Véritable Révolution dans le monde du jeu vidéo, surtout celui de Nintendo, Conker marqua énormément de joueurs ayant pu se procurer
un exemplaire, si chère chez nous, sur N64. Marquant par sa grande vulgarité (jamais lourde car bigremment hilarant), les gars de chez Rareware ayant tout simplement péter un cable en développant un nouveau produit rose-bonbon, transformé dorénavant en un jeu totalement opposé à l'esprit Nintendo. Conker n'a pas la langue bien pendu, il picole, pense qu'au fric, au cul, agressif, et ultra cynique. Bref pas un bel exemple pour les petites têtes blonde si chère à Nintendo. Le jeu ne s'arrête pas là : sous l'apparence d'un jeu de plate-forme typiquement Rareware (donc dans la lignée de banjo kazooie), il se démarque surtout par son esprit parodique et référentiel, ainsi que dans ces situations terriblement violentes et couillu. D'ailleurs la fin, si décriée par les joueurs, justifie amplement que le jeu n'est pas destiné à tous les publics. Les apparences sont parfois trompeuses, et le jeu ne fait que de naviguer dans ce sens. A noter une superbe composition, assez ironique par rapport à l'esprit du jeu, du fait que ce soit très cartoonesque (sauf le generique du début orange mécanique et finale). La version Xbox, malgré la beauté de ces graphismes, est inférieure à l'orginale, en perdant l'esprit révolutionnaire de l'époque, ainsi qu'un mode multijoueur au combien moins bon que les mini jeux de la version N64, si réjouissant.