sur du hasard. Un début de soirée d'hiver, plutôt calme, mon grand frère et moi entrons dans notre magasin de jeux vidéo spécialisé que nous avions l'habitude de nous y rendre, et mon aîné, un ancien passioné des jeux vidéo, après quelques formes d'hésitations marqués par un visage dubitatif, celui-ci m'évoqua avoir eu vent d'un jeu se vendant comme des petits pains ayant pour intitulé Final Fantasy VII. Autant vous dire, que l'achat se fit à l'aveuglette, je me souviens même, que mon frère se montrait encore hésitant devant le comptoir de vente avec la boîte de Final Fantasy VII en main. Puis, une fois rentré chez nous, la console s'alluma aussitôt, et nous fûmes surpris tout en étant impressioné. Nous n'avions jamais rien vu de tel, le jeu était pour nous... bizzare. Mais ce ne fus qu'une question de temps, le temps pour nous de prendre des marques. A noter, qu'au début, je ne faisais que regarder mon frère (puis plus tard mon grand cousin, qui nous rejoigna dans notre nouvelle passion du rpg) jouer, car j'étais trop petit pour m'imposer un minimum, et puis c'était le seul à avoir une carte mémoire. Ah si! les moments de jeu, étant sans carte mémoire, je m'arrêtai toujours aux environs des trains fantômes, peu avant la destruction d'un secteur de Midgard... j'étais plus fou qu'aujourd'hui ... mais au moins, je ne me prenais pas la tête à savoir si c'est du Sony ou du Nintendo, et autres futilités... je prenais juste mon pied !

Puis mon père m'acheta une carte mémoire, et là, c'est comme si il y eut un changement majeur dans ma vie. Ce fut l'extase! J'ai savouré cet épisode dans sa totalité, il n'y eu point un moment de lassitude ou autre, il m'a marqué autant dans l'histoire, les graphismes que les musiques (je me souviens avoir été fan de la musique de la Shinra en la fredonnant à tout bout de champs) et ce qui fait que cette première expérience de Final Fantasy restera unique, est qu'elle est rempli de souvenirs me rendant nostalgique, vis à vis de mon enfance. Pourtant, malgré que je suis un fan chevronné de la série, jusqu'au jour d'aujourd'hui, je n'ai jamais tuer le boss final du jeu... :/ (soit même 10 ans plus tard) Mais je me jure de le mettre hors d'état de nuire, un jour, quand j'aurai du temps libre...

Du coup, ayant adoré (idolatré?) Final Fantasy VII, l'annonce dans les magazines français de jeux vidéo de l'époque d'un certain Final Fantasy VIII, je peux vous certifier d'une chose, rien que le nom nous avait convaincu d'acheter ce jeu sans risque. Cette fois-ci, à la sortie française du jeu, ce fut ma mère et moi, qui partirent acheter le jeu. Nous l'avions réservé à l'avance (toujours dans le même magasin de jeux vidéo spécialisé), et en bonus, j'avais reçu un t-shirt spécial Final Fantasy VIII ! Je me souviens du sens des paroles de la part de la gérante, elle avait dit à ma mère que le jeu se vendait comme des petits pains, et que nous avions bien fait de le réserver, sans quoi nous serions repartis bredouille. Une fois à la rentré, même refrain, mon grand frère attendait avec impatiente notre retour, me prit la boîte Final Fantasy VIII des mains, et monta dans sa chambre pour commencer le jeu. Je le regardais toujours jouer, puis seulement je jouai: je me souviens que nous y avions établi un système une heure chacun avec mon grand-frère, mon grand-cousin et moi. J'étais d'abord le dernier des trois à jouer, et puis ils jouaient toujours plus que moi... rah, j'enrageais !!... Mais étrangement, je devais être un peu sado-maso sur les bords, puisque j'adorai être en compagnie de jeu avec eux, nous étions réunis pour la même passion...

La frénésie Final Fantasy VIII terminé, ce n'est qu'un an (voir un an et demi plus tard) que Final Fantasy IX apparu sur nos terres européennes. Celui-ci... comment dire... c'est l'amour de ma vie rpgiste. C'est LE jeu qui me fit oublier mon environnement terrestre tout au long du jeu pour son univers magique. Pour l'acheter, nous avions explosé un tiroir d'un vieu bureau à moi fermé à clé (bien sûr, étourdi comme j'étais, et que je suis encore, j'avais perdu cette clé) contenant la moitié de la somme nécessaire pour l'achat de Final Fantasy IX, ce fut finalement mon grand frère qui prit son scooter pour aller faire la petite course. Les temps avaient changés, je jouai donc souvent seul, (mon grand-frère et mon grand cousin ayant grandi, ils étaient moins souvent sur le pad) mais cela ne m'a pas empêché de l'adorer au même titre que Final Fantasy VII, sauf pour des raisons différentes...

2002... année de mes 13 ans... année de Final Fantasy X... j'avais acheté ma vielle PS2 actuelle pour ce jeu, j'avais trouvé en peu de temps assez de sous pour l'acheter (à l'époque de mon achat de la console, elle coutait dans les 2000 francs), avec le jeu, le Final Fantasy qui fut le plus cher lors de sa sortie si mes souvenirs sont justes. Effectivement, on se devait, pour se l'acquerir, de débourser la modique somme de 70 €... énorme... Au titre subjectif, c'est l'épisode le plus bizarre de la génération Sony, étant donné que j'avais été très déçu du jeu par rapport à ses prédécesseurs, puis au fil du temps, avec maturité, j'ai su l'apprécier à sa juste valeur...

Malheureusement, ce Final Fantasy marqua la fin de la belle époque rpgiste avec Kingdom Hearts premier du nom... pourquoi? Il semble que la fusion de Square avec Enix mit fin à l'ancien esprit créatrice de Square Soft, celle de créer par sens artistique d'abord, le fric ensuite, et non pas comme la politique marketing d'aujourd'hui avec un Square Enix produisant des jeux en masses que pour le fric... la qualité des jeux s'en ressent... Les jeux comme Final Fantasy Tactics Advance (pourtant que j'ai adoré, mais le fait que ce jeu fut sorti pour renflouer les caisses après les déboires de Square s'en ressent un peu), Final Fantasy Crystal Chronicles, Final Fantasy X-2, Final Fantasy VII Dirge of Cerberus, etc...

Je décrocha donc de la saga, voir même du jeux vidéo... Final Fantasy X-2 n'arrangea rien du tout, pour dire, je ne l'ai jamais acheté, j'y ai bien entendu jouer, mais pour moi, Final Fantasy X n'aurai jamais dû avoir de suite comme Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus n'aurait jamais dû avoir été la suite de Final Fantasy VII: Advent Children... toutefois, j'ai confiance en l'avenir de la série... les remakes à venir de Final Fantasy V Advance (16 mars 2007) et Final Fantasy VI, Final Fantasy III, Final Fantasy Crystal Chronicles Ring of Fates, Final Fantasy XII: Revenant Wings, Final Fantasy TA2 le tout sur NDS, avec Final Fantasy VII: Crisis Core et Final Fantasy Tactics: The Lion War sur PSP, ou encore, Final Fantasy XIII et Final Fantasy XIII Versus dans un futur lointain... je ne m'inquiète pas trop ... tiens... c'est bizzare... j'ai l'impression d'en avoir oublié un !...