Une intoxication alimentaire décime la moitié des occupants d'un boeing. L'avion, sans pilote, est bientôt en perdition. A bord : deux terroristes, un général japonais qui se prend pour un kamikaze et une pléiade de personnages complètement fous.
A l'heure où l'humour absurde, non-sensique et légèrement parodique des ZAZ a totalement disparu du cinéma américain, il serait nécessaire de refaire un petit saut dans le temps, à une époque où l'on savait faire de grandes comédies.
Mais qui sont les ZAZ ? Ce sont les deux frères Zucker, Jerry et David, combinés avec leur grand pote, Jim Abrahams. Ils ont commencé leur carrière dans le cinéma en 1977, en tant que scénaristes de Kentucky Fried Movie (Hamburger Film Sandwich) réalisé par John Landis (réalisateur également du génialissime The Blues Brothers). Résultat : Première petite perle d'absurdité et d'humour inventif unique en son genre, parodiant le programme quotidien d'une chaîne de télévision américaine des années 70 avec tout les programmes typiques de cette époque, avec les Bruce Lee, le journal télévisé, le porno (rien de scabreux tout de même), etc ...
Vu le Succès surprise du film aux Etas Unis où le film a reçu le statut de Culte et obtenant ainsi une suite, les ZAZ décident maintenant de passer à la réalisation tout en restant évidemment à l'écriture. Ils pondent alors l'une des plus grandes comédies de tous les temps : Y a-t-il un pilote dans l'avion. Les répliques cultes s'enchainent (Ca va chier dans le ventilo !), les situations hilarantes sont nombreuses, les personnages sont tous autant plus barjes les uns que les autres (Llyod Bridges !!!). A cette époque, l'humour zazesque jouait beaucoup sur le visuel parodiant par exemple les trucages cinématographiques, ainsi que sur des dialogues extremement travaillés car souvent référentiels. Les ZAZ s'amusent à décortiquer tout le cinéma : la lumière, la photographie, les situations typiques ou clichés, les réalisations, etc ...
Le succès tant mérité du film engendra une suite qui est très bonne à la surprise générale, surtout que les ZAZ ne participe pas du tout au projet, mais n'atteint pas l'original ...