La sortie de Final Fantasy XII en Europe avance à grand pas, mais l'attente se montre toujours autant interminable... pour dire, l'ouverture du site européen, c'est dans 22 jours... (après tout, 22 jours, c'est pas beaucoup si on se veut optimiste)
Ce que je vous propose aujourd'hui, c'est plusieurs avis de personnes ayant joué à la version US du Final Fantasy de Matsuno, ponctué par quelques images du début du jeu (rassurez vous, il n'y a pas de SPOIL)... je ne sais pas vous, mais j'en ai marre de baver devant tout ça (mais je suis un peu sado maso

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Sylphide - 31/10/2006
Après un X-2 relativement frustrant, Square Enix devait réagir, et on peut dire que c'est réussi ! Tout d'abord effectivement au niveau des graphismes; on est directement plongé dans un monde peuplé plus réaliste que jamais dans un RPG. Tous les paysages y passent, il y en a pour tous les goûts, et surtout cela donne un sentiment d'aboutissement. On pourrait se permettre de faire le rapprochement avec par exemple le IXème opus tandis que le système d'exploration ressemble plus à Star Ocean 3 (si on ne prend pas en compte les combats) : un vaste monde avec des villes séparées par des grandes zones à parcourir.
Pour ma part, la bande son m'a convaincu dès le début; je ne me suis pas posé de questions sur le compositeur, si c'était du Nobuo ou autres, j'ai simplement écouté et trouvé bien. Il s'agit en tout cas d'un style qui colle vraiment bien à l'environnement.
Côté scénario, l'avis est mitigé. On a d'une part une histoire et des personnages forts intéressants et vraiment bien présentés. Le problème, si j'ose dire, est que tout est sous-exploité. On a un niveau très correct, mais qui aspire à une continuité lacunaire. En effet, certains personnages, qu'ils soient des protagonistes ou pas, ne sont pas assez dévéloppés et on a l'impression de se trouver dans un contexte déjà bien entamé et parfois incompréhensible. Cependant le plaisir de découvrir ce vaste monde est bien là, d'où justement le réflexe de dire c'est pas assez.
Une des grandes nouveautés, et réussites, sont les combats. Contrairement à par exemple Kingdom Hearts 2 (où la majorité des combats se terminent en appuyant sans cesse sur le même bouton), il faut lancer un sort approprié au monstre ou à la situation des personnages. On a donc une maîtrise totale des combats. D'autres fonctionnalités viennent appuyer cette maîtrise comme le système des 'Permis' ressemblant un tantinet au sphérier du X, ou encore les 'Gambits' qui permettent d'automatiser les actions de vos personnages par des conditions.
On a donc pour finir un grand jeu qui valait la peine d'être attendu. Tellement bon que malgré toutes les nouveautés jouissives, on va chercher bien loin les petits défauts qui empêchent le jeu de dominer ses prédécesseurs, mais d'être classé parmis les meilleurs de la saga.
19/20
Delldongo - 16/11/2006
Final Fantasy XII, un jeu très longtemps attendu, depuis une époque tellement immémoriale qu'en réalité j'avais appris à ne plus l'attendre. La première chose, indiscutable, qui frappe d'entrée de jeu, est la qualité technique du titre. C'est bien simple, de ce point de vue, FF12 ramasse absolument tous les autres jeux, tout support confondu. Aliasing inexistant, temps de chargement réduit au minimum, textures riches, quasiment aucun ralentissement : on se croirait presque sur une console nouvelle génération si ce n'était une distance d'affichage des NPC plus que modeste. Mais cette technique ahurissante va de paire avec un univers cohérent et homogène qui offre à nos yeux une esthétique incroyable qui permet une immersion totale dans Ivalice. Et heureusement ! car ce nouvel épisode nous ramène eux plus belles heures de la saga, rappelant avec délectation les ambiances d'un ff2, ff6, voire ff9. Le jeu dispose donc d'un souci du détail hors du commun, FF12 est fignolé comme rarement un jeu aura pu l'être. Quand d'autres jeux débarquent dans des versions quasiement bêta, bourrés de bug, on ne peut s'empêcher de penser qu'on a bien fait d'attendre ...
Bizarrement, c'est au niveau musical qu'on est peut-être le plus déçu aux premiers abords. Je n'ai pas trop aimé au début le fait que Sakimoto impose son style si reconnaissable, mais après plusieurs heures de jeu, on se rend compte à quel point il a tissé un univers cohérent et à l'image des innombrables lieux d'Ivalice avec un talent hors-norme, créant ainsi pour moi une des meilleures bande-son de la série. Que ceux qui cèdent au cliché du Sakimoto exclusivement épique (comme je pouvais l'être au début) remballent leurs idées : il y a de tout dans cette OST, chaque thème est inoubliable et marquant.
