Microsoft et Ben Ali un deal destiné à espionner les Tunisiens
C’est la publication d’un câble Wikileaks issu de l’ambassade américaine de Tunis, qui conclu un long exposé concernant le contrat que nous avions fait fuiter avec le même constat : derrière ce contrat se cache un deal entre le géant de Redmond et le gouvernement de Ben Ali, destiné, entre autres choses, à espionner la population Tunisienne (et accessoirement, à étouffer le logiciel libre).
auprès de l’ambassade américaine : Microsoft obtient l’arrêt des initiatives liées au logiciel libre au sein du gouvernement Tunisien et la mention explicite de Microsoft dans la loi de finance Tunisienne, en contrepartie le gouvernement Tunisien obtient la possibilité, via une autorité de certification qu’il contrôle, de réaliser des contrefaçon de certificats SSL lui permettant de voler les identifiants et les mots de passe des citoyens Tunisiens à travers de fausses pages Gmail, Facebook, Live.com, etc.
Google, mis au courant avant même la publication du billet d’Amamou sur ReadWriteWeb France, avait réagit dans la journée en passant la totalité du pays en https. Peine perdue : même en imposant le chiffrement, le gouvernement, grâce à Microsoft, pouvait dérober les logins et les passwords des citoyens Tunisiens afin de lire leur correspondance, repérer leurs amis et les réseaux d’activistes, voir même prendre la parole à leur place.
http://reflets.info/microsoft-et-ben-ali-wikileaks-confirme-les-soupcons-d-une-aide-pour-la-surveillance-des-citoyens-tunisiens/