Le Paris-SG n'a toujours pas gagné un match en phase de poules de la Coupe de l'UEFA, mais il peut encore espérer la qualification pour les seizièmes de finale. Il est dernier du groupe A, mais la troisième place qualificative n'est pas hors de portée. Il n'a pas marqué mercredi sur la pelouse de Manchester City (0-0), malgré de belles occasions en fin de match, mais il devra réaliser une victoire autoritaire contre Twente, le 18 décembre au Parc, pour s'imaginer un avenir. Ainsi se résume la situation des hommes de Charles Villeneuve sur la scène européenne au soir de la quatrième journée.
Le club néerlandais de Twente, c'est déjà ça de pris, ne viendra pas le couteau entre les dents. En battant Schalke 04 (2-1), il a obtenu son billet pour le tour suivant, lui et cinq autres équipes qualifiées mercredi. Mais une victoire ne suffira pas à coup sûr. Le rival du club de la capitale, c'est Santander, cette équipe qu'il n'a pas su estoquer il y a une semaine (2-2). Si les Espagnols gagnent contre Manchester City lors de la dernière journée, ils auront de fortes chances d'accéder aux seizièmes plutôt que les Parisiens, grâce à une différence de but meilleure (+2 contre +1). Autrement dit, Paris devra gagner avec une plus forte amplitude. Un nul, pour les deux équipes à deux points, sera en tout état de cause insuffisant. Schalke 04 (4 points) serait forcément devant.
Luyindula le plus actif
Avec un peu plus de réalisme, le Paris-SG serait mercredi soir en position de force. Bien sûr, il n'a pas défié le club le plus riche du monde en montrant son meilleur visage et en affichant la plus grande souveraineté. Avec - quand même - six titulaires habituels (Landreau, Traoré, Z. Camara, Makelele, Clément, Rothen), le club de la capitale n'a, longtemps, pas vu la couleur du ballon. Mais alors que les Anglais se contentaient manifestement d'un score vierge, eux aussi avec une équipe-bis (Robinho, légèrement touché, n'était pas sur la feuille), les hommes de Paul Le Guen ont pris le contrôle du match dans le dernier tiers et provoqué quelques sueurs froides chez le gardien Joe Hart. Luyindula fut le grand bonhomme de la période, mais il a trouvé tour à tour le gardien anglais (63e), les nuages (75e) et la ligne de corner (82e), alors qu'Hoarau - entré en cours de jeu - ne cadrait pas son centre du côté gauche (73e).
Jusque là, le PSG n'avait pas fait grand chose pour sortir le match d'une grande mollesse. En grande difficulté dans la conservation du ballon, ballotté par des Blues relax à défaut d'être géniaux, les Parisiens se sont surtout rassurés sur l'état de forme de Landreau, auteur d'un double arrêt dès la 5e minute face à Sturridge puis Jô, puis à la 43e face à Zabaleta. Sur des actions menées en contre, le PSG n'existait alors que sur deux déboulés de Pancrate côté droit dont le centre ne trouvait pas preneur. Juste avant la pause, Luyindula avait montré un extrait de ce qu'il réaliserait après la pause, mais la frappe de Kezman était étouffée par Ben Haïm (46e). Nicolas Anelka avait pris place en tribunes pour voir son club formateur à l'oeuvre. Avec des lunettes de soleil, de peur d'être ébloui. La précaution n'était pas nécessaire.
ps : désolé du retard surtout que je n'ai même pas vu le match car j'étais persuadé qu'on étais mardi fait chié lol. Vraiment le chômage et la 360 ça te fait perde la notion du temps.