Salut à tous !
Voilà un article que je viens de lire sur Gamerama et avec lequel je suis 100 % d'accord, beaucoup de verités la dedans, lisez-le bien, à mediter...
Quand tout s'écroule, que tout le monde perd ses repères, quand le jeu vidéo est retrouvé se balançant mort au bout d'une corde un froid matin de janvier, il y a d'abord un profond sentiment de tristesse, une sale odeur de vomi aussi. Ensuite vient la période de deuil. Gamerama a été choisi pour faire l'éloge funeste.
Ne tire pas ces grands yeux globuleux jeune internaute, si tu parcours ces lignes, au sein de cet endroit dernier repaire d'une résistance déjà périmée, c'est parce que tu as toi aussi le nez empli des gaz émanant de ce grand corps en décomposition.
Le jeu vidéo est mort.
Bordel ça ferait un superbe gros titre à la une du Monde ou de Libération, avec plein de témoignages bouleversants, Michel Sardou derrière des lunettes noires et un discours plein de belles choses de la part de notre Président. Sauf qu'ici c'est le jeu vidéo et que tout le monde s'en branle.
En fait si Gamerama n'existait pas, cette triste disparition pourrait presque passer inaperçue, tant la presse dite spécialisée la passe sous silence, faisant comme si de rien n'était.
Il y a une bonne raison à cela: c'est cette même presse qui est l'assassin. Là où ce gros con de Navarro aurait mis une heure trente à trouver le coupable, Gamerama vous le désigne après quelques lignes.
Petit retour en arrière. Deux mille cinq, le jeu vidéo est à son apogée. Le cinéma fait les yeux doux à la plupart des grosses licences, des oeuvres telles qu'Ico ou Shadow of The Colossus sont saluées dans les médias dits intellectuels. Harry Gregson Williams signe la bande originale de metal Gear Solid.
Le point culminant de dizaines d'années de détriment du jeu vidéo. Ce loisir n'est plus seulement une activité pour autistes, frustrés sexuels ou ados boutonneux asociaux, il n'est plus seulement le responsable des tueries dans les lycées Américains, il devient presque un art à part entière, reconnu aux côtés du cinéma et de la musique.
La technique et l'imagination de certains développeurs permet une véritable représentativité de ce média aux yeux du monde. On ne voit plus seulement dans le jeu vidéo deux pixels qui se battent en duel, mais on peut admirer certaines oeuvres s'exprimer. Des tournois mondiaux sont organisés, des récompenses décernées, le jeu vidéo est florissant.
Le secteur voit trois constructeurs tirer l'industrie vers le haut, essayant tant bien que mal de se partager le marché. L'E3 est la grande messe mondiale de ce loisir, une véritable vitrine de ce qu'il est devenu, de ses ambitions mais aussi de son prestige et de sa puissance.
Pourtant, les journalistes sont blasés. Assez ironique quand on sait que cette situation exceptionnelle du jeu vidéo leur offre un véritable avenir fait de stabilité professionnelle. Dix ans en arrière, des pans entiers du métier du jeu vidéo tombaient, des succurcales fermaient, des magazines mettaient la clé sous la porte.
Passer ses journées à jouer à des jeux inlassablement, enchaîner les titres sans réelle conviction, pour le business, parce que c'est le gagne-pain, voilà peut-être les raisons de cette morosité de départ. Comment prendre du plaisir quand on doit enchaîner le bon et le moins bon, à un rythtme d'enfer?
Quand jouer devient quelque chose d'industriel, et non plus un loisir, alors quelque chose se casse. La personne ne voit plus le jeu comme une oeuvre derrière laquelle une équipe a bossé parfois longtemps. Il voit son jeu comme le mécanicien voit la voiture qui lui est confiée: un outil de travail. Plus il fait de voitures dans la journée, plus il gagne sa vie, plus vite il est rentré chez lui. L'envers du décor c'est que le mécanicien en a un peu plein le cul à force de ne faire que ça à longueur de journée.
