6,5 millions d’unités pour la PlayStation 4 et un peu plus de 4 millions pour la Xbox One. Voilà les derniers chiffres que VGChartz a publié, hier soir, mardi 1er avril, sur l’état du marché des consoles de nouvelle génération. Si l’écart se creuse au total, il est surtout frappant de constater que la console de Sony semble se vendre deux fois plus que la Xbox One depuis le début d’année.
Ainsi, du 1er janvier au 22 mars, la PlayStation 4 se serait écoulée à 2,150 millions d’unités, tandis que la dernière-née de Microsoft n’aurait atteint que 947 720 pièces, sur la même période. Un ratio qui excède le simple au double et qui fait s’interroger sur l’effet Titanfall escompté depuis le lancement du jeu le 12 mars dernier.
Le titre d’Electronic Arts, développé par Respawn Entertainment, les papas de Call of Duty, n’aurait donc pas eu – ou pas encore eu - l’effet escompté.

Malgré le push des journalistes pour faire de Titanfall le prochain phénomène de cette génération, l'insider de Neogaf Peter Dodd a souhaité remettre les pendules à l'heure: "ne sous-estimez pas Infamous, sa présence dans les réseaux sociaux dépasse les prévisions".

Il est vrai qu'au jeu des comparaisons des nombres de vues sur Youtube, Infamous est de très loin bien plus populaire que Titanfall, il n' y a qu'à voir la video la plus vue pour chaque jeu:

[video]https://www.youtube.com/watch?v=jHzh96ehv4A[/video]

La video d' Infamous a déja recu plus de 4,7 millions de visionnages une semaine après sa mise en ligne.

Quant à Titanfall il faut remonter à juin 2013 pour trouver une video qui puisse tenir la comparaison:

[video]https://www.youtube.com/watch?v=z5sqPxbLmIU[/video]

9 mois après sa mise en ligne, la video la plus populaire de Titanfall n'a recu que 3 millions de visionnages sur Youtube.

"Les joueurs ne s'en foutent pas d' Infamous. Je ne parle pas forcément de qualité, Titanfall est un jeu que je possède et que j'adore, mais ne sous-estimez pas l'effet commercial d' Infamous. Titanfall domine l'actualité des médias, mais Infamous domine les réseaux sociaux, la ou le consommateur s'exprime", termine Peter Dodd.