Derrière un scénario faussement naïf, on découvre d'abord un monde où le joueur possède une très grande liberté (trop ?), des personnages intéressants (sauf Penelo, pièce rapportée inutile et sans aucun intérêt) et charismatiques. D'ailleurs, Vaan est-il le vrai héros ? Mais y a-t-il seulement un héros ? Ashe est celle qui s'en rapprocherait le plus. Un très bon point, même si le scénario proposé est un peu trop dilaté et dont il est difficile de saisir tous les tenants et aboutissants à la première partie. Mais il faut dire que la durée du soft est énorme, et atteint facilement les 60 heures, et nettement plus de 100 avec les quêtes.
Le gameplay sera la partie la plus sujette à débat à mon avis. Le système de combat d'abord est en réalité très proche à un tour par tour en ATB (exactement comme dans FF4 !), mais tous les affrontements se déroule dans l'écran d'exploration. Ce qui change tout et a conduit les développeurs à inventer un nouveau système de penser les combats, ou plutôt les actions. En effet, ils sont partis de l'idée simple que plutôt de dire 1000 fois à son héros de donner un coup d'épée, d'offrir la possibilité au joueur de le dire une fois pour toute. Le système des gambits fonctionnent donc d'une manière plus ou moins automatique (par exemple, votre perso guérira tout allié avec un total HP inférieur à 60%, ou tel magicien lancera un sort de feu sur tout monstre faible face à cet élément, etc). Les possibilités sont nombreuses, tactiques et très intéressantes, surtout vers la fin du jeu, mais le paradoxe que plutôt que de dynamiser les combats, on passe plus son temps à les planifier avant et à regarder le tout se dérouler, intervenant en cas de problème seulement et contre certains boss. Voilà la chose qui m'a laissée le plus perplexe, mais qui ne m'a pas gêné plus que ça, étant donné les possibilités tactiques le déroulement plus que rapides des affrontements.
Concernant le système de Licences (Permis dans la version française), il m'a également laissé sur ma faim, m'attendant à plus de mystère, alors qu'en venir à bout est finalement assez rapide, ce qui en réduit d'autant l'intérêt finalement.
En dehors de ces quelques petits défauts, qui dans le fond s'intègrent parfaitement au jeu et passent très bien, le jeu est terriblement accrocheur et se laisse jouer comme rarement un RPG m'avait attiré dernièrement. Il est juste étonnant de se trouver en face d'un jeu finalement assez simple provenant d'une équipe qui a réalisé notamment Vagrant Story et Breath of Fire Dragon Quarter ; là-dessus, les sirènes du grand public ont sans doute pris trop d'influence. Dommage, mais FF12 termine en beauté le passage de la série sur PS2, et surtout renouvelle la saga avec brio.
18/20
Aciel - 18/11/2006
Un peu comme Dell, FF XII était pour moi LE RPG que j'attendais mais à force j'ai fini par m'en désintéresser complètement et par rejeter la moindre news qui spoilait de plus en plus à mon goûts. J'avais aussi la volonté de me préserver de description exhaustive du jeu afin de découvrir ce nouvel opus par moi-même.
Dès le début, le jeu nous plonge dans une ambiance mouvementée qui nous initie au gameplay. Ce dernier ne change pas dans son principe des anciens épisodes et on retrouve la jauge ATB que le X avait honteusement fait disparaître. La nouveauté c'est qu'ici, tout se passe de manière interactive, on se balade, un ennemi arrive et hop on passe en mode combat comme dans star wars kotor (d'ailleurs le donjon final m'a clairement rappelé la fin de ce jeu (kotor j'entends) à presque tout point de vue) mais avec les règles plus recherchés et abouties des FFs. Le dynamisme obtenu est vraiment excellent et la mise en scène des combats plus énergique que jamais. Un pas avait déjà été franchi avec FF X-2 qui nous permettait des attaques simultanée et rapide mais cette fois-ci, on peut en plus se déplacer assez librement durant les échanges. Ca peut paraître complexe mais la prise en main est quasi instinctive. Le système de gambit apporte un plus excellent vu que tout peut-être désormais géré automatique par nos soins, le fin du fin étant presque au final de pouvoir lancer un combat, poser la manette et voir nos personnages combattre selon notre volonté.
Le système d'évolution est aussi excellent, il rappelle un peu le sphérier mais est clairement plus intéressant et abouti avec une progression qui répondra cette fois-ci vraiment au demande et choix du joueur.
Autre point très positif, les graphismes mais surtout l'esthétisme. Le jeu est superbement réussi de ce point de vu là, l'univers général et non seulement sublime mais très immersif et en jouant à ff xii on pénètre également dans un univers cohérent et bien orchestré. A ce niveau là, on voit où toutes ces années d'attentes sont passées, le résultat est clairement supérieur au X (avec desormais une caméra amovible) et une mise en abîme, une profondeur de champ et une mise en scène des plus réussis. Fini les donjons avec quelques couloirs, ce sont de véritables entités que l'on visite, des lieux vraiment énormes. C'est d'ailleur sun autre point positif, les donjons, sans être trop complexes, sont vastes et demandent bien plus de réflexion que les 5 pièces des petites allés de FF X. De plus, les espaces en extérieurs n'ont plus rien de linéaire et la carte devient véritablement utile ici. On se balade avec bcp de plaisir dans le monde d'Ivalice et parfois même on finit par tomber sur des régions au niveau bien souvent trop élevé pour nous démontrant que la linéarité a été grandement revue à la baisse. Le joueur est bien plus libre de ses explorations. On sent parfaitement que le gameplay et le côté aventure ont été très développés pour le plus grand bonheur des joueurs.
