S.V.P soyez indulgent il est écrit en québécois et ce n'est pas à 100% corrigé et terminé. Je voulais juste vous faire profiter un peu de mon talent en écriture. J'aimerais pas être inutilement jetez au poubelle et je n'ai pas la prétention d'être un grand écrivain. J'apprends et j'essaie de m'améliorer. Je vous remercie d'avance et je sais que vous comprendrez mon effort.
---- LA MORT DES ÂMES ----
Chapitre 0 : La crise
Je me suis abandonné à ses rêves, ses désirs, puis à ceux de sa famille. Elle était toute pour moi, une vraie sainte dans le corps d’un ange. Rebecca, fut mon dernier chuchotement amer lorsque je l’ai aperçu étendu sur le plancher de ma cuisine. Les médecins semblèrent dire, qu’elle serait morte à cause d’un accident cérébraux-vasculaire. Je me rappelle d’avoir été abasourdi, à ce moment là. J’avais ressenti le sol se diviser en deux, tel un séisme à l’échelle de Richter incomptable. Curieusement, c’était le tremblement de mon âme qui hurlait sa culpabilité, sa détresse et même son désespoir. Elle ne pouvait pas avoir été tuée par la vie ainsi. Il ne fait aucun doute, qu’elle fut assassinée par un meurtrier invisible. Un être sans pitié jaloux de son pouvoir, recherchant le plaisir dans sa chair. J’ai alors pris conscience de ce fait, peu après le pronostique des médecins en retournant chez moi, seul avec les ombres de mon passé et le parfum de ma pauvre femme imprégné. J’eus l’intense envie de prendre mon calibre 12 et d’en finir une bonne fois pour toute avec cette expérience frustrante et déloyale qu’est la vie.
-Pardonne-moi Rebecca, lui murmurai-je, le fusil au visage.
Sauf qu’un événement ce produisit. Le temps s’arrêta soudainement, puis d’ignobles images se défilèrent dans ma tête. Plus sombres et plus terrifiantes les unes des autres. C’est alors, qu’une puissante lourdeur sur ma langue, et des engourdissements à mes extrémités s’apprêtèrent à se faire ressentir.
-Faisais-je une attaque?
Brusquement, une silhouette menaçante se dirigea vers moi en s’infiltrant dans mon être, tel un démon. Elle s’empara brutalement de mon esprit mais c’est alors que je ressenti un froid frigorifiant s’insinuer entièrement dans tout mon organisme. Je hurlai alors de ce mal sans nom, et je couru vers l’extérieur de ma propriété. Par le fait même, du sang s’écoula de mes narines; pendant que les ténèbres se déferlèrent encore sur mon visage. Ce qui provoqua un terrible spasme au niveau de ma poitrine. Une souffrance extraordinaire s’en suivit. Férocement, une créature nauséabonde s’éjecta de ma bouche. Je m’affaissai sur le sol paralysé, mais cette chose demeura immobile. Elle ressemblait à une araignée ayant un abdomen de guêpe avec une tête de fourmis. Elle avança sinueusement vers moi, en expulsant maladivement une sécrétion verdâtre provenant de sa gueule. Par la suite, l’animal broya ma jambe droite en plusieurs segments de chair et décida par étonnement, de se diriger vers mon abdomen. Je perdis l’usage de mes sens. Je ne pouvais plus bouger désormais.
-Aider-moi ! Je vous en supplie ! Criais-je.
La bête cauchemardesque continua son terrible labeur en infiltrant son dard dans mon œsophage. La mort apparu devant moi comme mon sauveur. J’aurai espérer que tout cela soit un mauvais rêve, pas un magnifique cauchemar. Je discernai alors, une sévère impulsion projeté par d’étranges chocs subtils. J’eus donc l’impression de repartir vers le royaume désenchanté, quand le souffle me revint. Heureusement, j’étais en route vers le centre médical de Diamond Hill, la métropole d’où je suis né.
