Mais bon, on va arrêter.
On va arrêter
Souviens-toi, souviens-toi de la pluie
Souviens-toi du ruissellement d'épanouies
Fleur de chrysantème, admirer
N'est pas aimer.
Tout s'envole, le soleil meurt dans les bras du silence
La noirceur du désert, le sable est jaune, il danse
Flûte alors
Palambrée, le vrai bonheur ne révèle pas ses sources
L'once d'un jour devient l'intensité de l'éternel
Chaque seconde est épicurienne, elle est heure
Il est l'heure
L'heure de prendre;
Prend ton temps à l'or que sont le simple
Le simple et l'intense. Poursuit un exil
L'imbécile
Privation et abstention
Sorcellerie mais, ici, point de démons
Enivrer des odeurs et la chair
A vous aussi, peupliers, mes chers
A vous aussi, vent de Bout
Teille a sorti le bateau
Les vagues ne sont pas l'eau
Mais, à la fin, qu'est-ce un rêve?
Mixer les images
Au profit des sensations.
Mon Dieu, les blasphèmes!
Sont des pléonasmes!
Torturer la langue
Française, français
Pourquoi Diable aimer?
Je jure à la sérénité
Que la pitié n'est point enviée
On a avancé avec le temps
La désillusion des ambitions, les tueurs de talents
Uniforme, complexes des plans
Acier se mêle pour, encore, les sensations
Faîtes rêver le rouge
Si ce n'est du sang
Intercéder ou céder?
Proxénètes de l'intelligence!
Dire qu'on vous appelait monsieur
Ou pire: madame!
Mais on a su empirer
Empirer pour mieux s'endormir aux creux des écueuils
A éviter
Les choses dans les livres
Dessinées sur le sable, pendant que la lune pleurait
où sont-elles passées?
Foulé est le zénith.
Toujours ces choses crées
A moitié!
Du corail dans le coran?
Un biberon dans la Bible?
Souvenez-vous des paysages
Enivrants pour les pauvres paysans
mais les riches préfèrent l'argent.
Préfèrent l'argent
Aux montagnes immaculée de blanc
Babylone
Vieillir pour mourir, ensuite
Mais avez-vous seulement vu comme les étoiles rient?
Avez-vous seleument vu l'éclosion
Des bébés, comme s'il en pleurait
Comme si Barbara pleuvait sur Rennes
Carême
Est stoïcienne
Ma tendre reine
J'ai bien aimé, un peu tout, en fait.
La neige est inviolée
Les glaciers transpirent
(Babylone)
La fumée voila la mer
Comme on me viola mercredi.
Comme le sang a pu coulé
Entre l'aube et l'éternité
Entre, mon hibou de sagesse
Entre, dévoile-nous tes faiblesses.
Je me lève un peu tard
mais pour pouvoir penser
Il nous faut du temps
La vie est belle, hein,Tryo
Vous laissez pas faire
Allez là-haut, voir comment va notre univers.
Sur la mer, on a jeté des fleurs
Elles ne flottent plus, à présent
Pourquoi?
Tu le sais, toi?
Admirer la nature
A nous, les riches, le superflu est notre seule nécessité.
Sautez par dessus les murs!
Sautez, oh oui, sautez.
Tirer une balle, sa fenêtre est ouverte
Mais le sol est dur
Et pis les gens aiment pas la cervelle.
Et puis, aussi, la vie est tellement belle.

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posted the 11/19/2006 at 07:05 PM by
imagine