Le journaliste en a donc marre. Il aimerait changer de métier, mais difficile de se séparer d'une profession dont les journées se résument à tâter du joypad. Accessoirement il pond sa review, ce qui lui vaut le qualificatif de journaliste. Ne nous y trompons pas: les journalistes se comptent sur les doigts d'une main dans le métier. Généralement il s'agit des Chefs de Rédaction, et encore. Il suffit d'avoir une bonne plume et de connaître un tant soi peu l'orthographe (quand un correcteur ne passe pas derrière) pour se prétendre journaliste. En réalité à peine 3% des gens du métier doivent sortir d'une école de journalisme et posséder une carte de presse.
Quand cette année-là Nintendo se sait fini sur le marché des consoles de salon et tente le quitte ou double avec la Wii, la presse est interpellée. On pense dans un premier temps à l'avènement de la réalité virtuelle, certains fakes sont même très convaincants. Un buzz mondial s'empare de la profession jusqu'à l'E3 deux mille six.
A la une de toutes les éditions spéciales des sites web, des magazines, on pouvait lire les chroniques dithyrambiques de cette fameuse Wii, la console révolutionnaire, celle qui allait enfin sauver le jeu vidéo qui n'avait pas besoin de l'être. La couverture de cette édition a été la plus grotesque jamais effectuée: presque aucun mot sur les autres jeux, encore moins sur les studios indépendants, on ne pouvait lire que des avis de personnes qui n'avaient joué à rien, mais qui trouvaient cela excellent.
Oui, le journaliste avisé n'a eu aucun jeu entre les mains (ces jeux on les attend toujours aujourd'hui d'ailleurs), juste des bribes de démos qui permettaient de s'astiquer en public, Wiimote à la main. On n'a retenu de cet E3 que la sortie de cette console sans jeux, les éditeurs du monde entier en ont été pour leurs frais.
Tellement pour leurs frais que cela a précipité presque instantanément l'E3 dans l'oubli. A quoi bon investir des milliers de Dollars dans des démos, des stands et des présentations de jeux quand un constructeur fait le spectacle à lui seul en ne présentant rien?
L'E3 deux mille sept s'est donc déroulé dans un vulgaire garage, avec quelques attachés de presse venant servir leur discours sans grande conviction. Trop tard le mal était fait. Le jeu vidéo c'était le spectacle mais surtout les jeux et un constructeur, avec l'aide criminelle de la presse aussi critique qu'un touriste Japonais sur les Champs Elysées, a réussi à tuer tous les autres acteurs.
Nintendo n'en était pas à son premier coup d'essai puisque déjà à l'époque de la domination de sa Super NES, il étouffait les tiers avec des royalties abyssales. Il faut se réjouir: en cette année deux mille sept, l'empereur est de retour.
Moins d'un an après où en sommes nous?
Le marketing savamment orchestré par la presse mondiale a réussi son coup: Monsieur tout-le-monde joue au jeu vidéo, ou du moins il le croit. Le marché s'est donc élargi, les fameux non-joueurs sont devenus maintenant un public à conquérir. Notez bien que l'on avait pas attendu la Wii pour ça puisque des softs comme Singstar, Eye Toy ou Buzz s'en chargaient, PES aussi dans une moindre mesure. Ce n'était pas assez, il fallait aussi faire jouer le grand-père et la mamie sénile que personne n'a envie d'inviter dans les fêtes de famille.
Comme le très grand public n'y connaît rien en jeu vidéo, il faut adapter ce loisir. Finis les jeux compliqués demandant de l'adresse ou de la réflexion: il faut repenser le pad. Quatre boutons maximum pour que de sept à soixante dix-sept ans n'importe qui puisse coordonner son cerveau sur l'action à effectuer. Cela est un raz-de-marée. Toi, joueur de longue date, tu n'y trouves plus ton compte mais cela n'a aucune importance car tu ne rapportais plus assez.
Car fabriquer un jeu selon les techniques actuelles, donner aux développeurs les moyens d'exprimer leur talent et leur ambition, cela a un coût, pas forcément rentable.
Développer un titre facile et accessible, non seulement c'est rapide, ça ne demande pas de talent particulier (puisqu'il suffit juste de copier-coller un party game ou un brain trainer) et ça rapporte très, très, très gros!