-Vite ! Prenez sa pression artérielle, nom de Dieu. Il faut le sauver ! Antécédent ?
-Non monsieur, mais il a ouvert les yeux.
-Alors, nous avons une chance de le sauver avant qu’il ne meurt de nouveau.
-Je l’espère…
-Préparez-vous rapidement pour le transfert. Commanda le grand et athlétique ambulancier.
-Pas d’inquiétude, ce gars là sera remit sur pied dans le temps de le dire.
Le plus jeune ambulancier polémiqua.
-Ce gars, m’a l’air d’avoir vu un fantôme.
Les deux autres le regardèrent curieusement, mais ils ne portèrent aucune attention à ce genre de présomption. Ils prirent ma pression artérielle et suivîmes certaines procédures.
-Plus qu’une minute et nous devront le sortir d’ici.
-Attention à la marche James, la dernière fois tu…
-Ferme-là ! Rétorqua t-il.
-Du calme Roméo !
Ils m’administrèrent un sédatif à la force herculéen et je m’endormi très rapidement, dans les bras de Morphée.
Chapitre 1 : Le réveil
La lumière de mon esprit pénétra jusqu’au lendemain, les murs de la chambre 419. Clôturé dans cette cellule méphistophélique et grise, détenant le pouvoir minuscule du réconfort. Voir presque humain. Voir presque animal. Je me laissai envahir par ce noir désir.
-Rebecca, ma chérie ! Hurlais-je.
Mes yeux s’ouvrirent rigoureusement et une jeune femme en blanc se tenait direct au côté droit de mon lit simple. Elle était presque aussi jolie que ma Rebecca, mais surement pas aussi pure et avant garde qu’elle. Je jure que jamais plus mon souffle n’embrassera le regard et les envies d’une autre femme. Néanmoins, je resterai ouvert à l’occasion pour rechercher des sensations légitimes. Après tout, ne suis-je pas un homme ? Tout d’un coup, un médecin ayant l’air surpris me parla.
-Bonjour, monsieur Daemon !
-Bonjour…appelez-moi simplement Chris. Rétorquai-je.
-Je m’aperçois que vous avez toujours votre mémoire.
-Je me sens comme une tortue à l’envers de sa carapace.
-Ravi que vous ayez encore votre sens de l’humour. Constata t-il.
-Pas vraiment, j’ai perdu ma femme et j’ai manqué la rejoindre.
C’était un docteur imposant, plutôt intellectuel et fade. Style de chevelure à la Adolph Hitler. Il sortie une seringue du placard et m’injecta une substance mystérieuse. Ce qui provoqua en moi une angoisse dès plus belliqueuse.
-Ceci mon cher monsieur est un revitalisant de mon cru. Il est légal, mais tout à fait expérimental.
- Qu’est-ce que c’est ?
-Ceci va vous redonner un peu d’énergie pour les prochaines heures.
-D’accord.
-Vous serez dans un état de détente pour empêcher l’anxiété de revenir.
-Ok, une vraie source de vitamine pour les fous.
Mon souffle devint plus calme. Je flottais comme sur un nuage, puis un autre médecin s’approcha.
-Bonjour. Vous avez reçu le dosage routinier ?
-Il faut croire avec ce mal de crâne. Signalai-je.
-Depuis quelques temps, bien des gens souffrent de malaises cardiaques reliés à l’anxiété.
-Docteur, je ne crois pas que le patient devrait entendre ces choses pour l’instant. Il doit se reposer.
-Non, expliquez-moi ce qui c’est passé. Affirmai-je.
Le jeune médecin décida de repartir et s’excusa aussitôt pour son inexpérience. Le plus âgé me dévisagea bizarrement.
-Vous ne semblez pas saisir que votre attaque est due à votre anxiété.
-Je ne crois pas docteur.
-Que voulez-vous dire par là ?
