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Impolis et râleurs, les français ne séduisent pas à l'étranger
Pour la deuxième années consécutive, les voyageurs français reçoivent la palme (et le tuba) des pires touristes européens. Généreux et propres, les Suisses sont mieux placés.
« Excuse me Monsieur, where is les toilettes, please ? ». Expedia.fr présente les résultats d’une enquête qui place les Français dans le trio de tête des pires touristes au monde. Sans manquer d’autodérision. L’agence de voyages en ligne a mené une étude auprès de 4000 hôteliers dans le monde sur les ««meilleurs»» et les pires vacanciers.
Désagréables
Le titre mondial de visiteur indésirable revient aux Chinois. Juste derrière, les Indiens et les Français. Le voyageur de l’hexagone paye d’abord cher son désintérêt pour la langue locale. Il obtient ainsi la première place des plus réfractaires aux langues étrangères et la deuxième, juste derrière les Américains, du client le plus impoli. Les Français figurent toujours dans le top trois des plus râleurs et, n’en déplaise à Nadine de Rothschild, des moins soucieux du savoir vivre. Cerise sur le gâteau, même dans leur propre pays, les Français ne sont de loin pas les visiteurs les plus appréciés.
La Suisse aime les Suisses
Tout le contraire côté Suisse. Alors que la France obtient la statuette du pays le plus radin du monde, devant l’Allemagne et l’Angleterre, les Hélvètes figurent parmi les cinq plus généreux. Il sont reconnus comme des touristes propres, au comportement agréable. Ils sont aussi les troisièmes visiteurs les plus populaires dans leur propre pays. Les Suisses manquent de justesse le podium : ils sont les quatrièmes meilleurs touristes au monde.
Japonais champions
Les touristes les plus appréciés sont les Japonais. Ils sont appréciés par les hôteliers pour leur calme, leur propreté et leur politesse. L’enquête place derrière ces vacanciers rêvés : les Allemands ex-aequo avec les Britanniques, suivi des Canadiens en troisième place. Consolation pour le vilain petit canard des pays européens : les Français passent devant les Japonais en ce qui concerne l’ouverture aux spécialités culinaires locales."