Un modèle économique est né. Celui de la rentabilité maximum. Rentabilité sur les jeux, mais rentabilité sur le matériel aussi. Avec la Wii, c'est s'assurer environ 100$ en poche à chaque passage en caisse. Violer le consommateur est une excellente idée. Ce nouvel acheteur ne connaît rien au marché, rien aux prix, et pour lui 250$ pour pouvoir s'amuser dans son salon avec sa télécommande, c'est raisonnable. Il s'en tape des graphismes puisque sa femme et sa fille peuvent jouer. Dit comme ça ce n'est pas con.
Ca devient con à partir du moment ou ce modèle vampirise le modèle dit classique. Les développeurs qui suivent les ventes se rendent compte que vous et moi nous sommes un public trop exigeant à satisfaire, qu'à côté de nous il y a des millions de personnes qui se contentent de jeux Mc Donald's: prémâchés, pensés pour vous, sans saveur. On consomme rapidement puis on achète vite la suite.
Semaine après semaine on se rend un peu plus compte de l'ampleur du phénomène: des développements cessent, les éditeurs n'ont pas envie de se défoncer pour tirer capacité des machines next gen, les remakes trustent les charts.
Les journalistes ont finalement eu ce qu'ils voulaient et pourtant ils se plaignent de nouveau. Ce sont pourtant eux qui participent jour après jour à la stratégie de communication de ces nouveaux fossoyeurs du jeu vidéo. L'apologie du casual est devenue la règle. D'ici deux ans ils regretteront sans doute cet état de fait mais il sera trop tard. Il est déjà trop tard d'ailleurs le mal est déjà fait.
Il faut s'habituer au fait jeu vidéo tel qu'on le connaissait est devenu une denrée périssable, de plus en plus rare, et que les oeuvres sur cette génération risquent de se compter sur les boutons d'un pad Wii. S'y habituer ne veut pas dire cautionner, et pour cela Gamerama restera toujours vigilant.
Source : http://www.gamerama.fr/chronique.php?numero=23
posted the 11/11/2007 at 01:42 PM by
ior96
Ben voilà je remercie du fond du coeur Sony d'avoir baissé la PS3 à 399 €, je ne pouvais esperer mieux de leur part, grace à cette baisse à Noel j'aurais un écran LCD Sony Bravia, un Sony Ericsson S500i et une PS3 bien sur !
A noter que si la PS3 n'avait pas baissé je n'aurais pas eu le S500i, donc merci Sony grace à vous j'aurais en plus de la PS3 un superbe portable pour les fetes, et je les remercie doublement car tout ce que je vais acheter est made in Sony (TV Sony, portable Sony et console Sony) ainsi je leur prouve une fois de plus ma fidelité à la marque !
posted the 10/04/2007 at 10:35 PM by
ior96
Je remarque que sur ce site il y'a enormement de personnes qui serait pret a donner leur vie pour nintendo et n'arrete pas de deverser leur haine sur la moindre petite news PS3, tant de blasé, frustré, aigri sa fait peur...
On dit que les pro-Sony sont des boulets mais alors les pro N c'est la meme chose puissance 10 000, sa en devient vraiment detestable, à chaque fois qu'on a une news Sony tout à fait potable, il y'a une armée de serviteur de mario qui debarque pour tenter à tous prix de casser le dit-jeux, comme si c'était leur vie qui en dépendaient, non mais faut arreter là, trouver vous des copines, sortez un peu mais la vous commencez sérieusement à vous mongolifier...
Je sais pas peut etre que les pro N se sentent blasé avec leur wii et les 3 jeux et demi qui se courrent après sur cette console, ou alors ils se rendent compte qu'ils ont mis 250 € dans une GC avec une nouvelle manette et sa leur fais ressortir leur plus mauvais penchant...
N'empeche sa me fait bien marré ceux qui disent eurk ce jeu ps3 il est tro mauche alors que la wii n'est pas capable de produire ne serait ce que le dixieme d'un jeu ps3, ou alors la ps3 elle est trau chére mais vous etes au courant que vous avez mis 250 € dans une GC ? Si on veut de la qualité il faut y mettre le prix, c'est comme tout... La PS3 est une Ferrari et la wii une 2 chevaux avec des options en plus comme la clim !