-Lorsque j’ai reçu les pronostiques de Rebecca…
-Votre femme? Toutes mes condoléances mon cher monsieur. Il baissa les yeux.
-J’ai été frappé durement, par une chose…
Le docteur, hésitant, s’approcha plus près de moi. De ce fait, j’ai vite compris qu’il faillait que je me taise.
-Une chose comme ? Un humain, un animal ? S’interrogea t-il.
-Laisser faire ça, je devais être entrain d’halluciner, de rêver.
-Il est important monsieur que vous vous reposiez. C’est clair ?
-Très clair docteur.
-Vous pourrez ressortir dans les jours qui vont suivre et s’il vous plaît, je m’appelle Stephen.
-Merci docteur… Stephen ! Je l’observai vite d’un coin de l’œil.
-Il n’y a pas de quoi ! Il reparti en souriant.
De nouveau seul, je me laissai bercée par ma fatidique existence en décrépitude. Toutefois, un doute subsistait obstinément à mon esprit. Cette âpre sensation me donna le vertige et l’impression d’avoir été sous l’emprise du diable en personne. Je ne crois pas aux monstres, n’y aux gargouilles nées de l’imagination d’écrivains schizophrènes. Mais tout était si réel. La douleur du démembrement, jusqu’au broyage sanguinolent. Sans blague, j’ai eu la frousse de ma vie. Terriblement même. Un rêve peut-il nous faire ressentir cette douleur à ce point là ? Un cauchemar peut-être. Pas un songe. Impossible que je puisse y croire, ça dépasse tout entendement.
Une fenêtre vers la droite, se dessinait à l’arrière des machines et les étagères médicales. J’observai le ciel paisiblement, lorsque j‘eus un fort pressentiment. De ce fait, j’utilisai tout mon courage pour me relever, mais l’épuisement me fit redescende à la vitesse de la lumière. Je n’étais pas encore prêt à marcher semble t-il, mais je réessayai maintes et maintes fois.
-Pour l’amour…Dis-je à haute voix.
-Attendez ! Je vais vous aider…
C’est ainsi, qu’une jeune femme est venue me porter secours. Je remarquai que sa voix était spécialement mélodieuse et féminine, rien à voir avec celle du docteur Stephen. Nos yeux se croisèrent comme le feu crépitant d’un brasier immortel. Sauf, qu’elle m’apparu telle une étrangère. Ce n’était pas une infirmière, mais elle avait un regard pur et imprégné de bonne volonté. Je humai ainsi son parfum lorsqu’elle me prise par la main. Nous étions dès lors tout près de la fenêtre et nous regardions vers l’extérieur. Un long silence s’en suivi.
-Je vous connais, monsieur Daemon.
-J’ai le même pressentiment.
-Je suis la sœur cadette de Rebecca. J’ai été prévenu de…
-Je comprends. Mais rien ne pourra la remplacer. Je tournai la tête vers elle.
-Je sais. Vous savez, je suis seule pour souper ce soir et…
-Je crois que vous devriez repartir…
-Mais j’aurai espérer que vous m’aideriez.
Elle attira soudainement mon attention. Son visage en porcelaine devint triste, mais toujours aussi élégant. Elle tenue mon autre main en s’approchant de mon visage un peu plus.
-Je crains que je sois seule, maintenant.
-Vous n’êtes pas avec…
-Non. Les hommes me trouvent trop émotive.
-Je vois ! Osai-je.
Elle ricana donc comme le ferait une sorcière et elle s’effondra subitement en larme. Je n’étais pas habitué par ce genre de démarcation d’amitié ou d’amour. Rebecca lorsqu’elle était en vie, me semblait sans cesse être heureuse et positive. Serait-ce l’opposé psychologique de ma défunte compagne ?
-Pardonnez-moi, j’aimais profondément ma sœur. Elle était toute ma famille. Nos parents se sont fait tuer dans un accident d’automobile.
