Business
Cela fait quelques jours désormais que la PSP Go est en rayons, et chacun essaye de savoir si ce lancement un peu timide est finalement une réussite ou un échec. Petit tour de la question...
On lit un peu tout et n'importe quoi actuellement à propos de la PSP Go si bien qu'il est assez difficile de savoir, sans connaître les chiffres exacts gardés à double tour par Sony, si la nouvelle PSP intéresse – ou non – les joueurs. Après avoir épluché la presse, plusieurs éléments de réponse nous permettent aujourd'hui d'affirmer certaines choses. D'abord, il est évident que le lancement de la PSP Go a eu le mérite d'attirer l'attention autour de la portable de Sony. Et si ce n'est pas le modèle Go qui en profite, ce sont les autres modèles de PSP.
En effet, les cadres de PlayStation au Royaume-Uni annonçaient en début de semaine que suite au lancement de la PSP Go, ce sont tous les produits de l'univers PSP qui enregistrent une croissance intéressante. « La PSP Go rencontre son public et les premiers chiffres confirment ce que l'on attendait de la console (…) Mais l'arrivée des UMD de Gran Turismo et de FIFA 10 en rayons boostent également les ventes de la PSP-3000. Les performances sur les accessoires sont également en hausse (…) Nous estimons à une hausse globale des ventes de produits PSP de l'ordre de 120% sur la semaine ayant suivi le lancement de la PSP Go » explique SCEE.
Voilà qui est plutôt contradictoire dans les faits aux premières baisses de prix de la console qui, chose rare, sont apparues – toujours au Royaume-Uni – seulement quelques jours après le lancement du nouveau hardware. En effet, lancée le 1er octobre au prix de 225£, il n'aura fallu attendre que le 5 octobre pour que des enseignes phares telles que HMV, GAME ou encore Play.com ne remplacent l'étiquette de la PSP Go depuis vendue 200£. Alors que bon nombre de revendeurs ont boudé la PSP Go, refusant de vendre une console pour laquelle il ne pourront pas vendre directement de jeux, il reste assez inquiétant que de telles enseignes consentent déjà revoir leurs marges à la baisse pour donner un coup de fouet aux ventes de PSP Go, seulement cinq jours après sa sortie.
Il faut dire que la PSP Go n'a pas été très aidée par le département marketing de chez Sony. Peu de publicité, peu de visibilité dans la presse, et des articles assez critiques émanant de la presse spécialisée, lue par les geeks, premières cibles de la PSP Go. Sachant que la console ne se trouve pas partout, et que même Sony ne semble pas trop y croire en n'ayant pas prévu d'écouler d'énormes stocks, on se retrouve dans une situation où la PSP Go aura forcément du mal à se faire une place sur le marché. Un état de fait validé par un récent sondage publié chez nos confrères de GameBlog qui, s'il ne recense qu'environ 300 votes, a toutefois le mérite de confirmer que 37% n'en ont encore pas vu une seule dans les boutiques où ils se rendent habituellement, 53% estiment que la PSP Go n'est pas mise en avant par les enseignes qui la vendent, alors que seuls 9% des sondés trouvent que la nouvelle PlayStation Portable est correctement exposée.
C'est d'ailleurs la guerre froide qui explose entre Sony et les revendeurs, notamment Micromania, première enseigne spécialisée en France et filiale du leader mondial GameStop. En effet, Pierre Cuilleret, P-DG de Micromania, a attaqué par presse interposée la PSP Go, et l'on retiendra le ton très remonté de son discours : « C'est du jamais vu ! Les volumes sont d'une telle faiblesse et la demande est anecdotique. On compte moins de 350 réservations pour tout le réseau Micromania (…) C'est la PSP no buzz, no go ». Critique acerbe du manque de communication de Sony qui semblait jusque là accepter les reproches sans broncher, comme pour acquiescer le fait que la PSP Go ne pourrait être en fait qu'un simple test grandeur nature des opportunités liés au marché du tout dématérialisé.
Mais les propos assez durs de Pierre Cuilleret ont forcé Georges Fornay, P-DG de SCE France, à sortir de son mutisme. Ainsi, dans une lettre adressée à GameKult, il s'explique : « Pierre Cuilleret a effectivement voulu boycotter le lancement de la PSPgo et nous a soutenu longtemps ne pas vouloir la distribuer, mais nous avons finalement reçu une commande de dernière minute vendredi dernier assortie de menaces de refus de vente et de campagne de dénigrement dans la presse. Micromania est donc passé à l'acte et certains magasins véhiculent un message négatif pour essayer de casser la machine. Je doute que cette position extrême soit supportée par l'ensemble des employés de Micromania et de ses fidèles clients (…) Néanmoins, je peux vous confirmer que tous nos distributeurs vendent la PSPgo et que de nouveaux réseaux s'y intéressent. D'ici quelques jours, la PSPgo sera dans les boutiques de téléphonie Orange ».
Alors, la PSP Go connaît-elle un cuisant échec ? Il est bien sûr trop tôt pour se prononcer et un tel constat ne pourra être dressé qu'une fois les fêtes de fin d'année passées. Surtout que les technophiles amateurs de beaux objets semblent réellement s'y intéresser. L'initiative anglaise de baisse de prix spontanée mise en place par certains marchands nous paraît d'ailleurs judicieuse, car le principal blocage aujourd'hui chez les consommateurs avec qui nous avons pu nous entretenir concerne le prix élevé de la machine, plus que sa politique de distribution numérique. Nombre de témoignages nous ont en effet été adressés évoquant les 250€ demandés pour la portable, alors que pour un billet supplémentaire c'est une PlayStation 3 que l'on pourra avoir sous le sapin (ou une PSP-3000 et un Memory Stick pour un billet de moins !). Dès lors, la question de la distribution dématérialisée ne se pose que dans un second temps, preuve qu'il n'est peut-être pas trop tôt et qu'en faisant rapidement un effort sur le prix de sa machine, Sony pourrait surprendre bien des acteurs du secteur. A suivre...
posted the 10/07/2009 at 07:32 PM by
vinze
Multi
Selon
ce document,
Jordan Mechner, le créateur de la série
Prince of Persia vient d'assurer les droits sur le nom
Prince of Persia The Forgotten Sands. On ne sait pas encore exactement à quoi ce titre fait référence (ni même s'il sera utilisé un jour, à l'instar du nom Prince of Persia Prodigy, jamais exploité) mais la marque est associée au domaine du jeu vidéo. Il ne s'agit donc pas du titre de la prochaine bande dessinée du Prince.
