Ces temps ci, tous les yeux sont rivés sur Final Fantasy XII, qui arrive dans un peu plus d'un mois en Europe tout beau tout frais, j'ai alors décidé de m'occuper en attendant avec d'autres jeux. Et voilà, que je trouve Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus au prix de 27€ et des poussières, neuf sous emballage, n'attendant plus qu'un joueur acharné... je ne réfléchis pas à deux fois, étant un amoureux inconditionnel du septième opus de la grande série, et une fois reçu dans ma boîte aux lettres par le biais de la poste, je fonce le prendre pour aussitôt y jouer dans ma chambre!... Pourtant, ce jeu ne m'avait, (déjà) à l'époque, pas inspiré grand chose, son univers glauque avec un Vincent en guest star pour dégommer tout ce qui bouge dans les rues de Nibelheim à l'aide de son arme fétiche, non merci... cependant, avec un prix aussi bas pour un jeu PS2, neuf et d'actualité, j'ai craqué...
Fable
L'introduction (en image de synthèse) de Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus est assez impressionante, offrant une qualité similaire à Final Fantasy VII: Advent Children, elle montre la ville de Kalm subissant, alors en pleine festivité, un raid de troupes armées inconnues. La mise en scène est au poil, et confirme une fois de plus ce que l'on sait: Vincent a une classe monstrueuse tant soit dans son attitude que dans sa manière de venir à bout de ses adversaires. Quand le joueur sera remis de ses émotions, après cette grosse claque (du moins fort agréable), il devra secourir les civils des griffes des monstres lâchés dans la foule et des soldats d'élites... Ce n'est que le début d'une aventure, dans laquelle, Vincent sera confronté à bon nombre d'adversaires, mais aussi de questions...
Histoire
Je ne vais pas m'étendre trop sur le sujet, au risque de spoiler, je vais simplement répéter ce que la majorité des joueurs savent: Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus se situe trois années après la chute du météore et du grand affrontement entre Séphiroth et Clad principalement. Heureusement pour la planète et ceux qui l'habitent, le météore (le grand problème, une fois Séphiroth mis hors d'état de nuire) n'aura pas eu raison d'eux grâce à l'intervention de la Rivière de la Vie. Cependant, bien que la planète ne fut pas détruite, elle subit beaucoups de souffrances, et retrouve doucement mais sûrement ses couleurs d'autrefois... depuis le terrible combat contre Sephiroth au terme duquel la planète faillit périr. Cette épisode de la Compilation of Final Fantasy VII est celui qui est le plus projeté dans l'avenir, où tout au long de l'aventure, nous découvrirons sous toutes les coutures l'ombre de Vincent Valentine: son passé. Je précise que cette suite ne fut pas écrite, contrairement à Final Fantasy VII: Advent Children, au scénariste de Final Fantasy VII, à savoir Kazushige Nojima, mais par quelqu'un d'autre. Cela s'en ressent... pourquoi? Et bien, le jeu livre un scénario présentant quelques incohérences avec l'histoire du septième opus, rien de grave en soit, mais le fan de Final Fantasy VII grince un peu des dents... J'ai une autre critique à faire, si Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus donne envie au joueur de continuer par son script, et se présente fidèle à l'ancêtre (Final Fantasy VII), mais que le douzième chapitre, le chapitre final, laisse une fin aussi grotesque que ridicule? Ca m'a noué le ventre de voir une fin tellement... tellement... elle gâche tout. Je ne sais pas ce qui a pris l'équipe de développement du jeu, mais je crois qu'ils ont pris un peu trop de susbtances illicites... Bien sûr, cet avis est tout ce qui a de plus subjectif, mais dans son test de FFWorld, KujaFFMan avait écrit:
J'imagine déjà que la fin ne sera pas du goût de tout le monde. Un peu trop héroïque, voire même... pire ? C'est un style particulier, oui. Un style particulier, peut-être, mais qui fais bien tâche je trouve à l'ensemble du jeu... Mais cela n'en tient (je le précise) qu'à moi, et l'histoire n'est pas mauvaise, mais elle me donne un goût d'un travail d'écriture fait à la va vite, faisant office de collage à l'histoire principale de Final Fantasy VII. C'est bien simple, j'ai l'impression que l'histoire de Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus n'a pas été écrite dans la nécessité d'écriture, mais dans la nécessité d'une histoire sous forme de prétexte à faire du fric dans le dos des fans. C'est pourquoi, quand j'ai vu l'écran de fin, j'ai eu un sentiment à la fois ravi, mais également de deception, qui m'envahissait tout le corps, assez désagréable comme sensation...