-Vraiment ? Elle ne m’en n’avait jamais parlé.
-Oui, nous étions toutes jeunes.
-Je suis désolé, hum…
-Tanya. Dit-elle.
-Enchanté, Tanya. C’est curieux. Elle ne m’avait jamais dit, qu’elle avait une sœur.
-Vraiment? Surprenant…
-Je dois avouer qu’un peu de compagnie ne me fera pas de tord.
-Effectivement, je n’aime pas trop rester seule.
-Je comprends ça, n’ayez crainte.
Soudain, nous entendîmes un hurlement inhumain provenant du couloir. Nous nous tournâmes brusquement, lorsqu’un infini flot de sang jaillit sur le seuil de la porte. Pire encore, les lumières du bâtiment s’éteignirent. Angoissé, je me retournai vers Tanya pour la réconforter. Mais hélas, ses pauvres mains se changèrent et devinrent en putréfaction. Ses yeux bleutés partirent de leurs orbites et elle décéda en s’écrasant auprès du lit. Je me retrouvai une fois de plus, sous l’emprise des ténèbres.
-Mais, qu’est-ce qui ce passe ?
Une silhouette immatérielle se manifesta devant moi. Spectral quoique palpable, elle s’avança vers moi sous l’aspect d’un humanoïde reptilien. Elle hissa les bras vers le plafond, puis son regard disproportionné se transforma. D’immondes tentacules surgirent de son lobe frontal et ses lames acérées essayèrent de m’attaquer. Or, cette abomination était affreuse, mais elle désirait en finir une bonne fois pour toute avec ma pitoyable existence. C’est alors, que je pris cet outil en fibre de verre au-dessus de l’étagère.
-Prend cela ! Petit avorton poisseux ! Tu n’existes pas ! C’est impossible !
Une voix résonna au-dessus de nous, en grogna.
-Tu es la clef…notre maître…Nous sommes les métastases d’un cancer purulent et nous proliférons pour pouvoir dominer votre royaume.
-Tu es une belle merde, autrement dit ! Hurlai-je en examinant dans tout les sens.
La monstruosité se précipita farouchement sur moi, mais par la force du désespoir, je couru vers le couloir imbibé de sang. Visiblement, l’endroit correspondait à une déformation de l’espace empilé par des corps humains. Malgré la perte totale d’espoir qui m’animait, la métamorphique créature décida de me traquer en crachant des arachnides à tête de fourmis. Comme ceux du précédent acte.
-Encore eux ! Je couru donc, jusqu’au premier escalier vers la droite.
Je senti mon cœur s’étouffer comme un étau. Un mal indescriptible me parcouru le long de mon abdomen et je vomis alors une bile jaunissante à l’odeur pestilentiel. Peu importe, je me cramponnai à la rampe pour y descendre, mais le démon se tenait tout près de moi et n’attendais que l’instant propice pour me déchiqueté les os. J’atteins maladroitement, l’aile chirurgicale. Par chance, j’aperçu une porte non loin vers la gauche. Je me rendis vers l’accès sans me retourner, lorsque j’atterri dans la salle d’opération. Pour une raison incompréhensible, les bêtes explosèrent en milliers de morceaux, et leurs viscères tâchèrent ma pauvre robe blanche.
-Quelle horreur ! Je repris mon souffle un court moment.
Ce que je voyais jusqu’alors ne me présageait rien qui vaille. Par mégarde, j’étais devenu le spectateur d’une opération chirurgicale dès plus surprenante. L’un de ces individus aux visages virulents, déposa son scalpel à l’intérieur de la tête d’une victime. Il en extirpa un curieux arachnide, mais cette fois-ci, il disposait d’un crâne métallique fixé. Malgré ma peur, j’observai les environs sans faire le moindre bruit. Toutefois, je ne pouvais plus me permettre de fuir, car je ne le supporterais pas d’avantage. J’espérais qu’aucune de ces aberrations ne m’assaillent, alors je provoquai le destin en m’éloignant d’eux petit à petit.