Avec la sortie l'année prochaine du film
Prince of Persia inspiré de la trilogie Les Sables du Temps, le titre
Prince of Persia The Forgotten Sands pourrait faire référence à bien des choses : un jeu vidéo inspiré du film lui-même basé sur le jeu ou pourquoi pas une compilation des trois
Prince of Persia (Sables du Temps + L'Ame du Guerrier + Les Deux Royaumes). Une troisième hypothèse pourrait tout simplement faire de
The Forgotten Sands le titre du prochain volet de la série. Cette idée semble néanmoins peu probable dans la mesure où
Ubisoft tient à s'éloigner des Sables depuis le
Prince of Persia de 2008. Et en parlant d'
Ubisoft, on remarquera que l'éditeur est bien associé à
The Forgotten Sands. Même s'il n'est pas cité sur le document, son adresse postale de Montreuil apparaît bien en bas de page.
posted the 10/07/2009 at 08:15 AM by
vinze
Multi
Activision, lors de la mise en chantier de
Call of Duty 4, ne voulait pas de la guerre moderne proposée par
Infinity Ward.
L'éditeur américain souhaitait poursuivre sur le thème de la seconde guerre mondiale, déjà abordé par les premiers opus, y compris le troisième, développé par
Treyarch (En Marche vers Paris), tandis qu'
Infinity Ward désirait changer d'époque dès la seconde itération. Mais un échange de bons procédés avec
Activision (maintien de la seconde guerre mondiale, en échange de kits de développement pour consoles) l'en aura momentanément dissuadé.
"Activision ne voulait pas de Modern Warfare", explique le président d'
Infinity Ward,
Vince Zampella, dans une interview accordée au PlayStation Magazine officiel.
"Ils estimaient que travailler sur un jeu moderne était risqué, et pensaient 'Ho mon dieu vous ne pouvez pas faire cela, c'est dingue!'. Ils faisaient une étude de marché pour nous montrer que nous nous trompions sur toute la ligne". On connaît la suite. 14 millions d'exemplaires écoulés dans le monde pour
Modern Warfare, soit le plus gros succès de l'histoire de la licence, et un second épisode qui devrait balayer sans mal les charts de fin d'année. Ou comment la gestion du risque constitue un facteur essentiel de réussite sur le marché des jeux vidéo.
posted the 10/06/2009 at 11:11 PM by
vinze
Business
Trevor Williams, président du studio de
Codemasters Birmingham, annonce son départ de l'entreprise.
L'intéressé avait rejoint les rangs de l'éditeur britannique après que ce dernier ait racheté
Swordfish Studios auprès d'
Activision Blizzard, fin 2008. Le départ de
Trevor Williams, lequel espère dénicher de nouvelles opportunités dans l'industrie du jeu vidéo, semble s'être déroulé en bons termes. Il fait suite à celui du producteur exécutif de DiRT et Race Driver: GRID,
Gavin Raeburn, parti il y a moins d'une semaine.
Alex McLean, co-fondateur du défunt studio
Pivotal Games, assurera désormais la présidence de
Codemasters Birmingham.
posted the 10/06/2009 at 11:46 AM by
vinze
Business
...tel est, en substance, le message que tentent de faire passer de petits développeurs indirectement touchés par la crise !
L'enchaînement est d'une logique implacable. Les principaux éditeurs de jeux vidéo subissent la crise économique de plein fouet, retardent certains titres de leurs catalogues, annulent des projets, et la production marquera le pas en sortant moins de titres en 2010/2011. Une baisse d'activité qui se répercute fatalement plus ou moins directement sur les petits studios, dont certains sont dépendants de gros éditeurs sous-traitant leur activité, ou subissant plus généralement un manque de confiance de la part des investisseurs du secteur.
C'est ce qu'explique, en tirant la sonnette d'alarme, Tom Crago à la rédaction de GamesIndustry.biz : "Très honnêtement, tous les petits développeurs que je connais font la même prière, que les gros éditeurs enregistrent une très bonne fin d'année pour qu'ils puissent rapidement réinvestir (...) Car si la situation se prolonge, beaucoup de petits de l'industrie risquent de mourir". En effet, selon certains analystes, dans certaines régions du globe, les commandes de gros éditeurs auprès de petits studios sont tout simplement réduites de moitié, voire carrément stoppées. C'est le cas de l'Australie, où Tantalus, les studios de Tom Crago sont installés.
"Cela pose un autre problème, même si nous réussissons à tenir le coup, si les éditeurs s'y prennent trop tard pour nous commander des choses, nous devrons travailler dans l'urgence et le travail sera moins qualitatif. C'est le joueur qui paiera au final, nous voulons que cela soit clair dans les esprits de chacun (...) Pour ces raisons, il est vital de trouver un juste milieu garantissant une niveau d'activité minimum pour nous" conclut-il. Un état de fait plutôt inquiétant...
posted the 10/06/2009 at 09:39 AM by
vinze