
Chaque joueur a son petit préféré, sa petite perle qu'il garde dans le coin de sa tête et avec laquelle il ne manque pas de jouer, que ce soit en cachette, pour la montrer à ses amis, ou encore pour se faire plaisir. Cette perle est quelque chose qui peut rendre le joueur fanatique, ou encore complètement dingue si quelqu'un s'avise de critiquer négativement la sienne. C'est avec ce genre de petites choses que vient la vraie passion du jeu-vidéo, celle qui nous fera passer des nuits-blanches à essayer de passer un endroit complexe, à recommencer une énième fois un jeu pour montrer qu'on est le plus grand fan, et bien sûr tout simplement à repasser des moments nostalgiques et d'une intensité dont vous vous croyez le seul à l'avoir ressentie un jour. J'avoue que le jeu qui va suivre collerait très bien avec la définition de ''la perle'' qui a été posée à l'instant. Une perle dont je ne me lasserait jamais, que ce soit entre amis, ou que ce soit tout seul avec la joie qui m'ennivre lorsque je mets la console en marche.
L'éditeur Rare avait aussi créé un autre chef d'ouvre qui a encore plus marqué les esprits : Goldeneye ! Peut-être l'adaptation cinématographique la plus réussie et la plus connue dans le monde du jeu-vidéo. Injustement, Perfect Dark 64 a eu un succès moindre par rapport au jeu précédent de Rare, certe excellent, mais plus faible dans quelques points. Je n'ai pas l'intention de faire un comparatif qui ne servirait à rien des 2 jeux, car ce n'est pas mon intention et car certaines personnes pourraient ne pas partager mon avis, mais vous pourrez constater par vous même plus tard que Perfect Dark 64 est à classer dans le panthéon des FPS consoles.
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Perfect Dark est le nom de code de la splendide agent secret Joanna Dark, 23 ans et peut-être célibataire. Elle fait partie des forces d'élites de l'Institut Carrington où elle a reçu les meilleurs scores à un entrainement réputé très difficile. Son seul défaut est de ne pas être expérimentée et la voilà déjà envoyée sur le terrain avec une mission très délicate à résoudre : elle doit infiltrer le quartier général de la dataDyne Corporation, une multi-nationale extrêmement puissante qui s'occupe de la recherche et développement dans divers domaines dont l'armement. La belle doit retrouver le Docteur Caroll qui a envoyé un message de détresse à l'Institut. Par la suite, on découvrira que l'entreprise est liée avec une race d'extraterrestre (les Skedars) et que même le président des USA est en danger... Heuresement, James bo...euh Joanna Dark est là ! Je pourrais en parler encore longtemps mais je préfère vous laisser le découvrir. Le scénario est original et bien ficelé en plus d'avoir été créé pour l'occasion.
Passons au point le plus important à juger sur un jeu et surtout sur un FPS, son gameplay ! De ce côté Perfect Dark s'en tire avec les honneurs et les applaudissements de tous. La jouabilité est parfaite pour on peut dire l'un des premiers FPS qui se dirige au stick multi-directionnel. De plus un entraînement aux divers mouvements de Joanna est disponible au début du jeu, ainsi qu'un stand de tir pour s'essayer aux diverses armes et les maîtriser davantage. La manette N64 s'adapte très bien au style du jeu et une petite aide à la visée est la bienvenue pour les moins patients et les moins habiles d'entre vous. Une bonne adaptation au stick, une maniabilité qui s'avère parfaite, et nous avons là les principaux ingrédients d'un excellent FPS, comme Rare a pu nous y habituer lors de sa période sur Nintendo 64. Mais cela ne suffit pas bien sûr à un jeu pour parvenir à arriver au point culminent des jeux du genre pour les personnes avides de jeux parfaits que nous sommes.
Côté réalisation, pour en venir au fait, je me demande si nous n'avons pas là le jeu le plus beau de cette génération ou du moins l'un des jeux proposant la meilleure prouesse graphique de notre cher Nintendo 64. Aidant à cela ''l'expansion pack'' qui sans lui on ne pourrait profiter que d'environ 30% du jeu. C'est-à-dire quasiment rien, car il faudrait enlever à cela l'excellent mode solo. Les textures ne sont pas répétitives, les décors sont fournis, avec en plus de magnifiques effets de lumières grâce aux tirs des armes qui sont au passage très très fournies ! Le nombre d'armes est réellement impressionant et est comme j'en ai rarement vu dans les jeux du genre. Les personages sont tous très variés, très nombreux et relativement différent les uns des autres pour l'époque. Il y a aussi la possibilité de voir de jolis effet grâce à certaines armes qui permettent de passer à une vision infrarouge par exemple. Pour résumer Perfect Dark 64 est un jeu très abouti graphiquement, comme ont pour habitude les derniers jeux d'une génération de console.
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Dans un jeu de tir à la première personne, le fait de voir (ou d'entendre) les bruits que font les armes lors des tirs est quelque chose pour moi de très important. Dans Perfect Dark, on peut dire que ce côté n'a pas été omis. On passe de la mitraillette de bourrin qui fait plein de bruit, à la plus petite qui est plus silencieuse, ou encore au bazooka (slayer notamment) qui fait un joli bruit lors du lancer du missile, etc... En tout cas, fort est de constater que de ce côté là, le boulot a été admirablement fait. Pour ce qui est du reste de la bande-son, on passe de la musique d'infiltration, à celle lors des moment plus calmes, ou même au morceau d'action, lorsqu'on est entouré d'une dizaine d'ennemis. Tout ça pour vous dire finalement que les musiques sont en phases par rapport au moment où on les entend. Quant aux musiques en elles-mêmes, c'est encore une fois une grande réussite, les morceaux ont la pêches et très rythmés, et que dire du morceau lors de la fin du jeu : Une pure merveille !
Le mode solo a été présenté, mais aucun mot n'a encore été dit sur le mode multijoueurs du jeu. Le choix de personnages est énorme, toutes les personnes vues dans le jeu seront accessibles et pourront être jouées, ce qui est chose rare dans ce genre de jeu. Une partie à plusieurs est entièrement paramétrable, cela va du choix du nombre de BOT, de leur IA, des armes, de l'arène, de la création d'équipes, du mode de jeu comme la capture du drapeau et d'autres classiques du genre. Un autre mode de jeu est apparu, dans ce dernier on doit réaliser des challenges, c'est-à-dire de réaliser des objectifs plutôt variés en solo ou à plusieurs. Le mode solo qui a été présenté peut aussi être fait à 2 joueurs en mode coopératif, le contenu reste le même, mais le plaisir se voit doublé. Il est possible via une carte mémoire de sauvegarder ses paramétrages de parties pour pouvoir commencer des parties en 5 secondes chrono.
Perfect Dark est sans faire de jeux de mots nuls une perle qui s'approche de la perfection. Le game-play est fabuleux, les graphismes et la bande-son sont splendides, et le mode multi est incroyablement complet. Il fait partie pour moi de l'un des meilleurs jeux multijoueurs créés à ce jour que ce soit sur Nintendo 64 ou même sur les autres plate-formes (et pas que de l'époque). Si vous êtes passés à côté de ce grand FPS, il vous faut absolument trouver ce jeu sur internet ou au moins l'avoir essayer. C'est sur ces mots que va se finir malheureusement le test d'un chef d'oeuvre, d'un jeu qui aura marqué mon âme de ''gamer'' pour l'éternité probablement.

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posted the 08/12/2006 at 08:58 PM by
jftest