-Dieu aide-moi je t’en supplie… En retirant les segments d’intestins encore sur mon corps.
-Chris. Reviens-moi !
-La voix…c’était Tanya ? Murmurai-je d’effroi.
Comment pouvais-je avoir entendu la voix de Tanya ? N’était-telle pas morte ? La confusion me terrassa indubitablement, mais je pris la poudre d’escampette vers la sortie. Légèrement, j’ouvris la porte afin de me rendre au prochain lieu. Aucune anomalie ne semblait être là, à première vue. Malencontreusement, je ne pouvais plus utiliser les ascenseurs. Je devais par conséquent, découvrir le prochain étage et en finir avec ce cauchemar. Je songeai à prendre la fuite, mais un truc aiguisa mon esprit. Je distinguais tout près des murs, qu’ils y avaient des bougies éteintes et rangées vis-à-vis. Par un mystérieux hasard, plus je me rapprochais de l’étage inférieur, plus j’avais l’impression de m’en éloigner. C’était comme si je courais à l’intérieur d’une cage pour des rats en laboratoire. Lorsque soudain, une intense secousse terrestre se produisit et divisa la partie opposée de mon chemin. Je tombai à terre les mains aux extrémités. C’est lorsque derrière moi, un profond abîme s’écrasa sous des kilomètres à la ronde. La fissure infernale dispersait d’une multitude de cadavre ambulant et d’esclaves humains hurlant d’atroces agonies. Dans toutes ces foules, un colossal démon ailé se pointa armé d’une faux en flambeau. Ses lambeaux de chair décomposées se détachèrent pour prendre place à une plus effroyable aberration.
-Là, je suis vraiment dans un sale pétrin. Dis-je impressionné.
-Votre crainte nous rend beaucoup plus puissant de crise en crise. Lança-t-il d’un gémissement satanique.
-Pourquoi me torturé vous autant ? Vous ne pouvez pas être réel !
-Nous le sommes grâce à tes peurs et tes vertiges. Ton âme nous appartiendra.
-Tu veux mon âme ? Alors viens la chercher !
L’oiseau de malheur se mit à beugler et vola au-dessus de ma tête. Il utilisa sa faux pour flamber, une à une, les chandelles sur son chemin. Il exécuta par la suite, un mouvement glorieux avec ses ailes en faisant une onde de choc, qui me fit culbuter sur le dos.
-Chris ! Tu m’entends ?
-Quoi? Qu’est-ce que…Tanya ?!
Je me levai par peine et de misère, mais la chimère se dirigea en flèche vers moi. Par chance, il me manqua de justesse et j’eus le temps de me haleter vers l’autre côté. Il faisait chaud et la fumée m’aveuglait, seulement il fallait que je m’en sorte sain et sauf. Il s’empressa pour un nouvel assaut, lorsque j’eus l’idée de grimper sur ses cornes. Ce qui me projeta vers le ciel avec lui en fracassant d’étage en étage le plafond de l’immeuble jusqu'à l’extérieur. Mes deux épaules se disloquèrent à cause de la pression. À la suite de cette montée vertigineuse, un mal aigu me transperça la poitrine et je due lâcher prise. Le monstre tournoyait et zigzaguait par tous les diables, mais je continuai de m’y agripper avec tout mon désespoir. Mais hélas, je glissai le long de sa mâchoire puis je retombai dans les profondeurs de l’hôpital à une rapidité incommensurable.
-Ce n’est que de l’anxiété. Je suis sans danger ! Me répétai-je sans cesse.
Mais la mort survenue à moi, lorsque mon véhicule corporel rejoignit les laves de sang. Je cédai misérablement, sous l’emprise d’un absolu chaos et mon essence divine retourna dans les méandres abyssaux de cette planète engloutie.
