Microsoft pourrait arrêter prochainement la production de tablettes tactiles à cause de l'échec commercial de la Surface Pro 3.




Conjointement à la sortie de Windows 8, Microsoft avait dévoilé sa gamme de tablettes tactiles. Les Surfaces étaient censées concurrencer l’iPad et le Macbook Air, du moins pour les applications professionnelles. L’interface du système d’exploitation était conçue de manière à s’intégrer parfaitement à une utilisation tactile. L’idée de fournir un écosystème dédié à une utilisation à la fois standard et tactile était alléchante sur le papier, mais force est de constater que le succès n’a pas été au rendez-vous.


L’adoption des dispositifs tactile Microsoft n’a pas été à la hauteur des espérances de la firme de Redmond et les ventes des tablettes tactiles Microsoft Surface n’ont jamais réellement décollé. Ce constat d’échec vaut pour la dernière née des tablettes Microsoft, la Surface Pro 3.




Moins d’un million de Surface Pro 3 vendues

Le choix de proposer une tablette tactile capable de se transformer en un instant en un ordinateur portable semblait pourtant intéressant, surtout pour une utilisation professionnelle. Usage que Microsoft n’a peut-être pas assez mis en avant malgré une campagne de communication plutôt réussie autour de sa tablette. Le prix plutôt élevé de la Surface Pro 3 n’a pas joué en sa faveur sur un marché qui tend à tirer les tarifs vers le bas, on frôlait les 2000 euros pour le modèle haut de gamme.


Les efforts fournis n’ont pas suffi. En l’état actuel des choses, moins d’un million de Surface Pro 3 auraient été écoulées depuis son lancement. Ces ventes faméliques représenteraient une perte sèche de presque 2 milliards de dollars pour Microsoft. Cet échec commercial risque de sonner le glas de la gamme de tablettes tactiles de Microsoft selon le site Digitimes.


Dans un article posté sur le blog officiel de la Surface, Brian Hall affirme la volonté de Redmond de continuer à gommer les défauts de sa Surface Pro 3 pour la rendre plus accessible et cherche à rassurer ses clients sur la longévité de ses tablettes tactiles.

Pour Satya Nadella, le PDG de Microsoft, les femmes ne devraient pas demander d'augmentation de salaires... afin d'avoir un bon karma. Une phrase prononcée dans une conférence en Arizona dédiée à la place des femmes dans l'informatique, bien vu ! Le successeur de Steve Balmer et de BIll Gates a tenté de rétropédaler sur Twitter ensuite en affirmant qu'il avait mal formulé sa question et en assurant que "Hommes et femmes devraient recevoir le même salaire pour un travail équivalent. Si vous pensez que vous méritez une augmentation de salaire, vous devriez la demander."



Au-delà de la polémique, cette bourde de Nadella relance la question de la place des femmes dans le secteur high tech. Elles représenteraient plus ou moins 30% des effectifs chez Microsoft ou Google par exemple. Mais également la question de leurs salaires. Selon une étude récente effectuée par un groupe de réflexion californien, les hommes hautement diplômés travaillant dans la Silicon Valley gagnent en moyenne 73% de plus que les femmes à qualification équivalente.



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