Voilà une série, et plus particulièrement ce huitième opus, qui a su faire beaucoup de bruit sur la scène vidéoludique... et ce plus souvent dans le positif. Mais chacun sait que tous les goût et les couleurs sont dans la nature, c'est pourquoi, sachant que la vision RPG défendu par Enix diverge quelque peu avec celle de Square Soft, j'ai acheté le produit avec assez d'interrogation.
Très coloré et jovial, voilà ma première impression lorsque je visionnai l'introduction de Dragon Quest VIII. Toutefois, ce n'est pas bien étonnant, puisque le character designer de la série est Toryiama (dessinateur connu mondialement depuis la série Dragon Ball Z), et si on nous informe que la marque de fabrique de Toryiama (en plus de son trait de dessin particulier) est l'humour, on comprend alors pourquoi nous avons affaire à un univers cell shadé aux couleurs claires. De plus, dès les premiers dialogues, on ne s'y trompe pas, et ce n'est pas les heures de jeu d'après qui clameront le contraire, Dragon Quest VIII fait preuve d'un humour omniprésent! Cela tranche net avec la politique Final Fantasy, et pour être franc, c'est pas plus mal. A présent, traitons la question des graphismes, et après de bonne heures de jeu, j'en tire le constat suivant: c'est beau, agréable, sans être magnifique. Les protagonistes principaux et secondaires font l'objet d'un grand soin, où on distingue les diverses expressions du visage (un petit coup de coeur pour le roi Trode), en revanche un petit bémol pour les villageois, où ils sont identiques dans la majorité des villes. Tiens, parlons des villes justement, moi qui a toujours eu un attachement pour ces lieux de repos après un bon donjon, et bien je suis déçu. En effet, sur la totalité des lieux de la carte de Dragon Quest VIII, je n'ai qu'été ravi dans deux ou trois seulement... et encore... Je vous jure, on a deux ou trois maisons, plus l'église, posées sur une étendue verte gazon, le tout barricadé par un mur, et hop, on a une ville. Ce triste bilan concerne malheureusement la quasi totalité des zones habités du jeu. Je préférais même gambader sur les plaines du jeu que squatter dans les bars, ce qui est vraiment paradoxale dans mes habitudes d'rpgiste :/ c'est vous dire! Justement, je vous parles des plaines à l'extérieur des villes, et qui dit extérieur dans un RPG, entend bien sûr par la présence de monstres. De ce côté là, j'ai été soulagé par le plaisir de combattre. Le système date des débuts de la série, et est on ne peut plus simple: attaquer - sorts - aptitudes - objets - etc.... A l'instar de l'ambiance règnante, on ne se prend pas la tête, et y a des jours, on ne s'en prive pas. Mais que serait un RPG sans musique? Ben un RPG sans musique... mais il est quand même plus agréable de courir dans les champs, armé d'une épée ou d'une hache, avec un fond sonore, qu'un silence lassant à la longue! Et bien, si l'OST du dernier opus de la série n'est pas une catastrophe, elle ne brille pas non plus. Oui, mais cet avis, vous l'aurez compris, est assez subjectif, et seul 2 ou 3 pistes m'ont accroché deux minutes, ni plus ni moins... Attention, je critique, je critique, mais il y a encore de bon côté, comme sa durée de vie tiens! Pour donner un exemple frappant, j'en suis à 70 heures de jeux (bon j'ai quand même laissé 5 à 10 bonnes heures ma console tourné dans le vide, suite à des affaires urgentes à régler, alors que je suis en plein jeu), et si vous êtes logiques (que je ne doute pas), je n'aurai donc pas jouer tant d'heures dessus si l'histoire n'en vallait pas la peine. Je vous répondrais par un oui et non. Si le scénario ne nous ôte pas la manette des mains, elle ne nous les scotche pas non plus. En bref, Dragon Quest nous conte un récit qui tient en haleine, mais sans faire office de tuerie... (il nous arrive quand même d'être surpris par la tournure que prend les évènements hein

!) Pour résumer, Dragon Quest VIII est une bonne surprise, un vent de fraîcheur, avec ses qualités et ses défauts, et fait figure de passe temps jusqu'à l'arrivée de mastodontes vidéoludiques (que je ne vous citerai pas ^^)...
(J'ajoute un grand merci à Square Enix Europe pour la traduction du jeu et à Ubi Soft pour une meilleur localisation que fut Final Fantasy X à l'époque)
Pour cacher un texte :
Spoiler :
Kingdom Hearts 2, Final Fantasy XII, etc...
Graphismes: 8/10
Game Play: 7/10
Son: 6/10
Durée de Vie: 9/10
Conclusion: 30/40