Concernant l'ost, l'ensemble est de très bonne qualité. Sakimoto nous compose toujours des morceaux d'ambiance plus ou moins réussis mais dont la qualité générale est plus que bonne et certains morceaux sont de véritables odes à l'aventure et l'exploration.
Malheureusement tout cela n'est pas idyllique car si l'équipe en charge du jeu a bien bosser sur le gameplay et les graphismes, le scénario déçoit. J'ai déjà été déçu de ne pas retrouver la thématique scénaristique qui avait été annoncée lors des premières images du jeu (vu que j'ai arrêté de lire les infos sur le jeu par la suite, ça peut aussi s'expliquer) mais surtout, ce dernier donne l'impression d'avoir été traité rapidement. Il suffit d'ailleurs de voir les artworks lors des crédits de fin pour se dire que tout ce qui avait été prévu n'a semble t'il pas été programmé, loin de là. Il est vrai que je n'aurai pas aimé retomber dans les travers de FF X où l'histoire prenait le pas sur l'avancée du jeu et parfois de manière honteusement racoleuse, mais il faut avouer qu'hormis le début et la fin du jeu, le scénario de FF XII n'occupe pas bcp de place au sein du jeu. Pas mal d'événements sont vécus avec un oeil externe de la part du joueur qui se doit d'imaginer ce qui a pu se passer et que les événements servent surtout à nous donner une autre mission. Les personnages sont sous-traités à l'exception d'Ashe et Balthier. ils ne sont pas inintéressant pour autant mais j'ai déjà été déçu que l'on ait que 6 personnages au final (ceux présentés pratiquement dès le début quoi) et qu'en plus Penelo et Vaan ne servent à rien surtout que ce dernier ait des un sens labelisé comme le héros. C'est lui qu'on dirige dans les villes et le groupe est d'ailleurs défini comme le groupe de Vaan pourtant Vaan ne représente rien et ne fait que lancer l'intrigue et sans l'histoire de son frère n'a aucune légitimité, comme Penelo, dans cette aventure. Au final, Vaan, sorte d'Hugo version FF, ne sert qu'à remplir la case du lond aventureux et espiègle dans le but d'attirer un certain public uniquement. Heureusement, Vaan arrive à ne pas être aussi ridicule que Tidus (même si je ne l'aime pas non plus au final) et Penelo n'est pas aussi crispante que ce que j'aurai pu le craindre. Le véritable héros c'est clairement Ashe, elle domine d'ailleurs largement le casting (avec Balthier, la classe total) par sa classe et un certain charisme bien au-delà des précédentes héroïnes de la série. Dommage aussi pour Basch et Fran qui ont visiblement un passé et une histoire très intéressante mais qui a une certaine tendance à nous laisser sur la faim comme l'intrigue. C'est d'ailleurs représentatif du scénario global ce qui est regrettable car celui-ci, pour le peu qu'il se montre, est maîtrisé de manière magistrale et je n'ose imaginer le résultat s'il avait été plus abouti et que l'équipe avait pu lui donner un bon rythme scénaristique malheureusement inexistant.
FF XII joue clairement la carte de l'aventure et se base sur son gameplay et le jeu avant tout et au fond c'est ça avant tout un RPG. Alors même si au final, je regrette que le scénario ne soit pas plus développé (ça n'empêche pas la fin d'être énorme au passage), on prend beaucoup de plaisir à jouer, voyager dans cet univers prenant car les FF ça reste des jeux passionnants avant tout et non des films interactifs. La durée de vie est importante, c'est même sans doute le plus long FF en ligne droite. FF XII est contrairement à son prédécesseur (FF X), un jeu intelligent qui marque un retour au source efficace ou le travail et l'intérêt du jeu passe avant tout dans son gameplay extrêmement bien construit (de loin le meilleur de ces dernières années) plutôt que dans un scénario facile. Maintenant, il est clair que tous les joueurs qui ne jurent que par FF X risquent d'être déçus mais pour ma part, FF XII surclasse totalement ce dernier et s'impose comme un des meilleurs (le meilleur ?) RPG de la PS2. Plus ludique, plus immersif et mature, cet épisode termine en beauté la série sur PS 2. En espérant que FF XIII suive cette voie
19/20
Messieurs, Mesdames, Mesdemoiselles, réjouissons nous tous, Final Fantasy XII arrive le 23 Février chez nous, acceuillons le comme il se doit!!! (ah oui, n'oubliez pas de ramener 60€ sur vous, oui, dans ce domaine, il est un peu chiant)
Moi je le sens bien, surtout pour son univers immersif, un peu comme FFIX, où son univers m'avait conquis, et fait oublier pendant des heures notre bonne vielle Terre