-Rebecca… Un long est écrasant soupir s’en suivit et se retentit jusqu’au plus profond de mon âme.
Chapitre 2 : Le second réveil
Je m’accrochais au bras de Tanya pour ne pas m’effondrer. Du coup, elle me prit gentiment par les épaules pour me guider vers le lit. Tout semblait être revenu à la normal, mais un doute subsistait toujours.
-Chris !
Je haussai la tête.
-Oui, pardonne-moi. Dis-je.
-Tu devrais te reposer un peu. Elle fit un hochement de tête vers le côté.
-Tanya, je perds l’esprit.
-Tu es trop épuisé, ça se voit. Demain tu iras mieux, j’en suis sûr.
-Pourquoi es-tu si aimable avec moi ?
-Parce que ma sœur t’aimait énormément ! Enfin, je crois qu’elle t’estimait beaucoup.
Elle s’essuya la joue droite à l’aide de son veston en jeans. Elle se précipita ensuite, vers la sortie de la chambre.
-Tu pars déjà ?
-Ne t’inquiète pas, je vais juste à la cafétéria.
-J’aimerais bien manger une bonne patate frite !
-Hélas non ! Ce soir, tu vas ingurgiter le meilleur repas d’hôpital que tu n’auras jamais pu gouter auparavant !
Elle me pointa du doigt en souriant et me quitta instantanément. Dès lors, j’eus l’impression que j’allais exploser de l’intérieur. Je n’en pouvais plus. Je m’ennuyais tant et tant de ma Rebecca.
-Mon amour ! Reviens-moi ! Mon visage se crispa.
Subséquemment, j’éclatai en sanglot pendant un long moment. Ma colère et mes frayeurs se délogèrent dans un souffle d’amertume. Je frappai la taie d’oreiller par tous les démons de l’enfer, mais j’avais affreusement mal. Comme si une épée me perforait continuellement la cage thoracique et gravissait jusqu’à ma gorge. Je reçu donc un second assaut larmoyant. Pourtant, je devais me reprendre en main, car sinon mes blessures resteraient infiniment incrustées dans ma mémoire. Du moins, j’ordonnai à mes deux jambes de se relever puis j’empoignai mon vieux linge afin de m’y revêtir. Un jeune médecin pénétra dans la chambre par le fait même.
-Daemon, si je serais-vous...
-Vous n’êtes pas moi ! Je veux partir d’ici !
-Retournez donc vous coucher !
-Vous ne pouvez plus m’aider...
Le généraliste s’avança vers moi.
-Vous avez fait une attaque et nous pensons que vous devriez consulter un psychologue. Affirma t-il.
-Laissez-moi tranquille ! Ce ne sont que les ténèbres qui m’envahissent.
-Monsieur Daemon, vous êtes en état de choc.
Il avait peut-être raison, mais je m’orientai quand même vers la sortie. J’étais têtu comme une mule. Sans compter qu’il fallait que je prenne une bonne douche, dès mon retour à la maison. Les événements me sembleront plus simples à gérer lorsque je serai recroquevillé sur mon canapé à visionner un centième épisode de la chasseuse de vampire. Il était impératif que je me repose ailleurs qu’ici. Je n’apprécierais guère de repartir pour l‘univers des ombres. Mourir, ne faisait nullement parti des plans que j’espérais à court terme. Quoi qu’il en soit, j’aperçu la silhouette de Tanya se rapprocher en transportant le souper. Son svelte corps se dessinait peu à peu le long du couloir et sa démarche ressemblait énormément à celle de Rebecca. En revanche, elle n’avait aucunement son tempérament émotif.
-Qu’est-ce que tu fais encore là ? Repart vite te coucher ! Tu veux crever pour l’amour…
Elle entra dans la chambre 419 et posa sur la table de chevet, la bouffe. Elle salua le médecin par un sympathique clin d’œil gauche. Il leva sa main droite en signe d’acquiescement.