Ce post n'a pour but de créer un conflit (malgré les apparences), mais c'est juste un constat que je fais sur le climat detestable qui regne sur ce site et pour remettre les pro-N à leur place car ils sont sur leur nuage, d'ailleurs l'argument phare des pro N c'est la wii cartaune partou dan le mande ontier, oui elle cartonne mais c'est simplement due au fait que c'est une console ouverte dite grand public, donc il y'a beaucoup plus de clientele visée que la PS3 qui est une console de gamer, et puis le marketing de nintendo y est pour beaucoup, en faisant de prime passer la wii pour une revolution, ce qui est loin d'etre la cas...
Je ne dis pas que les pro-S sont exempts de défauts, loin de là, à une époque c'était les pires boulets, tous les pro quelque chose sont de toute façon limité et s'abrutisse dans leurs opinions et ne voient pas la verité telle quelle est, mais en ce moment, il faut bien avouer que les pro-N font encore plus fort que les pire pro-S de l'époque PS1 et PS2 .
Pour finir je dirais simplement que les moutons ne sont plus ceux que l'on croient, ils ont changé de coté, ou plutot de berger, leurs nouveaux berger s'apelle désormais nintendo !
posted the 05/19/2007 at 06:34 PM by
ior96
D'après Simon Buttler, technicien spécialiste en technologie informatique et infographique supérieur à l'université de Ronserburg en Allemagne, la Playstation 3 serait 6 à 7 fois plus puissante que la 360 !
Pour arriver à cette deduction, il a analyser et tester le hardware ps3 depuis sa sortie, il a entre autres constaté que le processeur principal peut etre rafraichi a 3 giga hertz par secondes, ce qui permet un traitement des jeux 3D 5000 fois supérieur à celui de la 360. Il a aussi pu mettre en évidence que la ps3 permet de calculer des diagonales hyperactives ce dont la 360 est incapable...
Cette technologie à été mis au point par Sony,(inspiré des super calculateurs de la NASA) pour permettre des jeux photoréalistes prenant en compte une physique et une intelligence artificielle hors du commun.
Buttler précise que les developpeurs metteront peut etre 3 ou 4 ans avant de maitriser cette fonctionnalité, ce qui d'ailleurs confirme les dires de Sony qui pretend que la ps3 durera 10 ans.
Buttler et son équipe précise également que la ps3 est tellement impressionnante au niveau hardware qu'il lui faudrait au moins 5 ans pour en découvrir toutes les ficelles, le decompresseur de polygones serait tellement abouti qu'il gererait meme les cylindres temporelles, une veritable revolution dit-il, il assure que si les developpeurs prenait soin de tirer le potentiel de la ps3, nous aurions droit à une ère videoludique mythique.
Source : Scientificnews.com
posted the 05/17/2007 at 08:26 PM by
ior96
Salut à tous !
Voila je voudrai savoir pourquoi tout le monde deteste l'inventeur des jeux video, j'ai nommé Sony, car sans lui les jeux video n'existerait pas, imaginez que Sony ne soit pas la on aurait jamais eu la ps1 ni 2 ni 3 et ni la PSP, en bref on aurait jamais connu les jeux video. Ils ont inventé les consoles de jeux, ce n'est pas rien quand meme.
Grace à Sony on a eu des jeux magnifiques comme MGS, Resident Evil, Tekken, Tomb raider.
Grace à Sony qui a inventé les consoles à CD, qui a inventé les vibrations dans la manette et les joystick analogique grace à la Dual Shock.
Tout le monde aime nintendo alors que c'est des copieurs de Sony, la manette GC ressemble beaucoup à la Dual Shock, et ils ont pas arrété de copier Sony, la preuve Nintendo à creer mario en s'inspirant fortement de crash bandicoot, sa se voit trop.
Donc moi je pense qu'il faut etre franc-jeu et rendre à César ce qui appartient à César, les jeux video ayant été inventé par Sony on devrait donc plus accorder de legitimité à ce dernier !
Et vous qu'en pensez vous ?
posted the 05/17/2007 at 07:23 PM by
ior96