Plate-Forme : Sony PlayStation 3, XBox 360
Date de sortie : 31/01/08 en version JAP, 05/02/08 en version US et 08/02/08 en version PAL
Genre : Beat Them All
Editeur : Capcom
Développeur : Capcom
PEGI : 16 ans et plus
Site officiel :
http://www.capcom.co.jp/devil4/
Les joueurs
Xbox 360 eurent hier l’agréable surprise de voir leur journée éclairée par la disponibilité de la démo du futur succès
Devil May Cry 4 sur le « Live ! ». J’en fis parti, et après avoir fini la démo en long, en large et en travers, mes premières impressions confirment ce que je présentait déjà :
Devil May Cry 4 sera bien une tuerie.
La démo offre au joueur avide de destruction le choix entre 2 possibilités. Le deuxième mode du nom de « Executioner » lui permet de se mettre dans la peau de Nero sur de vastes plaines enneigées aux prises avec des Frosts, avant d’en découdre plus sérieusement avec l’immense boss du nom de Berial.
Le premier mode du nom de « Exterminator », quand à lui, commence chronologiquement plus tôt dans le soft et est une sorte de « Time Attack ». Le joueur dispose de 10 minutes pour aller le plus loin possible, avant d’affronter également Berial pour mettre un terme à la démo. Sacré challenge de faire ce niveau et Berial à la suite en 10 minutes à peine, il faudra être expéditif et sacrément hargneux.
Concernant maintenant le gameplay à proprement parler.
Pas de soucis de ce point de vue là, malgré les previews un peu partout sur le net qui laissaient sous entendre que la manette
Xbox 360 n’était guère adaptée à la progression de notre cher héros. Malgré quelques premiers mouvements hésitants, le tout se révèle clairement bien pensé et les reflexes viennent vite. Les coups sortent à toute vitesse, les balles fusent de tous les côtés, les esquives subtiles nous font glisser avec aisance entre deux ennemis, pas de doute nous sommes bien dans un
Devil May Cry pure souche.
A l’instar des précédents opus, le gameplay se révèle à la fois simple et riche en possibilités. Le bouton A sert de saut, la touche Y à user de son arme à feu, X permet à Nero d’user de sa fidèle épée, alors que le bouton B révèle la grande nouveauté de cette opus dans la série : le « Devil Bringer ».
En appuyant sur cette touche alors que l’on se trouve au corps à corps avec un ennemi, Nero le saisit brutalement avant de l’exploser au sol d’une violence inouïe. Cette manipulation est évidemment faisable en l’air, occasionnant alors plus de dégâts à l’adversaire à la réception. Plus tard dans la démo, Nero gagnera le pouvoir nommé « Evil Legacy ». Celui-ci lui permet de saisir des ennemis à distance afin de les approcher plus près, ce qui renforce inéluctablement le dynamisme des combats.
Evidemment les anciens réflexes prit dans les précédents
Devil May Cry refond surface et permettent plus rapidement d’occasionner d’acrobatiques et dangereux combos. Juggler son adversaire en l’air à coup d’épée et de flingue, les propulser en l’air, dasher sur un ennemi l’épée en avant, les aficionados de la série ne perdront pas leur repaire dans ce nouvel opus.
Le tout s’enchaîne de manière convenable, les feintes et esquives font place à de gracieux et brutaux combos, le tout rythmé par une bande son bien dans le ton de
Devil May Cry 3 : Dante’s Awakening.
Graphiquement parlant, la
Xbox 360 peut être fière d’elle. En plus de proposer des environnements fluides malgré les multiples animations à l’écran, elle permet à ce
Devil May Cry 4 de se placer à coup sûr parmi les futures références de la beauté en terme de soft next-gen. Les effets de collision, les flammes de Berial, à aucun moment le framerate ne fait la gueule, et ce malgré un rythme soutenu de l’animation et des explosions à l’écran. Visuellement très impressionnant.
Pour conclure, il parait évident que
Devil May Cry 4 tiendra ses promesses. Ceux qui l’attendent avec impatience pour sa sortie imminente ce 08 février peuvent dors et déjà se réjouir de bientôt avoir l’occasion de tâter d’un monstre du domaine vidéoludique. Bien que ne permettant pas de prendre le contrôle de Dante, ce trial démontre bien avec quel brio « Capcom » a sut tenir compte des exigences des joueurs en implantant des éléments qui montrent bien à quel point le soft est peaufiné.
Une vitesse de course qui augmente lorsque l’on arpente de longs décors, des affrontements encore plus violents, des personnages charismatiques, ce nouveau
Devil May Crya tous les arguments en poche pour prendre sous son aile les fans de la franchise comme les nouveaux venus dans le monde tentaculaire de Dante.