-Y’a rien de tel que du bon saumon préchauffé !
-Tanya, je dois te dire un truc. J’aimerais regagner ma demeure le plus tôt possible.
-Bon sang, tu es encore trop épuisé.
L’homme scientifique ajouta : « Vous avez de la misère à rester sur vos deux jambes ».
-Vous ne pouvez pas m’emprisonner dans cet établissement contre mon gré.
Ils me fixèrent dans les yeux déconcertés, « je fus depuis trop longtemps séquestré dans cette prison. Par ailleurs, l’air de la ville me fera le plus grand bien ».
-Bien entendu, rétorqua t-il, mais votre situation actuelle ne me permet pas de vous laissez prendre une telle décision.
-Alors je quitte ce bordel, dès maintenant.
-Chris…
Tanya m’apparue anxieuse et chagrineuse à cause de ma décision certes, impulsive.
-Mademoiselle Tanya demeurera avec vous dans ce cas. Suggéra le médecin en soupirant.
-Je vais m’en occuper n’ayez crainte, lui répond telle, je resterai non loin derrière lui pour le surveiller. Je veillerai à ce qu’il prenne sa médication.
Je n’avais plus de temps à perdre, alors j’ai dû consentir à leur recommandation. Malgré l’insécurité masculine que provoquait la présence d’une femme autre que ma Rebecca, je me concentrais plutôt pour ne pas replonger dans cette distorsion mentale.
-Dans ce cas, on prend ta voiture ! Ordonnai-je.
-Prenez cette signature et n’oubliez surtout pas d’allez prendre vos médicaments à la pharmacie.
-D’accord, nous irons dès que possible.
Celui-ci se croisa les bras en geste de désapprobation. J’exécutai subitement, la motion de salutation digne d’un soldat à son capitaine. Quelques minutes passèrent lorsque nous aperçûmes un ascenseur. Nous entrâmes illico à l’intérieur, mais nous entendîmes la plus énervante des chansons populaires du moment. « Believe », par Cher.
-Il ne manquait plus que cela !
Tanya ricana de bon cœur. C’est alors, que je gravai dans ma mémoire cet éclat de rire spontané. Je m’en servirai surement à l’avenir, lors des périodes les plus obscures de mon existence. Tout dépend, si je survivrai assez longtemps. Par chance, nous atteignîmes le niveau inférieur et la porte s’ouvrit d’elle-même. Nous nous précipitâmes vers l’extérieur.
Chapitre 3 : Le chemin du retour
Nous étions sur le boulevard, à l’heure de pointe. Nous voyageâmes à l’intérieur de sa vieil Oldsmobile en direction de ma demeure. Malgré cela, le théâtre arboré par le soleil couchant, m’apaisait remarquablement bien. Ne voulant pas se dissimuler à travers les montagnes, celui-ci décida de s’évanouir à l’horizon.
-Tu as vu ce soleil ? Dit-telle.
-Oui, mais ces médicaments m’effrayent.
-Voyons donc, ils ne sont pas si énormes que ça. J’ai une amie qui est atteinte du VIH. Elle prend le double de la grosseur que tu as présentement.
-Bon sang, elle doit avoir fait pleurer des hommes ta copine...
-Pourquoi dis-tu cela?
Quelques secondes passèrent jusqu'à ce qu’elle me comprenne.
-Ah ! Les hommes vous êtes vraiment tous pareil. Vous ne pensez qu’à ça ? Ma sœur avait décidément de drôle de goût en matière d’homme, rétorqua-t-elle, en soupirant longuement.
-Ta sœur m’aimait de toute façon, je l’ai toujours su.
