L'Exorciste
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. L'actrice Chris McNeil est inquiète au sujet de sa fillette Regan : après que l'on ait entendu des bruits curieux venant de sa chambre, la petite a changé, proférant de constantes insanités. Une force para-normale l'habite, qui coûte la vie au metteur en scène de Chris. Désespérée, cette dernière fait appel à deux exorcistes...
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Au début des années soixante et dix, la mentalité des gens étaient différente, les valeurs de la société n'étaient pas semblables. Jamais auparavant le diable n'avait été personnifié de cette façon sur grand écran. Ce film fut grandiose et psychologiquement très angoissant pour sa génération. Ce qui est dommage pour les gens de la génération actuelle, c'est qu'ils ne peuvent savourer le film avec autant d'émotion, le contexte de moralité de nos jours n'est plus le même, les convictions religieuses ne sont plus dutout identiques, les gens ne peuvent donc pas capter l'effroi de ce film avec la même intensité intellectuelle qu'il y a 30 ans.
L’Exorciste est sans doute LE film d’horreur par excellence. Jamais jusqu’alors – 1973 – un film d’horreur n’avait été traité de la sorte, à savoir avec le plus grand sérieux qui soit (à part ’Psychose d’Hitch et Le voyeur de Michael Powell). Aucun humour dans le film, aucun moyen de rire avec (comme les films gores qui mélange humour noir et horreur) ou rire du film (par des effets spéciaux trop ridicule pour être pris au sérieux). Non, L’Exorciste vise le réalisme, et c’est parce qu’il l’atteint que le film est aussi terrible. Il l’atteint et la porte de sortie du rire exutoire nous est interdit.
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Cette porte nous étant bien fermée, William Friedkin va nous balancer ensuite les images fantasmatiques les plus terribles qui soient. Il prend une jolie gentille petite fille bien élevée et bien douce et la transforme en son opposé absolu : le diable, haineux, violent, vulgaire. Cette figure se réduit même à une image, deux plans en fait, les plus terribles vu jusque là au cinéma d’une jeune fille à peine pubère se masturbant sauvagement à l’aide d’un crucifix en poussant des jurons obscènes.
Heureusement, William Friedkin n’est pas seulement un provocateur qui sait choqué et faire réagir les spectateurs, c’est également un réalisateur qui a l’intelligence de dépasser la provocation pour développer un propos.
Contrairement à ce qu’on pourrait dire au premier abord, ce n’est pas le Diable qui intéresse le réalisateur (il y a d’ailleurs bien peu de réalisateur à avoir fait des films sur le sujet et qui s’en soucie), ce sont ces personnages et ce qu’ils incarnent.
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Un des clichés évité par le film est de n’avoir pas recouru à la maison hantée. On n’a pas la jeune femme et sa fille qui débarquent dans une maison et qui sont dérangés (après quelques minutes d’exposition) par quelque poltergeist. Non, le film démarre sur un quart d’heure sur un personnage secondaire de l’histoire, Max Von Sydow qui vient de « réveiller » quelque chose en Irak. Ensuite, on arrive aux Etat-Unis où l’on suit le personnage de Karras d’un côté et celui de Chris MacNeil et sa fille Regan de l’autre. Le point commun entre les trois personnages c’est l’incapacité de faire face aux exigences de la réalité. Le Père Merrin est malade du cœur et se trouve handicapé dans ses déplacements et action. Karras, prêtre ancien boxeur, culpabilise de ne pouvoir s’occuper de sa mère qui mourra finalement seule. Chris n’arrive pas à être suffisamment présent et à offrir la présence d’un père à sa fille Regan.
Si l’on ote l’explication fantastique du démon pazuzu (développé lui-même très peu dans le film) pour rester dans une explication plus « psychologique » de ce qui arrive à Regan, on cerne mieux le réel propos des auteurs et la métaphore qu’incarne le film : le portrait d’une société américaine inopérante, dépassée par la réalité (économique, spirituelle, physique) qui l’entoure. Le traumatisme du Viet-Nam est encore présent, la Guerre froide grand sujet des films d’horreurs est encore là. La conséquence de ces manquements est finalement de transformer nos enfants en monstres, une jeunesse bouffée par la violence, qui appelle à l’aide et que le monde adulte (scientifique des médecins et spirituel des prêtres) a bien du mal à sauver.
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Ce qu’a bien compris Friedkin c’est que finalement les vraies terreurs ne peuvent être celle de monstres éloignés et mythiques, mais bel et bien celles issues des craintes quotidiennes et individuel de chacun d’entre nous.
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Ah oui l'exorciste est vraiment un exellent film !!! Si tu es fan de films d'horreurs tu dois l'avoir vu !! Remarque si tu aimes le ciné tu dois le voir !
Le meilleur film d'horreur. A près avoir vu ça, plus aucun film d'horreur ne m'a fait vraiment peur.
Si vous voulez être immunisé contre la peur dans les autres films d'horreur, il suffit de regarder celui-ci.
Après le reste n'est que spectacle.
Un très grand film. Les 45 dernières minutes sont terrifiantes alors que tout le début du film (plus d'une heure) n'est qu'une préparation douce au final. Celui qui n'a jamais vu l'Exorciste n'a jamais vu un vrai film d'horreur.
ARG, ce film est naaaze... bon pour pas me faire lyncher, je n'ai pas aimé !! , trop lent, trop pas peur, trop drole même, "ta mère suce toutes les bites de lenfer" et autres frases bien grasses, MDR... enfin le seul truc traumatisant que je me souvienne à l'epoque c'etait, ces images "subliminales" (flash) de statan, j'en ai fait des cauchemards, et la sur quoi je tombe cette image, la derniere, AAAAARG, fait trop flipper cette tête !!!!!!! sa ma fait un choke !!!!!
Merci Yondaime.
Si vous voulez être immunisé contre la peur dans les autres films d'horreur, il suffit de regarder celui-ci.
Après le reste n'est que spectacle.
Un très grand film. Les 45 dernières minutes sont terrifiantes alors que tout le début du film (plus d'une heure) n'est qu'une préparation douce au final. Celui qui n'a jamais vu l'Exorciste n'a jamais vu un vrai film d'horreur.