Game Play
L'univers de Final Fantasy VII est vraiment respecté, ainsi l'atmosphère froide et un peu inquiétante des lieux est préservé. Si on voit parfois de vielles têtes (comme Youffie ou Cid par exemple), dans cet opus, nous faisons également la rencontre de moultes nouveaux personnages: notamment l'équipe d'élite (ils sont au nombre de cinq) de Deepground. (ex: Rosso

) Sinon, il est bon de rappeler que Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus n'est PAS un RPG, mais (d'ailleurs Square Enix aime bien le définir ainsi) un Gun Action RPG. (un jeu à la Devil May Cry sauce Final Fantasy) Si la boîte est connu mondialement pour ses jeux du genre RPG, il en est de tout autre pour ses créations vidéoludiques d'autres genres. Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus fut vivement critiqué, lors de sa sortie au Japon, pour sa prise en main assez désagréable, voir aux dires de certains désastreuse. Toutefois, l'équipe s'est remis aussitôt au boulot pour remédier à ce problème irritant les joueurs, résultat, la version américaine et européenne ont eu des améliorations au niveau du game play, et en effet, on sent que l'effort a été fait, en outre, les contrôles sont plus agréables. En revanche, au niveau du menu (entre autre pour la gestion des objets), je trouve que c'est mal géré, pourquoi on ne peut disposer que d'un nombre restreint d'objets? (par exemple, on ne peut disposer de plus de deux potions +) Bon, je vous rassure, c'est loin d'être handicapant, c'est juste frustrant... De plus, le joueur dispose de plusieurs armes et autres équipements de soutien, qu'il pourra tout au long du jeu amélioré en échange de gils. Bref, sans être un must du genre, après un temps d'adaptation, Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus donne tout de même du plaisir à tuer machine et soldat dans les lieux récurrent de Final Fantasy VII, et c'est l'essentiel...
Graphisme, Durée de Vie & Composition
L'aspect visuel du jeu est assez soigné: les scènes cinématiques sont superbes, les cut-scènes donne un grand spectacle, nous laissant assisté à des scènes poignantes, et le jeu en lui même, même s'il subit des ralentissements (toutefois peu souvent), ne fait pas pâle figure face à ses concurrents. Je ne pense pas, qu'il y a à redire là dessus, et puis vous avez à disposition des images du jeu, et si vous n'êtes pas satisfait, vous pouvez toujours vous lancez à la recherche de vidéo... Bien, nous passons à présent à ce qui est l'une des choses les plus sensible chez l'homme: la musique. Autrefois, j'étais loin d'avoir le jeu sous la main, (si je me rappelle bien, celui-ci venait seulement d'atteindre les côtes nippones) j'avais écouté toutes les pistes de l'OST du jeu. Pour être honnête, je trouvai cela assez plat, comment dire... je ne ressentais pas de frissons, je n'étais pas emballé quoi!... Puis aujourd'hui, j'en ai un tout autre avis, pourquoi donc? C'est bien simple, je pense qu'on ne peut écouter les pistes musicales sans jouer au jeu, car ils sont indissociables. Elles sont plus proche du style propre à Metal Gear Solid avec un air fantaisiste, que de l'OST de Final Fantasy VII. Un style particulier, mais qui n'est pas à en déplaire... enfin c'est toujours la même chose, c'est une question de goût: certains accrochent, d'autres n'accrochent pas, point barre. Enfin, en ce qui concerne la durée de vie, sans être faramineuse, elle est honnête: pour finir les douzes chapitres, le compteur doit gros afficher les vingt heures, pour les joueurs acharnés, enlevez cinq à sept heures... En conclusion, Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus n'est ni un mauvais jeu, ni un chef d'oeuvre, c'est un bon jeu. (il est quand même conseillé, en priorité, pour les fans du septième opus) Il dispose de personnages attachants, d'un univers immersif, d'un OST sympathique, d'un game play original, et d'une histoire accrochante. Je donne quand même un mauvais point pour sa fin, qui m'a déçu, mais déçu... en faite c'était niais... j'étais comme un con devant ma télévision à sept heures du matin dégoûté de Square Enix et sa nouvelle politique commerciale... je comprends maintenant pourquoi Sakaguchi et les anciens ont formés leur propre boîte de jeu... (et je les encourage de tout mon coeur

!!!)
Graphismes: 8,5/10
Game Play: 7/10
Son: 8/10
Durée de Vie: 6/10
Conclusion: 29,5/40