Un long silence percuta nos esprits lorsque soudain, nous nous rendîmes compte qu’une automobile se dirigeait vers nous en fracassant de plein fouet le côté gauche de notre véhicule. En l’espace d’un moment, j’étais sûr que nous serions tués sur le champ. Néanmoins, je pris conscience que Tanya était saine et sauve. Cependant, je ressentais une intense douleur sur ma nuque. Ce qui me changeait pour une fois des spasmes à la poitrine. Néanmoins, je débarquai du véhicule en trainant Tanya par la taille. Je fis également, très attention pour ne pas lui faire du mal. Lorsque je réussi d’atteindre quelques mètres plus loin, j’aperçu d’étranges individus qui nous observaient attentivement. J’essayai de me relever par peine et de misère, mais nul ne se décidâmes de venir nous porter secours. Comme s’ils étaient tous en état de choc. Comme si l’horloge du temps c’était immobilisé soudainement. Je fixai cependant, Tanya qui se secouait les épaules en palpant légèrement l’arrière de son crâne.
-Chris ! Je crois que je saigne. Dit-telle.
-Fait moi voir ?
-Est-ce normal qu’ils nous regardent de la sorte ?
-J’espère que oui.
Tanya s’avança vers l’un d’eux, tranquillement.
-Ils ont vraiment l’air d’avoir eu peur !
-Prend garde, affirmai-je, car j’ai déjà eu ce genre de pressentiment antérieurement.
-Alors d’accord ! Mais pourquoi donc, que le temps semble s’être arrêté de cette manière.
-J’en ai pas la moindre idée ! Peut-être bien, parce que c’est le résultat collectif, d’une foudroyante crise de panique.
Tandis que nous tentions, en vain, de les réanimer. Le ciel devint orageusement hostile et nébuleusement menaçant, comme si une tempête à l’horizon nous effarouchait et s’apprêtait à éclater sous l’apparence d’une pluie immaculée. Je scrutai alors dans toutes les directions, afin de pouvoir comprendre ce qui c’était réellement passé. Mais hélas, nous n’étions que des proies face à ce genre de fantasme. C’est lorsqu’une entité humaine apparu devant nos yeux. Vaporeuse et désinvolte, elle s’avança calmement vers nous.
-Chris ?!
-Oui, j’ai vu…
Je senti mon cœur s’éteindre sous un tas d’immondice. Tels que mes frayeurs, mes émotions, mes désirs et mes impardonnables péchés.
-Qu’est-ce que c’est ? S’interrogea-telle.
-Un revenant...
-Chris ? Mais qu’est-ce qui ce passe ?
-Ce sont les ténèbres…les ténèbres !!!
-Du calme, bon sang ! Elle me frappa alors, le côté gauche du visage.
Nos regards se croisèrent un long moment, mais une vive douleur résonna sur ma peau.
-Parle-moi ! Dit quelque chose d’intelligent ! Hurla-telle.
-Nous sommes en vie Tanya ! Je crois juste que nous sommes prisonniers. Retenues par nos propres inquiétudes et empoisonnés par nos délires. La mort, ici, n’a rien à faire avec nos âmes. Ces démons, ces choses…Ils nous torturent l’esprit jusqu’à ce que nous perdions tout espoir. Tu comprends ? Ils n’existent que parce que nous leurs permettons inconsciemment d’avoir ce pouvoir. Cet être surnaturel, devant nous, n’est que l’aboutissement de notre décadente imagination.
-Alors, pourquoi qu’ils existent encore ? La peur n’est-elle pas supposer disparaître, lorsque nous en comprenons sa signification ?
-Cette fois-ci, le contexte est différent Tanya ! Je soupirai et prit une grande respiration.
Tanya se mise donc à pleurer, de toutes les larmes de son corps. Pendant ce temps, le spectre continuait de nous observer silencieusement.
-As-tu déjà vécu un tel traumatisme auparavant ? En s’essuyant les yeux.
-Malheureusement… Osai-je.
Soudain, un truc incroyable se produisit. L’entité s’insinua dans une des personnes inanimées.